Drame de Mina :19 marocains décédés dont une femme jdidie

769 pèlerins ont perdu la vie et 934 autres ont été blessés lors de cette bousculade, qui a eu lieu jeudi 24 septembre 2015, au moment où les fidèles accomplissaient le rite de la lapidation de la grande stèle représentant Satan. Une femme d'El Jadida, Fatima Rossafi (numéro passeport: uj4354968) a été déclarée morte.
Au premier jour de l'Aïd El Adha, les pèlerins, près de deux millions de personnes,  selon des statistiques publiées mercredi soir, ont commencé jeudi 24 septembre 2015, le rituel de lapidation de Satan, dans la vallée de Mina, dans l'ouest de l'Arabie saoudite.

L’Aïd El Kébir à El Jadida 

entre réjouissances et tracasseries

 

 

Quelques jours avant la fête de l'Aïd El Adha, l'effervescence a repris de plus belle aussi bien dans la ville d’El Jadida que dans les communes et les villages de la province. L'ambiance est celle de la préparation de ce jour, qualifié de grandiose par tout le monde.

 

 

Quelques jours avant la fête, El Jadida est en ébullition. Partout, on voit des moutons transportés sur les épaules, sur les mobylettes, dans des carrioles, à vélopousses; tous les moyens sont bons. La plupart des bêtes proviennent de (Errahba)  située au sud-ouest de la ville. C’est un véritable labyrinthe. Pour circuler, il faut se faufiler et surtout faire attention à ne pas prendre une patte ou une corne dans l’œil. Le choix du mouton se fera selon ses propres techniques : on tâte les cuisses pour voir si la chaire est bonne, on regarde et on marchande.

Des garages et même des impasses servent, ces jours-ci, de «parcs» pour moutons. Les transactions s’effectuent généralement de manière anarchique, sans aucune précaution contre les risques que peuvent engendrer ces manières de faire. En effet, un nombre indéterminé de marchés s’ouvre au gré des disponibilités du terrain et des conjonctures. À cela s’ajoute le laisser-faire des autorités locales qui, dans certains quartiers, ferment les yeux et tolèrent cette situation pour des périodes déterminées.

 

 

L'Aïd El Kébir n’est pas seulement une affaire d’éleveurs et de consommateurs. Les intermédiaires " Chennaka" font légions dans les souks. Il leur arrive de réaliser des gains considérables. Le plus souvent, ils suscitent la flambée des prix en manipulant les opérations de vente. Dupe est celui qui achète son mouton sans savoir s’il a affaire à un éleveur vendeur ou à un intermédiaire. La différence peut atteindre 500 DH lors d’une transaction de cinq minutes.

Ces « Chennaka» sont des  maquignons improvisés qui imposent leur diktat. Ils sont issus de toutes les catégories sociales et professionnelles. Ils sont épiciers, vendeurs de légumes, enseignants, fonctionnaires, voire cadres. Ce sont les intermédiaires entre l’éleveur et le client, lequel est appelé à être sacrifié lui-même.  Pis encore, ces opportunistes utilisent un aliment de croissance destiné au poulet de chair pour engraisser les moutons appelé « derdek ». Pour les connaisseurs, rencontrés sur place, «l’engraissement des moutons par cet aliment est visible sur les viandes de boucherie avec des parties grasses et d’autres maigres. Cet aliment  permet de transformer un poussin de quelques grammes en un poulet de 3kg et plus, et ce, en 45 jours seulement. Imaginez un mouton qui a cette nourriture en abondance!!! ».

 

 

C’est pourquoi certaines personnes préfèrent  acheter directement d’une écurie surtout les habitants des immeubles et des maisons sans petit jardin ne peuvent se procurer le plaisir de garder une semaine ou dix jours à la maison le mouton de l’Aïd ave tout le rituel de henné et la joie des enfants.

Sur le volet des achats, nombreux sont les acquéreurs qui ont déjà fait leur choix de la bête à immoler. C’est souvent le choix des enfants qui prime. Les parents ayant des petites bourses recourent à des avances, à des prêts ou à des crédits bancaires uniquement pour ne pas priver leurs enfants de cette joie collective: «La joie de mes enfants est au-dessus de toutes les dépenses», déclare A. Ahmed dont le fils a choisi un mouton estimé à 3700DH. L’Aïd El Adha, tout comme le Ramadan, est le terrain propice pour «tomber de Charybde en Scylla». Malheureux sont ces parents qui, pour échapper à la tristesse de leurs enfants, le jour de la Fête, préfèrent s’endetter. Ainsi, au-delà du sacrifice du mouton, symbolisant la soumission du prophète Ibrahim à Dieu, ce rituel religieux crée son lot d’offres de crédits à la consommation auxquelles ne résistent pas de nombreuses familles désireuses de pouvoir commémorer cette incontournable tradition. Par conséquent, la frénésie de consommation qui l’accompagne fait parfois oublier l’aspect religieux de cette tradition…Malgré tout, le sacrifice du mouton reste incontournable aux Doukkala, chaque famille cherche par tous les moyens à respecter la tradition. Peu importe les solutions utilisées. L’achat de l’animal reste une priorité même si les crédits à taux zéro proposés ne dupent personne.

 

 

Ainsi, contrairement à l’année passée où le mouton pesant entre 20 et 25 kilogrammes n’avait pas dépassé les 2000 DH, cette année, le prix du mouton de même poids est cédé entre 2400 et 2700 DH.  

Au souk de bétail de Had Ouled Frej, connu par toute la population des Doukkala, surtout à l’approche de l’Aïd El Adha, les prix pratiqués sont vertigineux. Même si les moutons sont disponibles, le choix reste rare pour la majorité des bourses. Au sujet des prix excessifs des moutons, la majorité des citoyens disent que cela contribue encore plus à la diminution de leur pouvoir d’achat, déjà fortement érodé. C'est pourquoi plusieurs familles ont décidé cette année de se cotiser pour acheter  un veau coûtant entre 7000 et 9000 DH.

 

 

L’Aïd, c’est aussi l’occasion pour la prolifération de certains métiers saisonniers. Vendeurs de charbon, les connaisseurs en achat du mouton, les commerçants d’aliments de bétail, les aiguiseurs de couteaux munis de machines manuels ou électriques sans oublier les «hammala» ou transporteurs avec charrette ou véhicule.

La veille de l'Aïd El Kébir, tout est purifié : les maisons sont nettoyées de fond en comble, les tissus jusqu'au moindre petit chiffon, consciencieusement lavés.

À partir du moment où le mouton est choisi pour être destiné au sacrifice, il devient presque sacré, on lui fait boire différents breuvages, le matin de l’Aïd. C’est après la prière que le mouton peut être égorgé, généralement c’est autour de 9 H30.

Le sacrifice doit être accompli par un homme pieux qui tranche la carotide de la bête dont la tête est dirigée vers La Mecque. Commence alors le travail : une fois la tête coupée, à l’aide de pompe à vélo ou tout simplement en soufflant dedans. On gonfle l’animal afin de détacher la peau des muscles. Puis par les pieds, on le suspend et on commence à lui retirer la peau très délicatement. Celle-ci sèchera puis sera nettoyée. C’est un très bon tapis pour la prière. La bête est vidée de ses entrailles qui seront conservées. Tout se mange : poumons, foie, cervelle, boyaux, le gras…. Une fois le mouton dépecé, on le laisse sécher. Le premier jour, selon les us et coutumes, le mouton n’est pas entamé n’importe comment.

 

 

Les Doukkalis commencent par «boulfafe» (morceaux de foie enrobés de crépine grillés). Le soir, on mange du couscous préparé avec l’épaule droite qui, désossée permet d’y lire l’avenir : la bonne récolte, un bonheur quelconque, les jeunes filles peuvent distinguer les silhouettes d’éventuels prétendants… Et aucun repas ne saurait se terminer sans le fameux verre de thé.

Le reste du mouton entier passe la nuit dans la maison enveloppé dans un linge et suspendu. Il n’est découpé que le lendemain. Et selon la tradition, un tiers est donné en aumône, un tiers consommé et un tiers conservé. La viande du mouton est conservée pendant une certaine période (le guédid). La recette consiste à découper la viande en fines lanières et à la faire mariner dans un récipient en y ajoutant du sel et des épices (cumin, gingembre, curcuma, etc). La dernière étape, c'est le séchage au soleil pendant quelques jours. Le guédid est utilisé dans la préparation des tajines et en couscous. Avant d'utiliser cette viande séchée, il faut la laisser tremper dans de l'eau pendant une nuit. Le guédid peut être conservé plus de deux mois. Certains ménages, en plus du guédid, préparent des petites boules de graisse dans une bande d'estomac ficelées avec des intestins (sel et épices). Ces boules appelées "Courdas" sont utilisées uniquement dans le couscous.

 

 

Il reste que, dans certaines familles, le sang et certaines parties du sacrifié sont utilisés à des fins magiques. L’omoplate sert à lire l’avenir. Quand à la Gadida (7 différents morceaux de viande séchée et épicée), elle sert à prévenir la stérilité. Quant aux enfants, de simples observateurs au début, ils prendront part activement à la fête. Ils vont recevoir au deuxième jour de la maîtresse de maison quelques morceaux de viande et des légumes pour confectionner un plat appelé « Khailouta» (mélange).

Selon Mohammed Ben Salah, un vieux jdidi: «Autrefois, l’Aïd avait aussi ses traditions. C’était une occasion pour la famille et les amis de se retrouver  pour échanger les vœux de l’Aïd. La communion entre les voisins était profonde et peut aller jusqu’à offrir un mouton aux familles pauvres. Mais les temps ont bien changé, on n’égorge plus le mouton comme avant. L’évolution du mode de vie a entraîné de nouvelles habitudes, les gens n’ont pas appris les techniques du sacrifice comme le faisaient leurs ancêtres. Aujourd’hui, le sacrifice du mouton se fait par des bouchers ambulants qui font le tour des zones urbaines et fixent leurs tarifs entre 150 et 250 DH par tête d’agneau. Le sacrifice et son sens demeurent ancrés. Mais les modes ont changé, même les réjouissances ne semblent plus avoir le même goût. Autrefois, le soir de l’Aïd, les gens se livraient à des festivités et à des rituels tels que le «Sbâa Boulabtayene»(le lion aux sept peaux de mouton).

 

 

Les festivités pouvaient durer sept jours. Et le matin du deuxième jour, c'est "Hlilou". Les enfants et les jeunes y disposent d'une totale liberté pour asperger voisins, amis et passants. Garçons et filles trottent dans les rues à la recherche d'une proie ou d'un point d'eau pour s'approvisionner.».

L’Aïd El Kébir, la fête de tous les sacrifices

Les familles de bourse moyenne ont encore du pain sur la planche. Comment faire pour pouvoir affronter simultanément le prix du fameux mouton, les prix des fruits et légumes et aussi ceux des nouveaux vêtements pour les enfants qui sont sacrés en pareille occasion. Car la hausse des prix n'épargne aucun produit depuis plus d'une dizaine de jours, puisque tous les marchés affichaient des prix qui ne sont pas du tout pour encourager les acheteurs. Mais, malgré cette augmentation des prix, les gens achètent car, semble-t-il, ils n'ont pas le choix.

Par conséquent,  certaines familles empruntent ou vendent quelques pièces de leurs meubles pour acheter un mouton ou, à défaut, une chèvre. Les sommes en jeu sont importantes. Mais la pression sociale est forte et il est difficile d'ignorer l'Aïd. « Que faire de la journée de l'Aïd si l'on n'a pas chez soi un mouton à découper? Se résigner à humer les brochettes du voisin est un inimaginable supplice à la limite de l'humiliation», nous a dit Latifa, veuve et mère de trois enfants.

 

El Jadida : S.O.S  bruit de voitures

 

 

Le bruit de nos jours, et notamment dans les grandes villes et plus particulièrement à El Jadida, constitue à cet égard un exemple parfait et tellement omniprésent qu’il est devenu une sonnée banale à la vie quotidienne, on s’y habitue et on s’y résigne.

 

 

Vous circulez dans la rue, à pied ou en voiture, vos nerfs sont constamment soumis à de dures épreuves. Des automobilistes, pressés et impatients, ne se gênent pas le moins du monde pour actionner nerveusement leur avertisseur à faire sursauter un sourd. Tant pis pour vous si vous êtes harassé par une journée de travail ou si vous êtes de ceux qui veulent respecter scrupuleusement le code de la route.

 

 

Il faut bon gré mal gré, leur céder très vite le passage. Sinon, ils se mettent en colère, comme des fous. Il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur. Vous rentrez chez vous, les nerfs quand même en boule pour y chercher refuge et pour s’y délasser. Vous avalez un morceau vite fait et vous vous précipitez sur le premier matelas pour vous assouplir un peu. Votre bonheur ne dure qu’un instant.

 

 

Et vos rêves partent en fumée. Des coups de Klaxon parviennent jusqu’à chez vous. Vous avez beau loger ou troisième ou au quatrième étage, rien à faire, vous n’y échapperez pas ; d’abord des petits coups brefs et timides. Vous maugréez un instant puis vous essayez de retrouver le sommeil en vous tournant sur l’autre côté ou en mettant l’oreiller sur votre tête. Histoire d’amortir un tant soit peu ce son désagréable.

 

 

Un instant qui va vous permettre de vous assoupir de nouveau. Puis, comme si le bonhomme d’en bas vous en voulait vraiment, il se remet à activer son avertisseur de plus belle.

L’automobiliste d’en bas pressé s’impatiente et le fait savoir pour que sa femme, son copain ou sa petite amie daigne descendre. L’avertisseur, ça sert à ça aussi, surtout quand on est d’humeur exécrable et qu’on refuse à monter les étages pour appeler quelqu’un. D’autant que les balcons se prêtent très bien à un échange de quelques mots et qu’il suffit de crier un tout petit peu pour se faire entendre.

Recueillement au cimetière des Chouhada

 

 

En commémoration du 62e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, une cérémonie a eu lieu le 20 août 2015 au cimetière des Chouhada de la prison de l’Adir (commune d’El Haouzia-province d’El Jadida).

Un grand rassemblement, présidé par M. Mouâad El Jamaï, gouverneur de la province d’El Jadida, a marqué cette journée du 20 août dans le cimetière des Chouhada dans la prison de l’Adir. C’était une occasion propice pour ramener à la mémoire le souvenir glorieux de l’histoire de la résistance et de la lutte contre l’incursion étrangère au Nord et au Sud du Royaume. Cette épopée a démontré au monde entier la parfaite symbiose entre le Roi et son peuple qui se sont sacrifiés corps et âme pour la gloire du Maroc.

 

 

Après l'émouvante cérémonie du lever des couleurs, saluée près de la sépulture des martyrs de l'Adir par un détachement des gardiens de la prison de l'Adir, le gouverneur de la province d'El Jadida a déposé une gerbe de fleurs au pied de la stèle commémorative portant les noms des martyrs de l'Adir. La Fatiha a été lue et des prières ont été élevées pour le repos de l'âme de l'ensemble des Chouhada du Royaume, avec à leur tête le libérateur de la Nation, S.M. Mohammed V et le réunificateur, S.M. Hassan II ainsi que pour la gloire du règne de S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste. L’assistance a aussi imploré le Tout-Puissant d’accorder mansuétude à la regrettée S.A.R la Princesse Lalla, tante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et  patience et réconfort à S.M le Roi, à la famille Royale et à l’ensemble du peuple marocain.

 

 

Intervenant lors de ce meeting, le délégué régional du Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération a prononcé une allocution dans laquelle il a souligné la profonde signification de cet événement qui a marqué l'histoire moderne du Royaume et mis en exergue les sacrifies consentis par la famille Royale et le peuple pour libérer le Maroc du joug du colonialisme tout en faisant remarquer que notre pays n'a fait après le retour de son Roi libérateur et de la famille Royale de l'exil que sortir d'une bataille pour entrer dans une autre. Il a fait remarquer que la date du 20 août 1953 restera gravée dans la mémoire des générations qui se succèdent et dans le registre de notre histoire qui regorge d'épopées, soulignant qu'il s'agit là d'un événement phare dans le processus de la lutte nationale pour la liberté et l'indépendance C'est pourquoi cette révolution glorieuse continue avec une bataille pour l'unité territoriale et pour moderniser le pays sous l'égide de S.M. le Roi Mohammed VI. Il a aussi mis l'accent sur l'importance du processus historique de la lutte commune du Trône et du peuple pour la liberté, l'indépendance et la défense de la souveraineté et des valeurs sacrées de la Nation. Ensuite, il a rappelé que les martyrs marocains ont écrit de leur foi, de leur courage et de leur sang l'histoire du nationalisme face aux envahisseurs afin que le peuple marocain retrouve sa dignité nationale et qu'il recouvre sa liberté.

Le délégué régional a aussi saisi cette occasion pour rappeler les réalisations accomplies au profit des anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération et de leurs familles dans différents domaines (couverture médicale, logement social, emploi,) et les efforts déployés pour l'amélioration des conditions de vie de cette catégorie sociale, et ce, conformément aux Hautes Orientations Royales. Il a par ailleurs exprimé la fierté de la famille de la résistance et de l'armée de libération des avancées et des acquis réalisés par le Royaume sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI.

 

 

Le rassemblement populaire a pris fin par la lecture d’un message de fidélité et de loyalisme au Souverain adressé au Cabinet Royal par la famille des anciens résistants et des anciens membres de l’Armée de Libération.

L’assistance a également élevé des prières implorant Dieu, le Tout-Puissant d'avoir en Sa Sainte Miséricorde les âmes des Chouhada de l'indépendance et à leur tête le père de la Nation feu S.M. Mohammed V et son compagnon de lutte feu S.M. Hassan II. Elle a aussi élevé des prières pour préserver S.M. le Roi Mohammed VI, lui accorder assistance et gloire et longue vie et le combler en la personne de S.A.R. le Prince Héritier Moulay Al Hassan, S.A.R. le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'Illustre Famille Royale.

Notons à la fin que dans la soirée, une assistance nombreuse, composée d’autorités, élus, hommes politiques, syndicalistes, notabilités et de toutes couches de la population a suivi, avec ferveur et fierté, le Discours Royal adressé à la nation par S.M. le Roi Mohammed VI, à l’occasion du 62e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

 

 

Hoummane El Fetouaki

Hoummane El Fetouaki est considéré jusqu'à aujourd'hui comme l'un des principaux martyrs de la Nation. Ceux qui ont fait don de leur vie pour la liberté, la dignité de leurs compatriotes, l'indépendance de leur Maroc et le retour du Roi légitime sur son trône.

Mohamed Ben Brik Ben Brahim, plus connu sous le nom de Hoummane El Fetouaki, est né en 1908 au village de Tassoumt, dans le Haouz, fief de la tribu des Fetouakas dans la région de Marrakech.

Il se lance dans l'action politique et intègre les cellules armées secrètes qu'animait déjà Mohamed Zerktouni. Quelques années plus tard, il crée une multitude de cellules de la résistance à Marrakech. Coup sur coup, il cible, sans succès, Glaoui, blesse Ben Arafa, rate de peu le Résident général Guillaume en visite à la ville et abat le commissaire Maurice Monnier. Mais, suite à l'assassinat du contrôleur civil Thivend, son réseau est démantelé. Fetouaki fut emprisonné au pénitencier d'El Adir et fut ensuite condamné à mort par un tribunal militaire.

Lorsque l'heure de l'exécution fut arrivée le 9 avril 1955, Hoummane El Fetouaki la subit avec courage et dignité. Il refusa de porter une bande sur les yeux. Un geste qui força l'admiration de ses compatriotes marocains, mais surtout de ses bourreaux.

 

 

Les Chouhada fusillés au pénitencier d'El Adir entre le 04 Janvier 1954 et le 03 avril 1955 :

Ahmed Rachidi-Mohammed ben Radi Slaoui-Moulay Tahar ben Abdelkrim- Abdelâali Benchekroune- Abdelâaziz- Mohammed ben Ahmed El Bekkal- Larbi ben Ahmed El Bennae- Ali ben Tahar Oubbih- Mohammed ben El Mekki El Fournissour- El Houceine ben Ali Toto- Mbarek ben Boubker Hammadi- Mohammed ben Hoummane El Fetouaki- Allal Amkik.

                                                                                     

قرصنة «الجديدة سات.انفو –eljadidasat.info » ضد

الصحفيين والإعلاميين أصحاب الكلمة الحرة والأقلام الجريئة!!

 

 

تعرض موقع الجريدة الإلكترونية «الجديدة سات.انفو –eljadidasat.info » للقرصنة ابتداء من صباح يوم الاحد 09 غشت 2015.ولم يتمكن زوار الجريدة الالكترونية «الجديدة سات.انفو» من الدخول إلى صفحتها الرئيسية للإطلاع على ما جاء في مقالاتها بسبب عملية اختراق. وقد تم استرداد الموقع في وقت قصير نسبياً، بعد أن تسببت عملية الاختراق ببعض المشكلات التقنية التي استطاع تقني الشركة المستضيفة للموقع تجاوزها. وبعد أن تم استعادة الموقع وإنهاء العملية الفاشلة التي لن تزيد«الجديدة سات.انفو » إلا إصراراعلى محاربة " قوى الشر والفساد" وفضح أفكارها الطائشة ٬ فاننا نقف وقفة إجلال وتقدير أمام تقني الشركة المستضيفة للموقع. ولكن لماذا إذن تم التخطيط لهذه العملية الذنيئة؟

 

 

تعرض موقع جريدة «الجديدة سات.انفو –eljadidasat.info » ، يوم الاحد 09 غشت 2015، لهجوم الكتروني بدأ حوالي الساعة التاسعة صباحا، واستمر حتى الساعة 11 و النصف صباحا من يوم الاربعاء 12 غشت 2015، مما تسبب بتوقف الموقع الإلكتروني عن العمل.

ومعلوم أن هذا الهجوم  كان منظما بشكل دقيق قصد "وقف الجديدة سات.انفو عند حدها" حسب مفهوم ما يسمّى " قوى الشر والفساد"، متناسية أن طاقم«eljadidasat.info» يرفضرفضا باتا سياسة كم الأفواه المطبقة من طرف أعداء الحرية والمصداقية والكلمة الجريئة.

 

 

إن " قوى الشر والفساد " بالاقليم حاولت بفعلتها الذنيئة إسكات صوتنا وتناست أننا رغم القرصنة لم نفقد أعصابنا بل شعرنا باعتزاز و تيقنا كامل اليقين بأننا نزعجهم ونقض مضاجعهم. وما تشبث " قوى الشر والفساد " بالاقليم بعجرفتها إلا دليل على مكمن ضعفها و موضع الوجع فيها ، و لكم أن تتصوروا " قوى الشر والفساد " باقليمالجديدة ، التي أتت على الأخضر واليابس بكل ارجاء الإقليم ، تهز مضجعها جريدة إلكترونية بسيطة اسمها «الجديدة سات.انفو –eljadidasat.info » و تقلقها ببعض التحليلات الساخنة و تدحرجها بعض المقالات من على أسرتها . فماذا كان الحال لو لم نكن في دولة غير المغرب الذي يحمي فيه حرية التعبير و الكلمة الصادقة العاهل المفدى محمد السادس حفظه الله بما حفظ الذكر الحكيم؟

يردد كثيرا عندنا في الجديدة مثل شعبي يقول " ما يخاف غير إلي في كرشو لعجينة " بمعنى لا يخشى الحقيقة إلا من كان بطنه مملوءا بالفساد.أو كما يقول الانجليز " لا يخشى الرشق بالحجارة إلا من كان بيته مبني من زجاج"

و المشكلة أن " قوى الشر والفساد " باقليم الجديدة خلقت لنفسها أبواقا في الصحافة ناهيك عن أدعياء السياسة و سماسرة الأعمال ، بحيث صار الأمر في مجمله مجموعات نفعية تجمعها المصالح و تفرقها ذات المصالح لا دخل فيها لمصلحة الإقليم ولا انشغال فيها بمصالح المواطنين.

أليس المتطفلين على الصحافة بالإقليم هم الذين مارسوا و لازالوا يمارسون التهليل و التهريج و التصفيق للكثير مما حدث من كوارث وميوعة في إقليمنا؟

 

 

إن تحليلا بسيطا لنتائج الكوارث التي حلت بالجديدة أو إقليمنا سيؤدي لا محالة إلى أن  المتطفلين على الصحافة بالإقليم خاضعين لاستراتيجية تدمير لا بناء و استراتيجية إشاعة الفرقة و التناحر لا التآخي و التسامح . بمعنى أن الإعلام في مفهوم "قوى الشر والفساد" لا يوجه وفق استراتيجية المصلحة العليا للبلاد التي يبتغيها جلالة الملك محمد السادس بقدر ما هو خاضع لمنطق مصالح أشخاص و أجنحة متصارعة في نهب خيرات الإقليم، و قد كان من المفروض أن يتزن بعض رجالات الإعلام و الصحافة بترجيح العقل و ببعد النظر، خاصة عندما يتعلق الأمر بمصلحة دكالة التي قال في حقها جلالة الملك الحسن الثاني طيب الله ثراه بأنها حباها الله بكل الخيرات و غنية بموروثها التاريخي و عاداتها و تقاليدها٬و يستحق سكانها أن يفتخروا بها، لما تزخر به من تاريخ موشوم بالاعتزاز و الشهامة و النبل.

و لكم أن تستطلعوا ما يكتب من مقالات مأجورة و حصص مدسوسة و زيارات سياحية مشبوهة تتسابق بعض المواقع لتغطيتها و إحراز السبق الصحفي بالتودد إلى القائمين عليها من أعداء دكالة و الطامعين فيها و المتربصين بها .

ماذا ننتظر من متطفلين على الصحافة لا تغطي مواقعهم و صحفهم احتجاج سكان الجديدة و آزمور على التدهور و الأزبال و احتلال الملك العمومي وانعدام الأمن والنقل والثلوت البيئي رغم مشروعية مطالبهم ، و في الوقت نفسه يتسابقون إلى نشر التفاهات.. كيف لا يحق لمواطن أن يتألم حينما يستقبل هؤلاء مغنون و ممثلون و أجانب منهم الكثير من أشباه الرجال ، بالورد و الريحان و لا نسمع عن مجرد خبر لمجيئ عالم من علمائنا أو مفكر كبير من مفكرينا لزيارة بلده دكالة التي يشده إليها حنين الطفولة و الدراسة و الأهل٬ و يتألم حينما يدرك أن ثمرة بلده قطفها غيره.إن هؤلاء المتطفلين على الصحافة و "قوى الشر و الفساد" أصبحوا معروفين لدى الجميع، في نفس الوقت الذي تجد فيه أن الصحفيين المحترمين والمواقع المحترمة معروفون أيضاً في الوسط الإعلامي بدكالة.

 

 

إن المتطفلين على الصحافة بدكالة صبوا و لا زالوا يصبون الكثير من الزيت على النار، نراهم بما يفعلونه مفتقدين للصواب جامحين عن الحق مؤيدين للباطل٬ كما نراهم يتسابقون على موائد "الزرود".  فالكثير من الصحف و المواقع المحلية تدعي أنها مع الكلمة الصادقة و مع المواطن البسيط في همه و غمه٬ و لكنها في الواقع مع من يمولها و يدفع لصحفييها الإتاوات و الهدايا و"الزرود"؛ ناهيك عن الإعانات المالية و العينية من تجهيزات و ما إلى ذلك من متاع أيامنا هذه

و إن كلامنا هذا لا يعني البتة أن كل رجال الإعلام و الصحافة المحلية في سلة واحدة٬ بل هناك من المخلصين و من الصادقين من ينسي دكالة محنتها ٬ و هناك أقلام تدافع عن حق دكالة و حقوق أهلها فتقدم الكثير و ترخص النفس و النفيس في سبيل رفعة دكالة التي كانت و لا تزال أبية صامدة رغم ما يعتريها اليوم من محن و نهب.

لقد قال الشاعر العباسي ابن نباتة السعدي مقولته الشهيرة « تعددت الأسباب والموت واحد»، لم يكن يقصد ـ أو على الأقل هذا ما فهمته الأجيال اللاحقة - فقط الموت الذي يعني نهاية الحياة. وفي حالة بعض الصحافيين، تموت مصداقيتهم عندما يضعون لها سعراً، ويموت كبرياء "قوى الشر والفساد" عندما تصطدم بالشرفاء في هذه المهنة التي لطالما كانت صوت المواطنين ومنددة بالظلم.

 

 

لقد تمت قرصنة موقع الجريدة  الالكترونية «الجديدة سات.انفو» من طرف " قوى الشر والفساد " ، و أمام هذا الفعل المشين و الجبان لا يسعنا نحن هيئة تحرير الجريدة إلا أن ندين هذا العمل الذي استهدف جريدتكم «الجديدة سات.انفو –eljadidasat.info »  التي تفانت في خدمة دكالة و أهلها عبر توفير المعلومة الصحيحة و المحينة و الكلمة الصادقة الجريئة ، ونذكر أصحاب الفعلة –الذين نعرفهم جيدا- أن أفعالهم  لن تزيدنا إلا إصرارا و تفان في خدمة دكالة و الجديدة وآزمور و كل إقليم الجديدة. إن المعركة مع "قوى الشر والفساد " طويلة ولكننا سنكون على قدر تلك المواجهات. وتبدي هيئة تحرير الجريدة  الالكترونية « الجديدة سات.انفو –eljadidasat.info » عدم الاستغراب من وقوع هجوم من "قوى الشر والفساد " على الصحيفة الدكالية، لان تلك الخطوة أظهرت مدى تاثير «الجديدة سات.انفو –eljadidasat.info » على"قوى الشر والفساد "  بواسطة رسالتها الإعلامية وخطها التحريري.