Après son premier prix international de Pékin en Art Contemporain (l’Art de la Fusion) et qui avait nécessité 75 salles d’exposition et une moyenne de 10 artistes exposant dans chacune d’elles, avec une moyenne de 6 à 7 toiles chacun, Rachid Hanbali vient de faire à nouveau parler de lui, en s’adjugeant la seconde place cette fois-ci, de la prestigieuse revue anglaise The Artist, en avril 2014.
Connu pour sa peinture, qui a trouvé dans les Souks, les folklores les paysages d’Andalousie des sujets de choix, l’artiste n’a pas dérogé à la règle, cette fois encore, puisqu’il a été couronné pour sa toile « Scène d’un Souk de Marrakech. »
Des toiles d’où jaillit un savant dosage des couleurs, la maitrise des lumières, des formes, des fonds et qui parviennent à créer au final, une magnifique harmonie, que seuls une formation académique doublée d’un talent hors pair, sont capables de créer. C’est donc ce talent, cette quête de nouveautés, cette passion et cette persévérance qui viennent de lui valoir, il y a trois ans, le premier prix international de Pékin, et cette année encore, celui de l’illustre revue anglaise, The Artist.
Et si le talent de cet artiste néo- figuratif, est reconnu aujourd’hui dans les quatre coins du globe, c’est parce que ses œuvres parviennent à se distinguer et à capter l’attention partout où il expose. Dès ses débuts, il a évité de tomber dans le piège des toiles-cartes postales et su donner une direction propre à son pinceau et à se distinguer par la mise en place d’une atmosphère unique. L’artiste Rachid Hanbali s’est toujours arrangé, de façon à ne pas laisser sa formation académique le cantonner dans un registre restreint. Dans la majorité de ces toiles, il commence par déconstruire ses tableaux avant de les construire. Le résultat final est un mélange d’interprétations, de rêve et de nostalgie et chaque toile devient l’expression de ses états d’âme. On y trouve jusqu’au côté inconscient de son regard de petit môme et cette couleur ocre, si dominante dans le sud du Maroc.
Cette façon d’être, fait entrer l’artiste de plain pied dans la catégorie de peintres mus par la passion, dotés d’une grande capacité du travail et de patience. Des valeurs qui les poussent à reprendre l’œuvre, plusieurs fois, sans jamais se lasser ni se décourager, jusqu’à atteindre enfin l’aboutissement. Des toiles porteuses de sens et qui ne proposent que leur apparence, issue d’un monde intérieur.
Et le succès de sa dernière exposition à l’espace Médina Art Galery de Tanger vient de confirmer, encore une fois, que ce jeune peintre fait partie de ces artistes contemporains singuliers et dont l’œuvre chemine sereinement vers une notoriété internationale.
Rachid Hanbali est né à Sidi Ifni en 1970. Vit et travaille à Grenade depuis 19 ans. Lauréat de l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Tétouan et adepte de la peinture néo-figurative.
« Je suis doublement fier de remporté ce prix. Mes toiles représentaient aussi bien des paysages de mon pays natal (Maroc), que de ma ville d’adoption, celle où je vis et travaille (Grenade). »
« La peinture donne une âme à mon univers, des ailes à mon esprit, du vol à mon imagination, la raison à l’amour et le réconfort à ma douleur », confie l’artiste avant de partir…à la conquête d’autres horizons.