C’est l’Association des Doukkala, en partenariat avec la province d’El Jadida, qui ont conçu cette manifestation qui rend hommage à la musique, au théâtre, aux arts plastiques, aux sports et aux arts populaires du Maroc.

Ainsi, la ville d’El Jadida a vibré dans la soirée de jeudi 04/08/2016 aux rythmes divers de danses folkloriques exécutées par des troupes populaires, des percussionnistes et des acrobates, lors d’une sublime parade organisée à l’occasion du coup d’envoi de la sixième édition du festival Jawhara.

Les troupes participantes à ce défilé, qui a été massivement suivi par les citoyens de la Deauville Marocaine, El Jadida, exécutaient de magistraux tours de danse durant près de deux heures qu’aura duré cette parade.

Et c’est en apothéose, et dans un décor tout de sons et de couleurs, en présence d’une affluence record venue de tous les coins de la région et du pays qu’a été officiellement ouverte jeudi 04/08/2016 dans la soirée, par le gouverneur d’El Jadida, M. Mouâad El Jamaï , qui a été accompagné de plusieurs personnalités et élus, ainsi que les autorités de la Deauville Marocaine, El Jadida. En choisissant pour cette parade, des artistes manipulant des marionnettes géantes déambulatoires, ainsi que les différentes troupes folkloriques marocaines (Dekka Marrakchia, Chikhates, Aissaoua, Gnaouas, enfants porteurs de drapeaux aux couleurs du festival…) pour donner le coup de starter à ce festival, les organisateurs ont voulu frapper fort d’entrée et faire aussi que dans ces nuits estivales de la Deauville Marocaine, El Jadida soit le berceau de la culture mondiale.

Vers 22 heures de ce 04/08/2016, sur la scène de l’hippodrome Princesse Lalla Malika,  les habitants d’El Jadida ainsi que les invités et les visiteurs ont passé des moments très agréables avec le chanteur  Walid Toufik et Tahour. Quant aux Azemmouris, ils avaient rendez-vous avec Najat Rajoui et GhaYounes Rbati. Et Bir Jdid, le public a passé de bons moments avec Saïd Moskir et les Frères Mernissi.

Par la suite, et entre les 05 et 6 août, plusieurs artistes de renom inscrits au programme se sont produits sur les scènes de la Sirène de l’Atlantique, El Jadida, la perle de l’Oued Oum Rbia, Azemmour et le Saint Hubert Chavent, Bir Jdid, où une pléiade de chanteurs marocains, libanais et algériens ont animé les soirée de ce festival, à l’instar de Hatim Ammor, Abdellah Daoudi, Fnaïre, Faudel, Ramy Lapache, Khadija Margoum, Hall Ghiwane, Khalid Bouâzzaoui, Sadrum Saïd Senhaji Cheb Kader et Abdelaziz Stati.

Inutile de décrire les affluences du public. Elles étaient inimaginables et inattendues à la fois. Le moment était magnifique. Mais pour bien décrire le reflet de cette ambiance sympathique et particulière de ce grand festival, il faut voir le public qui s’est enflammé quand le Petit Prince du Raï, Faudel a tenu à chanter, ces célèbres chansons telles que « Tellement N’Brick (Tellement je t’aime) », « Dis-moi », « Je veux vivre », « lbayda mon amour » « Ya rayeh », « Sidi hbibi », « Dor biha », « Shab lbaroud » et « Abdel kader ».

En somme, pour cette sixième édition du festival Jawhara, et dans les conditions que l’on sait, on peut dire que ce fut une entrée en matière réussie.

 D’autre part, outres les soirées musicales qui ont été  animées sur les scènes centrales; des ateliers artistiques, visant les jeunes, ont été animés par des artistes et ce, autour de l’art et de la musique et leur rôle dans la promotion de la culture dans notre pays; un air de jeux a été aménagé à Sidi Bouzid où les enfants ont pu se divertir avec une multitude d’activités comme les spectacles de clowns et de marionnettes et les gonflables.

El Jadida, berceau de la culture mondiale

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Jawhara, édifié à la force de la volonté et de la détermination de Mouâad El Jamaï, gouverneur de la province d’El Jadida et d’Abdelkrim Bencherki, président de l’Association des Doukkala qui ont agi sans cesse sur le terrain opérationnel pour permettre aux Doukkala et aux estivants de vivre de belles nuits colorées de rythmes et de sons multiples, symbolise un rêve qui est devenu réalité et lie dans une formidable symbiose, ces voix multiples, émergeant d’un patrimoine aussi riche que varié; et ce dans le but que Jawhara, en dépit des moyens insuffisants,  soit le creuset du dialogue des genres et des cultures de différents horizons.

El Jadida, Azemmour et Bir Jdidi furent aussi la joie et le rêve de tous ceux venus souvent de très loin pour vivre de formidables soirées qui ne s’achevèrent souvent que vers deux heures du matin marquées il est vrai par la touche professionnelle des membres du comité d’organisation tels que Nabil Krat, Abdelilah Jennane et Zakia Aalla.