C’est l’Association des Doukkala, en partenariat avec la Province d’El Jadida, qui ont conçu cette manifestation qui rend hommage à la musique, au théâtre, aux arts plastiques, aux sports et aux arts populaires du Maroc.

Ainsi, la ville d’El Jadida a vibré dans la soirée de jeudi 03/08/2017 aux rythmes divers de danses folkloriques exécutées par des troupes nationales, lors d’une sublime parade organisée à l’occasion du coup d’envoi de la septième édition du festival Jawhara.

Les troupes participantes à ce défilé, qui a été massivement suivi par les citoyens de la Deauville Marocaine, El Jadida, exécutaient de magistraux tours de danse durant près de deux heures qu’aura duré cette parade.

Et c’est en apothéose, et dans un décor tout de sons et de couleurs, en présence d’une affluence record venue de tous les coins de la région et du pays qu’a été officiellement ouverte jeudi 03/08/2017 dans la soirée, par le gouverneur d’El Jadida, M. Mohammed Amine El Guerrouj, qui a été accompagné de M. Mohammed Zahidi, président du Conseil Provincial d’El Jadida et entouré de plusieurs personnalités et élus, ainsi que les autorités de la Deauville Marocaine, El Jadida. En choisissant pour cette parade, des artistes manipulant des marionnettes géantes déambulatoires, ainsi que les différentes troupes folkloriques marocaines (Aissaoua, Gnaouas, enfants porteurs de drapeaux aux couleurs du festival…) pour donner le coup de starter à ce festival, les organisateurs ont voulu frapper fort d’entrée et faire aussi que dans ces nuits estivales de la Deauville Marocaine, El Jadida soit le berceau de la culture mondiale.

Vers 21 heures 30 de ce 03/08/2017, sur les scènes de l’hippodrome Princesse Lalla Malika,  les habitants d’El Jadida ainsi que les invités et les visiteurs ont passé des moments très agréables avec la chanteuse  la chanteuse syrienne, Howaïda Youssef et ténor de la musique judéo-marocaine, Maxime Karoutchi. À azemmour, c’est Rajae Kesabni et Rachid Soualmi qui ont gratifié le public de leurs plus belles chansons. Quant aux habitants de Bir Jdid, ils avaient rendez-vous avec Mc Broow, Sound Trip, Zegro Band et Mouss Maher.

Par la suite, et entre les 04 et 5 août, plusieurs artistes de renom inscrits au programme se sont produits sur les scènes de la Sirène de l’Atlantique, El Jadida, la perle de l’Oued Oum Rbia, Azemmour et le Saint Hubert, Bir Jdid où une pléiade de chanteurs marocains et algériens ont animé les soirée de ce festival, à l’instar de H-Kayen, Saïd Senhaji, Kader Japonais, Saïda Charaf, Mourad Bouriqui , Statia, Abdellah Daoudi, Samy Ray, Lamia Zaïdi, Saïd Ouled Houat, Sy Mehdi et Adil Miloudi.

Inutile de décrire les affluences du public. Elles étaient inimaginables et inattendues à la fois. Le moment était magnifique. Mais pour bien décrire le reflet de cette ambiance sympathique et particulière de ce grand festival, il faut voir le public qui s’est enflammé quand la maroco-syrienne Howaïda Youssef a tenu à chanter, la célèbre chanson commémorant la glorieuse Marche verte en 1975, « Nidae Al Hassane », rappelant une glorieuse ère de notre Histoire.

En somme, pour cette septième édition du festival Jawhara, et dans les conditions que l’on sait, on peut dire que ce fut une entrée en matière réussie.

D’autre part, outres les soirées musicales qui ont été  animées sur la scène centrale; des ateliers artistiques ont été animés par des artistes et ce, autour de l’art et de la musique et leur rôle dans la promotion de la culture dans notre pays; des activités ludiques au profit des enfants durant les 3 jours du festival, des activités sportives et des représentations théâtrales dont notamment la géniale et belle pièce comique de théâtre « Afrite Allayl » de la Troupe Jdidie « Le Masque Bleu ».

El Jadida, berceau de la culture mondiale

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Jawhara, édifié à la force de la volonté et de la détermination de la province d’El Jadida et de l’Association des Doukkala qui ont agi sans cesse sur le terrain opérationnel pour permettre aux Doukkala et aux estivants de vivre de belles nuits colorées de rythmes et de sons multiples, symbolise un rêve qui est devenu réalité et lie dans une formidable symbiose, ces voix multiples, émergeant d’un patrimoine aussi riche que varié; et ce dans le but que Jawhara soit le creuset du dialogue des genres et des cultures de différents horizons.

El Jadida, Azemmour et Bir Jdid furent aussi la joie et le rêve de tous ceux venus souvent de très loin pour vivre de formidables soirées qui ne s’achevèrent souvent que vers deux heures du matin marquées il est vrai par la touche professionnelle du comité d’organisation avec des moyens conséquents dégagés par plusieurs partenaires dont notamment l’OCP et TAQA.