La chanteuse syrienne, Howaïda Youssef, enchantera certainement le public qui assistera à la soirée d’ouverture de la 7ème édition du Festival International Jawhara. Howaïda gratifiera donc, jeudi soir, 3 Août, le public de la scène d’El Jadida de ses tubes anciens et nouveaux à l’instar de « Aala mine», « Chway Chway », « Ghayeb », « Mabitakhoud Ghalwa », « M’andam Aaleik» et autres chansons de son riche répertoire qu’une assistance sûrement conquise n’aura pas manqué de reprendre en chœur. Elle interprétera aussi quelques chansons des pionniers du patrimoine syrien et libanais.

Coïncidant avec les festivités de la célébration de la Fête du Trône, la première soirée à El Jadida de cette 7ème édition du Festival International Jawhara sera 100% maroco-syrienne voyant la voix douce et mélodieuse de la chanteuse syrienne Howaïda Youssef et la voix légendaire de Maxime Karoutchi, le porte-flambeau de la musique traditionnelle marocaine, pour offrir au public une ouverture des plus mémorables.

Biographie de Howaïda Youssef

Howaida, de son vrai nom Howaïda Youssef, est une chanteuse syrienne dont chaque album est un succès. Née en 1977, elle était, enfant, membre de la chorale de son école avec laquelle elle se produit pour des fêtes locales.

En 1991, à Latakia, en Syrie, elle chante en duo avec le célèbre Dr Ramy Haddad, et se fait ainsi remarquer par un large public. Cinq ans plus tard, au festival d’Alep, elle chante une chanson traditionnelle syrienne, « M’andam Aaleik ». Cette performance est une véritable réussite pour la jeune artiste qui a maintenant assez de confiance en elle pour enregistrer ses propres morceaux.

Alors, en 1998, Howaida va signer avec le grand label saoudien Rotana et la chaîne ART, et enregistre d’abord « Aghrab », un opus très bien travaillé qui remporte le succès mérité. Aussi, deux ans plus tard, elle récidive avec « Nary », puis avec « Dalelny » en 2001. Mais à cause de quelques différends, elle n’a pas renouvelé son contrat avec cette société.

Les chansons présentes sur ces albums sont presque toutes tournées en clip vidéo, ce qui la rend populaire auprès de la jeune génération. En 2003, elle enregistre « Aala mine » puis c’est l’opus « Gany Tany » qui sort en 2005. Des productions qu’elle présente dans presque tous les pays du monde arabe, et en particulier au Maroc où elle est très appréciée.

Howaida a quitté momentanément la scène pour se consacrer davantage à la plus belle de ses compositions : la petite fille qu’elle venait de mettre au monde. Puis elle est revenue en force avec de merveilleuses chansons telles que «Âchkana », « Chou Hammi » et « Ahle Laghram », paroles de la poétesse Hayat Asbar, composition de Salim Salama et arrangement musical d’Omar Sebbagh.

Actuellement, Howaïda Youssef réside entre le Maroc et Beyrouth.

Biographie de Maxime Karoutchi

Né à Casablanca, Nissim de son vrai nom, vit dans une famille de musiciens spécialisés dans le style andalou. Très intéressé par les mélodies berbères, il apprend à jouer de l’orgue, instrument utilisé pendant les fêtes de famille. Il débute une formation dans l’ingénierie en mécanique, puis décide de quitter ce cursus, suite à l’obtention de son diplôme au Conservatoire National de Musique au Maroc.

Maxime Karoutchi accompagne son père, sous les encouragements de sa mère qui croit en lui. Son père préfère un autre métier pour son fils. Mais un soir de fête, il profite de l’absence de l’organisateur officiel pour jouer avec son père, qui, très surpris, se rend compte que Maxime est un garçon doué. Il s’inspire des prestations de nombreux musiciens qui viennent chez lui.

Maxime Karoutchi devient un ténor de la musique judéo-marocaine. Son objectif est la pérennisation de la musique andalouse. Ce fin connaisseur des musiques patrimoniales mais aussi modernes offre à ses fans des compositions musicales très poétiques et un style diversifié. Mais, en plus de l’Andalou, on peut découvrir parmi ses chansons des morceaux de Melhoun, Ayta, Nass El Ghiwane et de Charles Aznavour.