En recevant leurs factures d’eau, d’électricité et d’assainissement liquide, certains Jdidis ont cru à une erreur. Mais, pour la majorité des usagers, le total facturé était bien celui correspondant à leur consommation. Cependant, les usagers ont la nette conviction qu’il ya des dysfonctionnements au niveau du relevé de la consommation qu’ils ont imputés, en particulier, à l’irrégularité de la vérification des compteurs. Évidemment, les factures le seront autant, voire plus, suivant la date à laquelle les compteurs sont relevés chez chacun des usagers. ” Je ne m’attendais vraiment pas à ce montant!”, nous a déclaré une veuve avant de fondre en larmes.
Certains usagers affirment que leurs factures ne dépassaient pas 50 à 100 DH par mois, tandis qu’à l’heure actuelle, elles atteignent des sommes faramineuses, bien au dessus des moyens de ces familles modestes. Ces factures laissent donc un goût amer dans les foyers. Car elles ont du mal à passer chez les usagers qui ont subi 30 à 40% d’augmentation aggravée encore par la majoration du taux de TVA avec le changement de tranches.
Ainsi, plusieurs raisons peuvent être à l’origine du montant élevé de ces factures, dont notamment des anomalies de lecture dans certains quartiers : absence ou retard de lecture. Et que dit le conseil municipal? Rien! Sa passivité déconcertante et son silence assourdissant se font complices d’une anarchie dans le secteur faisant saigner à blanc des abonnés à la fois résignés et prisonniers du monopole du fournisseur d’eau et d’électricité qui se sent «légitimement » en position de force.
On veut bien croire que les tarifs son fixés par voie d’arrêtés ministériels, mais on sait que, parallèlement, une liberté est laissée aux distributeurs pour jouer sur les composantes dites para-tarifaires.
Pour la plupart des habitants, la cherté des factures est due au fait que les contrôleurs de la régie ne vérifient pas régulièrement les compteurs et d’une façon correcte et saine. «Les citoyens n’arrivent plus à supporter la cherté des factures d’eau et d’électricité. Il y a un dysfonctionnement au niveau du système de relevé des compteurs. Ce qui se traduit par un cumul de la consommation de plusieurs mois et qui conduit au passage à la tarification exigible pour la 3ème voire la 5ème tranche.», déclare un usager.
Maîtrise des sources d’énergies
Tous les ingénieurs et spécialistes de l’énergie sont unanimes à reconnaître que le futur de notre pays passera forcément demain par la maîtrise des sources d’énergies. Le nucléaire est cité comme incontournable pour le développement. Les sources d’énergie renouvelables comme le solaire, l’éolienne, le biogaz, etc…
Et si le Maroc veut parler d’émergence, il devra maîtriser forcément la question de l’énergie étant donné qu’il ne faut pas sous-estimer la question de l’énergie dans le développement global du pays. Dans ce contexte, le grand projet énergie du moment dans plusieurs pays, confrontés à la crise de l’énergie, est le bâtiment à énergie positive.
Le bâtiment à énergie positive est un bâtiment à très haute performance énergétique, fonctionnant avec des énergies renouvelables, qui est en capacité d’assurer ses propres besoins énergétiques, et de restituer son surplus de production d’énergie sur le réseau.