- التفاصيل
- المجموعة: Arts & culture
- الزيارات: 8848
Exposition des œuvres plastiques d’Abdelkrim El Azhar
à la Galerie Châïbia Talal, El Jadida
Du 8 au 30 novembre 2013, la galerie Châïbia Talal accueillera une exposition consacrée aux œuvres du grand artiste Abdelkrim El Azhar.
Abdelkrim El Azhar : Une référence incontournable de l’art plastique marocain
À l’occasion de la Nuit des Galeries, la Direction Régionale de la Culture de la Région Doukkala-Abda, organise du 8 au 30 novembre 2013, une exposition des œuvres plastiques d’Abdelkrim El Azhar, et qui aura lieu à la Galerie Châïbia Talal (Cité Portugaise-El Jadida).
Le vernissage de l’exposition artistique a eu lieu le vendredi 08 Novembre 2013 à 18h à la Galerie Châïbia Talal.
El Azhar et l’espace visuel
Graveur de formation Abdelkrim El Azhar compartimente souvent l’espace visuel en une série de zones répétées inlassablement, reflétant la segmentation qui fragmente le vécu visuel. Viennent alors s’y incruster des figures humaines, des signes, des symboles, des motifs figuratifs (œil, poisson, flèches …) qui peuplent cet univers dessiné minutieusement. Talisman de la vie, le tableau est le lieu d’une vision labyrinthique de l’univers. Tracé de la marge, inspiration des estampes, minimalisme des formes et des couleurs.
Les couleurs sont travaillées selon une contiguïté, la rupture, assurant le passage où le noir, le rouge et l’ocre s’érigent en couleurs de cette grotte de lumières.
La peinture d’El Azhar nous révèle une dimension qui fait de l’homme ce qu’il est : «un voyeur» qui interprète le monde qui l’entoure, qui se meut dans des situations d’après les signaux que lui envoie son organe visuel.
Tout est transparence dans la peinture d’El Azhar, des esquisses nerveuses et fermes des formes aux touches tâchées de ses couleurs. C’est l’univers angoissant qui, paradoxalement, a la particularité de nous apaiser. Tout va bien, l’œil monte la garde.
El Azhar, figure presque légendaire de la post- modernité
Né en 1954 à Azemmour, Abdelkrim El Azhar a fait des études à l’école des Beaux-Arts à Tétouan (1976-1979) puis dans les académies des Beaux-Arts, à Bruxelles (1979-1981) et à Liège (1981-1982), où il a effectué une formation de graveur. Plusieurs expositions ont été données au Maroc, en Belgique, en France, en Allemagne, en Turquie, en Egypte et aux U.S.A , et qui ont eu un retentissement médiatique qui a eu de l'effet sur l'image de l’artiste peintre Abdelkrim El Azhar (….) Et puis, après, l'artiste tente d'explorer d'autres voies d'expression (…) pour construire des messages phares éblouissants. Les résultas plastiques générés, sont plus qu'escomptés.
D'autres charges expressives sont à son actif, Abdelkrim El Azhar participe parallèlement et d'une manière active dans l'orientation et l'animation des projets culturels et artistiques…dans plusieurs villes marocaines.
Abdelkrim El Azhar n'épuise pas toutes ses ressources malgré les propos élogieux qui ont fait de lui un artiste incontournable de l’art plastique marocain.
Il est actuellement une figure presque légendaire de la post- modernité.
- التفاصيل
- المجموعة: Arts & culture
- الزيارات: 9591
C'est sûr, l'histoire de notre planète a été écrite à cheval...Peut-on imaginer un seul instant la destinée d'Hannibal, de Jules César, de Genghis Khan, d'Attila, de Massinissa, de Tarik Ibn Ziyad, de Napoléon, de tous les grands conquérants qui ont jalonné l'Histoire universelle, sans leurs chevaux ? Le cheval a été de toutes les guerres, de toutes les conquêtes, de toutes les croisades.
C'est à cheval que les chrétiens sont partis d'Europe pour défendre le tombeau du Christ en Palestine, c'est à cheval que les combattants du Prophète Mahomet sont allés répandre la Nouvelle de l'Islam à travers le monde. Et c'est sous la pression des dizaines de milliers de cavaliers maures, venus de tout le Maroc à l'appel du sultan Mohamed Abdallah que le 11 mars 1769, que les soldats portugais abandonnèrent l'imprenable forteresse de Mazagão, devenue depuis la belle El Jadida. Et c'est dans tous ces combats, sous les flèches, les boulets ou les balles, que le cheval a acquis ses lettres de noblesse. D'un courage sans limite, il avancera toujours, ne reculera jamais, bravant le feu ou le froid.
La tradition du cheval existe bel et bien à El Jadida. C'est, un patrimoine inéluctable qui fait partie intégrante du paysage doukkali.
Elle est le fruit d'un métier, accumulé depuis de longues décennies durant, et où se mêlent l'agricole, l'économique, le culturel et l'environnemental. Plus qu'un élevage, c'est une vocation revendiquée par les habitants qui en ont fait un levier de développement. Les moussems et les fêtes sont l'occasion d'étaler le savoir accumulé. Celui de Moulay Abdellah Amghar l'est tout particulièrement en raison du nombre de cavaliers qu'il draine. Espace festif où le cheval est la vedette par excellence.
Le cheval est aussi le plus bel étendard de la paix...On offre un cheval comme un bijou sacré ! Ainsi, le sultan du Maroc avait-il offert un cheval au roi de France Louis XIV en signe d'amitié...Tous les souverains européens en recevaient, du Maroc ou d'autres pays d'Afrique du Nord ou du Moyen-Orient.
La grande diplomatie mondiale est émaillée de scènes identiques ! Aujourd'hui, la reine d'Angleterre apparaît en public, lors d'évènements solennels, en carrosse doré tiré par les plus beaux chevaux de son royaume...Elle se passionne de courses hippiques, tout comme le roi d'Espagne. Quant au souverain du Maroc, à l'occasion de la fête du Trône, il reçoit le serment d'allégeance (la Ba'yâ) des divers représentants des populations du royaume, sur un cheval revêtu des plus beaux harnais...Et c'est toujours une cérémonie d'une exceptionnelle splendeur.
Pourrions-nous imaginer, enfin, nos campagnes sans le compagnon indispensable du fellah, ce cheval qui aidera aux labours des champs et aux récoltes des moissons ? Pourrions-nous également imaginer un Maroc sans moussem et sans fantasia... accompagnée généralement de l'aïta, cette musique rythmée au bruit des sabots des chevaux !
Le roi Hassan II a bien résumé cette relation entre le cheval et le Marocain, dans son livre «Le Défi» : «Le cheval fait partie de notre civilisation, de notre culture et de notre famille...». C'est ce même et grand intérêt que porte au cheval son successeur, le Roi Mohammed VI en accordant son Haut Patronage au salon international du cheval d'El Jadida. Un tel choix s'explique, non seulement parce que la région des Doukkala-Abda possède d'importantes richesses naturelles, mais aussi parce qu'elle a été toujours le fief du cheval.
La Tbourida, un patrimoine culturel
La race équine, aristocrate et fière, irradie le prestige de la province qui en compte, aujourd'hui, 2.400 têtes. La race arabe barbe, y domine outrageusement avec 95%. Les 5% restant sont des pur-sang anglais ou arabe. L'infrastructure hippique, en découlant, hisse la province au rang de grand centre d'élevage chevalin du royaume.
La ville dispose en effet d'un haras de quatre stations de monte (Aounate, Chtouka, Ouled Frej et Zmamra) dans lesquelles s'activent 35 palefreniers, 14 techniciens et 2 cadres, d'un centre d'insémination artificielle et d'un hippodrome. Cette culture équine fait du Maroc le principal foyer d'élevage du cheval au Maghreb .Le nombre de têtes s'élève à 160.000, avec une prédominance du cheval barbe qui représente 50% de l'espèce élevée.
La Tbourida est, sans nul doute, une composante essentielle du patrimoine culturel marocain. Cet art ancestral, autrement appelé fantasia, illustre les valeurs d'honneur, de respect, de courage, de dépassement de soi et d'excellence. Des valeurs qu'il convient aujourd'hui de transmettre aux jeunes générations. Dans le Grand El Jadida, La Tbourida est un patrimoine culturel enraciné dans ses us et coutumes. C'est une tradition, à la fois, tribale, rurale et religieuse. Elle est pratiquée pour fêter les moussems (fête des semailles, de la moisson) et pour célébrer un marabout. Dans ces tribus, les habitants lui vouent un véritable culte comme le meilleur ami de l'homme.
Si dans certaines localités, cette tradition est au point mort pour des raisons purement organisationnelles et techniques, mais non par un manque de ses adeptes et pratiquants, la région, en général, vit, à l'instar du moussem de Moulay Abdellah, de grands festivals de Tbourida. Cependant, on ne peut être étonné de voir, après les moussems ressuscités, de voir renaître ceux d'Ouled Frej, d'El Aounate, de Mettouh, de Sidi Abed et de celui de Sidi Moussa à El Jadida. Les autorités provinciales et culturelles accordent, désormais, un vif intérêt à cet art équestre pour d'un côté sauvegarder une tradition séculaire et pour, d'un autre, en faire un levier de développement économique et touristique des cités et centres ruraux des Doukkala.Il suffit que les ministères de l'Agriculture et du Tourisme s'impliquent dans une politique promotinnelle d'une tradition dont la renommée dépasse nos frontières. Si le cheval, au cours des anciennes civilisations, était, seulement, un outil au service de l'homme pour le transport et pour la guerre, son rôle, aujourd'hui, a changé.
Il est une pièce maitresse des loisirs et des compétitions. Au Grand El Jadida, le cheval fait partie intégrante de la culture populaire depuis des siècles. Il est la fierté de toutes les tribus. A tel point que la fête annuelle des Moussems, organisés d'habitude en été après la saison de moisson, ne peut pas être conçue sans la présence du cheval et de la Fantasia. Et c'est pour cette raison que l'Etat s'est chargé de l'élevage et de la promotion du cheval. La création de la Fédération royale marocaine des sports équestres avait, tout d'abord, comme objectif principal la promotion et l'amélioration de la race équine. Cette initiative a permis au Maroc de jouir d'une crédibilité de taille en matière de chevaux de race. Les particuliers ne sont pas en reste puisque l'élevage de chevaux est devenu une industrie qui peut rapporter. L'organisation d'un Salon annuel du cheval à El Jadida reflète cette tendance où le traditionnel et le moderne se côtoient. Pour se faire une idée sur la masse apportée annuellement par le secteur privé, selon un membre de l'Association des éleveurs de la région, elle est de l'ordre de 216 millions de dirhams. Mais, ils jugent que cela est insuffisant pour se mettre au niveau de l'International.
L'élevage de chevaux au Maroc, d'une manière générale, fait l'objet d'un intérêt spécial qui se traduit par la mise en place d'une stratégie nationale élaborée de concert avec toutes les parties concernées.
Développement de la reproduction équine
Notamment la Fédération royale marocaine des sports équestres, la Société royale d'encouragement du cheval et les associations des éleveurs de chevaux. Cette stratégie a pour objectifs de développer la reproduction de chevaux, surtout ceux de race marocaine, d'encourager leur usage dans les domaines de cavalerie traditionnelle et moderne, dans les courses hippiques et dans le tourisme équestre, de promouvoir les sports équestres et en assurer la plus large diffusion possible, de préserver les valeurs et les vertus de l'équitation et d'améliorer l'organisation et la structuration de la filière. Le cheval est, incontestablement, une composante essentielle du patrimoine culturel et identitaire marocain. Mais, il est, également, un levier à fort potentiel en matière de développement socio-économique. Et en raison de la mécanisation et de la raréfaction de ses usages au Maroc, le cheval voit sa population se décliner d'année en année. En effet, la population équine était en net déclin. Et si cette tendance avait perduré, le cheptel équin marocain, qui était évalué à quelques 160.000 chevaux, devait se réduire à 15.000 têtes d'ici l'an 2020.
Fort de ce constat, le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime avait décidé d'initier un plan de travail global visant la revalorisation du rôle du cheval dans notre pays. Confié à la Société royale d'encouragement du cheval, véritable pivot de la filière équine marocaine, et intitulé stratégie nationale pour la filière équine, ce plan décennal ambitionne de doubler la contribution de la filière cheval au PIB national d'ici l'an 2020 à travers un certain nombre d'actions et de mesures chiffrées et ciblées. Une fois traduites sur le terrain, ces mesures auront un impact socio-économique direct et palpable qui ne manquerait pas d'influer sur le rôle et la perception du cheval au Maroc. La stratégie nationale pour la filière avait prévu d'augmenter le nombre d'emplois directs et indirects générés par la filière équine de 6.500 à plus de 9.000 en 2020. Tandis que la contribution de la filière équine au PIB national qui se chiffrait en 2009 à 4.7 milliards de dirhams devrait atteindre en 2020 les 7 milliards. Enfin, la contribution de la filière aux recettes fiscales de l'Etat au titre de la TVA devrait passer de 700 millions de dirhams (en 2009) à quelque 1,1 milliard de dirhams à l'horizon 2020.
Une fois traduites sur le terrain, les actions et mesures programmées dans le cadre de la nouvelle stratégie, dont certaines sont déjà engagées, participeront au renforcement de la durabilité, des performances et de la compétitivité d'une filière équine marocaine désormais au galop. En attendant, plusieurs actions programmées dans le cadre de la nouvelle stratégie sont déjà en cours d'application.
La filière équine marocaine a bel et bien entamé son galop.
- التفاصيل
- المجموعة: Arts & culture
- الزيارات: 7916
Déjà que les conditions de travail et la situation économique, d’une majorité de nos artistes n’est pas reluisante, si on y joint, en plus le clientélisme, le favoritisme… cet état des choses, en devient vite quasi insoutenable.
En effet, La région d’El Jadida-Azemmour qui a vu naitre et grandir, une belle pléiade d’artistes en son sein: Habbouli, Dibaji, El Azhar, El Aadi, Zoubir, El Amine… et on en passe et pas des moindres, est entrain de se montrer aujourd’hui ingrate à l’égard de certains d’entre ses enfants.
Des artistes marginalisés, délaissés et totalement ignorés, sont victimes de leur franc-parler et de leur refus à devenir des béni oui-oui, applaudissant à la demande et répondant au doigt et à l’œil.
Ces « parias » sont écartés automatiquement et à chaque fois, des manifestations culturelles organisées par ou en collaboration avec « notre » délégation régionale de la culture.
Ces artistes clament aujourd’hui, haut et fort, que la Maison de L’artiste (Dar Al Fannane), sise à l’intérieur de la cité portugaise et qui bénéficie d’une vue imprenable sur mer, soit devenue « la Maison Zoubir », par allusion à ce lieu squatté depuis des années par cet artiste. Ce dernier continue à y faire la pluie et le beau temps, invitant qui il veut et quand il veut, avec la bénédiction et la complicité totale et garantie des composantes culturelles locales.
Pourquoi lui et pas un organisme, se demandent-ils ? Pourquoi lui et pas un autre artiste? A-t-il été élu par quelqu’un, si oui, par qui ? Et s’il est tout simplement imposé de force, cet état de chose, selon eux, ne peut plus durer.
Un arbitraire, parait-il, qui dure et perdure, et que les autres artistes ont de plus en plus du mal à continuer de gober.
N’est-ce pas lui, se demandent-ils encore, qui établit les listes des artistes devant participer à la majorité des expositions, chapeautées par la délégation régionale de la culture ?
Sur quels critères ? Et en quoi est-il meilleur que les autres artistes, de renommée pourtant nationale et internationale, pour le faire ?
Le gouverneur d’El-Jadida M. Mouâd Jamiî, se doit de mener une enquête au sujet de certains abus de pouvoir et plus particulièrement, à propos de cette Maison de l’Artiste, un bien public, mais squatté contre tout entendement et tout bon sens, par un seul artiste.
- التفاصيل
- المجموعة: Arts & culture
- الزيارات: 8728
La ville d’El Jadida vient d’assister à l’organisation de la 3ème édition des Journées Cinématographiques « Internationales » des doukkala, du 24 au 27 octobre. Un festival qui a donc duré quatre jours, mais sans, à aucun moment, apporter à la ville, l’animation et le divertissement tant escomptés.
3ème édition dans une ville sans le moindre cinéma. 3ème édition d’un festival dont la 1ère n’a pas eu lieu…tout en étant comptée…prestige et « crédibilité » obligent.
Des conférences, des débats et des projections qui se sont déroulés presque en catimini et pour lesquels l’accès a été si sélectif et si fermé que l’on devait se pincer pour se convaincre qu’on est bel et bien dans des espaces, dits d’échange et de culture. Et pour quelle finalité, si les mêmes « têtes d’affiche » continuent à se rencontrer, un peu partout, pour se raconter encore et encore la même rengaine ?
Un rendez-vous qui devait constituer l’occasion idoine pour assister, à des discussions et échanges enrichissants, d’accoucher d’idées éclairées et éclairantes, tout en soulignant si possible, l’ouverture des esprits et la lucidité des analyses, devant caractériser animateurs et participants.
Comment peut-on user, pour ne pas dire abuser, et sans vergogne, de l’argent du contribuable, sans apporter cette animation et ce petit plus, à même de faire oublier aux habitants, la grisaille de leur train-train quotidien ?
Comment ne pas profiter de l’occasion offerte, pour essayer de donner un coup de pouce au 7ème art et à la culture en général, dans la région des Doukkala et un peu partout dans le pays ?
Sinon, les citoyens auront l’impression de financer des festivals fantômes !!! Car àqui s’adressent ces rencontres et ces projections ?
Et pourquoi chercher à tout prix de cataloguer un tel festival « d’International » ? Une appellation vague. On aurait dit, fourre-tout. Pourvu qu’au final, on impressionne et surtout que les subventions suivent !
A côté du festival du cinéma africain (Khouribga), du cinéma d’auteurs (Rabat), du film de femmes (Salé)… El Jadida avait une carte à jouer, en innovant et en essayant de baliser son propre chemin par une focalisation sur un volet précis.
Une hirondelle n’a jamais fait le printemps et la projection d’un film maghrébin ou deux, ne peut rendre le festival « International » pour autant….Une façon comme une autre de Danser avec les loups, pardon…avec les mots !!!
Si El-Jadida vient s’ajouter, à son tour, à toute cette panoplie des autres villes marocaines qui organisent des festivals de cinéma, sans en posséder une, rappelons au mois qu’il relève du devoir des communes de créer les infrastructures nécessaires à l’épanouissement des citoyens : salles de théâtre, lieux de loisirs, conservatoires de musique, bibliothèques, terrains de sport etc.
La Charte Communale prévoit dans son Article 35 : « Le conseil règle par ses délibérations les affaires de la commune. A cet effet, il décide des mesures à prendre pour assurer le développement économiques, social et culturel de la commune. » C’est ainsi qu’on investit dans l’humain.
Ces infrastructures ne doivent pas être considérées comme un luxe et détournées de leur but principal à savoir, un moyen d’éducation et d’épanouissement tant pour l’enfant que pour l’adulte.
Le ludique est un excellent moyen pédagogique pour la maturité du citoyen, car « on ne nait pas citoyen, on le devient. » Baruch Spinoza
- التفاصيل
- المجموعة: Arts & culture
- الزيارات: 9106
Une journée d’information au sujet de la 3ème édition du festival ‘’Journées Cinématographiques internationales des Doukkala’’, prévue du 24 au 27 octobre, sous le thème ’’Cinéma et Musique’’ s’est tenue dernièrement au Mazagan Beach Resort.
D’après ses organisateurs, ce festival vise, à encourager l’Art et la Culture cinématographique dans la capitale des Doukkala et ses régions, en dépit de l’inexistence de la moindre salle de cinéma dans ce coin du Royaume.
La 1ère édition du festival avait pour thème ’’cinéma et littérature’’ ; quant à la 2ème de l’année dernière et à la 3ème qui aura lieu cette année, on a opté pour le même thème ’’ Cinéma et Musique’’. Une réitération due au constat, qu’une seule édition sur le thème, « Cinéma et Musique » n’était pas suffisante ? pour marquer le profond lien existant entre les deux arts, d’après le comité organisateur.
Un hommage sera rendu au chanteur Abdelouahab Doukkali, en marge de cette manifestation. Un artiste qui ne se sent nullement étranger au 7ème art, puisqu’il en a tenu plusieurs rôles par le passé : ‘’Vaincre pour vivre’’, « Al Hayato Kifah »…sans oublier ses multiples compositions de musiques de films… et ses origines doukkalies (El Äounate) qui ne sont pas pour déplaire…
- التفاصيل
- المجموعة: Arts & culture
- الزيارات: 8781
Noureddine Benouakkas n’est autre que le vice champion d’Arabs got talent. A l’époque il avait magnifiquement peint, le portrait d’Abdelhalim Hafed et en à peine, une dizaine de minutes. Et lors de la VI édition du salon du cheval, ses toiles, ont offert aux visiteurs toute la panoplie de la Tbourida et du cavalier marocains.
On y voyait ces regards fiers, ce port altier, cette poussière et cette fumée sous un soleil couchant ; des fusils damasquinés, des poires à poudre, des poignards, des burnous, des baudriers, des bottes de cuir…
Une exposition d’une beauté indicible, faisant ressortir toute l’étendue d’un volet de notre culture.
Des toiles où les équipements liés à la pratique équestres étaient d’une beauté et d’une finesse dignes de cette légende qui leur est allouée et des ambiances surchauffées qu’ils parvenaient à nous faire imaginer.
Spectaculaires et belles, les cavalcades sont aussi à l’image de l’amour particulier que les marocains éprouvent à l’égard de la plus noble des conquêtes de l’Homme : le cheval.
Est-ce là une reconstitution inconsciente des charges héroïques menées par nos ancêtres jadis contre tous les envahisseurs ?
Quoi qu’il en soit, le visiteur se trouve admiratif devant le talent de cet artiste et baignant dans une atmosphère particulière. Il devine aisément ces senteurs âcres de la poudre, ce son des sabots lancés au galop, ces youyous des femmes, ces instructions lancées par le Allem (sorte de leader de chaque Sorba) à l’intention des autres cavaliers et puis les sons émanant de cette Aita jouée comme en arrière plan ….
Tous les ingrédients nécessaires sont là, pour pousser le spectateur à se reconstituer des airs de fêtes d’antan, à replonger dans cette culture qui est la sienne et qui fait sa fierté.
Une exposition tout à l’honneur des chevaux, des cavaliers et d’une tradition culturelle ancestrale unique au monde.
Les couleurs choisies sont chaudes : l’ocre, le rougeâtre, le jaune, le bleu-verdâtre. Ils expriment la gaieté et reflètent le Maroc.
« Le cheval pour moi reste lié à l’action, à cette poussière soulevée par les galops des sorbas. A ces couchers du soleil, aux jeux de l’ombre et de la lumière qui en résulte et qui donne libre cours au rêve et à la subjectivité de l’artiste.
Ce sont là autant d’images et de schèmes ancrés dans mon inconscient d’enfant mazaganais, habitué aux Moussems et à la Tbaourida. »
Un grand bravo à ce peintre doukkali, qui avec Habbouli, Dibaji, El Azhar, Zoubir, Bouânani, Abdelouadoud…sont entrain de redorer le blason d’une culture régionale, naguère, des plus luisants.
- التفاصيل
- المجموعة: Arts & culture
- الزيارات: 9365
Après un recueil de poésie, Etreintes creuses, et un autre de nouvelles, Il faut assassiner la peinture, parus respectivement aux éditions Aïni Bennaï en 2001etaux éditions l’Harmattan en 2004. Youssef Wahboun vient d’innover une fois encore, en ajoutantà son registre littéraire, ce troisièmeroman:Trois jours et Le Néant.
C’est l’histoire d’un conseiller ministériel dévergondé, désigné tout au long du roman par un "tu" ambigu. Un homme résidant presque à l’intérieur du palais royal, ce qui le faisait passer pour riche, alors qu’en réalité, il n’était pas plus avancé que la majorité de ceux qui l’enviaient.
Piégé entre un présent implacable et des souvenirs qui l’empêchent de vivre, il est en constante recherche d’un homme qu’’il surnomme le Néant.
Quête chimérique ? Obsession ? Toujours est-il, que cette fixation est telle, que l’amour indéfectible qu’éprouve une femme pour lui, n’arrive pas à le consoler, ne serait-ce qu’un tant soit peu, de cette "souffrance coupable" qui le poursuit partout où il va.
Un cercle vicieux, devenu piège, son piège et son enfer. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais force est de constater que chacune de ses tentatives de fuite est non seulement couronné d’échec, mais semble plutôt le rapprocher et à chaque fois, un peu plus de l’abîme.
Dans Trois jours et le Néant, paru aux éditions Marsam, le lecteur est presque happé, aspiré dès les premières pages. Il y trouve aussi bien ce parfum des palais et de leurs légendaires mille et une nuits, que ce côté, mi comique, mi dramatique à la Samuel Becket et son, En attendant Godot. A cela, s’y ajoute une focalisation interne du protagoniste, qui permet au lecteur de ressentir, au fur et à mesure des mésaventures vécues par son héros, les angoisses de ce dernier, son spleen et son mal de vivre .
L’auteur maintient avec brio l’attente et toute l’attention du lecteur en éveil. Grâce à unlyrisme déjanté et un humour subtil dont il use à volonté et plus particulièrement lors des situations émouvantes, il parvient à jouer avec son lecteur, l’attirant vers des terrains qui lui sont plutôt familiers, pour mieux se déjouer de lui, l’instant d’après. Ce en otage malgré lui et reste scotché à l’histoire jusqu’aux dernières lignes, comme un hypnotisé à qui on a fait perdre, toute notion du temps.
Ce roman met en exergue, la formule d’Henri Michaux: "Naître est un péché, vivre est une expiation. Ecrire est un tissu d’excuses".
Youssef Wahboun a soutenu deux thèses universitaires, à mi-chemin entre l’histoire de l’art et l’esthétique comparée. Deux disciplines qu’il enseigne à l’Université Mohammed V-Agdal de Rabat. Il est aussi artiste peintre et collaborateur au magazine d’art contemporain Diptyk. Auteur de plusieurs réflexions sur la littérature et la peinture en Occident et au Maghreb, il donne régulièrement, au Maroc et à l’étranger, des conférences sur la correspondance des arts et sur l’art contemporain au Maroc.
- التفاصيل
- المجموعة: Arts & culture
- الزيارات: 9812
Manifestation de grande envergure, le Salon du Cheval d’El Jadida enrichit sa tenue en y ajoutant un nouvel arc à cet évènement. Il faut dire qu’en plus de son caractère sportif, il est à la fois un lieu de rencontre culturelle et artistique.
C’est un rendez-vous d’éleveurs de chevaux, de cavaliers, d’artisans ayant trait au cheval, d’opérateurs dans le domaine équestre, mais aussi une occasion de rencontrer des peintres, des photographes et des sculpteurs qui exposent le meilleur de leurs réalisations.
Nous avons noté qu’outre les peintres les plus représentatifs, qui s’investissent dans la thématique du cheval, d’autres artistes ont créé spécialement pour l’occasion des œuvres en rapport avec le sujet.
Six éditions passées et un Salon qui compte déjà parmi les plus importantes manifestations du calendrier national.
La preuve de cette estime et de cette notoriété dans le milieu de l’art, en est la présence de pas moins de trente artistes venus y exposer leurs œuvres, du 02 au 06 octobre : Hassan El Glaoui, M’Hamed Boussaboune, Hiba et Ghita Khamlichi, Larbi Belcadi, Bachir Ben Allal, Said Housbane,Aita Benyakhlef,Aimé Kakon, Abdelhamid Kalmoune, Rajae Atlassi, Meryem Chraibi, Abdelkrim Al Azhar, Mustapha rhommani, Noureddine Ben Ouakkas, Mustapha Meskine, Abdelbassit Bendahmane, Nowman Zinbi, Abdellatif Zine …
Ils ont ajouté au Salon, cette ode tonifiante de bien-être et de rêve enveloppant l’atmosphère de douceur. Le visiteur est comme happé par toute cette beauté, cette diversité des œuvres exposées, offerte aux regards d’un public cosmopolite.
Toiles, photos, sculptures…offraient aux visiteurs toute la panoplie de la Tbourida et du cavalier marocains.
Parmi les artistes-peintres exposants, nous avons choisi de vous parler d’Abdellah Dibaji, né en 1952 à Azemmour, mais vit et travaille à El-Jadida.
Abdellah Dibaji est un artiste qui peint par à-coups, une gestualité qui se déploie sur la toile. Un peu impressionniste, un peu fauviste, il « travaille apparemment sur l’espace vide d’une ville : murs, portes et fenêtres. Derrière cette représentation géométrique et abstraite, le peintre interroge la couleur avec une tonalité ni froide ni chaude, mais mesurée et rythmée. Rythme progressif, avançant par touches émotives presque cachées, mais subtiles. »
Abdellah Dibaji parcourt la ville marocaine en général et celle qui l’a vu grandir en particulier, en prospectant son imaginaire citadin. Il nous en transmet ses rumeurs, ses mouvements, ses lumières, multipliant les plans en autant de séquences spectaculaires. Portes, fenêtres, rues et surtout cette foule humaine omniprésente évoquent ses préoccupations, nous laissant entrevoir l’autre face de la réalité, une réalité que nous occulte le quotidien. Une palette de couleurs fortes et denses, des touches tantôt vives, tantôt adoucies, toujours délicates, soutenues par un graphisme conséquent, font de chaque toile une œuvre forte, dénuée de tout pittoresque.
Un grand bravo donc à ces exposants et un grand merci aux organisateurs, car à travers cette manifestation, non seulement ils enrichissent ce salon, mais surtout contribuent également au développement et à l’épanouissement de l’art, dans le pays en général et dans la capitale des doukkala en particulier.
- التفاصيل
- المجموعة: Arts & culture
- الزيارات: 8886
Un prix littéraire prestigieux vient d’être attribué en Suisse à Maria Zaki et Jacques Herman pour leur recueil de poèmes entrecroisés « Et un ciel dans un pétale de rose », recueil publié en avril 2013 chez l’Harmattan à Paris. C’est le Prix des Ecrivains Valaisans 2013. Ils ont reçu ce prix le 28 Septembre 2013 à 16 heures dans la Salle Supersaxo à Sion, de la main de Jacques Tornay, Président de la Société des Ecrivains Valaisans et poète suisse de grande renommée.
« Et un ciel dans un pétale de rose » est un très beau recueil où il y a tout ce qui rend une poésie sublime : le choix des mots, l’image, la substance et la musique. Un livre où les deux poètes se sont livrés à un exercice original, inédit et innovateur en entrecroisant leurs poèmes sans les signer laissant ainsi la voix de la poésie prendre le dessus sur leur propre voix et montrant que la poésie dépasse les frontières, les sexes et les cultures. Ils invitent le lecteur à « Un voyage au cœur des mots entre deux poètes contemporains. Deux regards sur le monde, féminin, masculin, africain, européen. »
Nous pouvons donc affirmer que le caractère universel de la poésie se confirme belle et bien dans ce livre et que les voyageurs (les lecteurs), dont je fais partie d’ailleurs, ont été charmés et absolument satisfaits du voyage.
Nous pouvons enfin dire que l’année 2013 est une année porte-bonheur pour notre poétesse Jdidie, Maria Zaki, puisqu’elle a été honorée deux fois : d’abord le Prix Naji Naaman de créativité au Liban, puis ce second prix littéraire en Suisse.
- التفاصيل
- المجموعة: Arts & culture
- الزيارات: 9082
Si le salon du cheval, organisé cette année du 02 au 06 octobre à El Jadida, met en exergue, et à chaque édition, l'ancrage de la culture équine au Maroc, il ne manque pas sur un autre registre, de souligner le danger qui la menace et qui se profile clairement à l'horizon au fur et à mesure de l'écoulement du temps, favorisé en cela par la mécanisation et la raréfaction de ses usagers dans notre société.
Par ailleurs, le cheval reste toujours présent dans le travail agricole, spécialement pour les petites et les moyennes exploitations agricoles et également un moyen de locomotion indispensable dans les régions reculées et montagneuses. C'est une composante essentielle du patrimoine culturel et identitaire marocain, ainsi qu'un levier à fort potentiel en matière de développement socio-économique.
Mais aujourd'hui, le cheval voit sa population décliner et pour pallier à cela, un certain nombre d'actions et de mesures chiffrées et ciblées ont été programmées d'ici l'an 2020. Car au Maroc, le cheval jouit depuis des temps immémoriaux d'une place privilégiée dans l'imaginaire collectif.
Composante essentielle de l'identité culturelle et religieuse marocaine, il continue à être considéré comme un motif de fierté et d'affirmation identitaire.
Cet attachement des marocains au cheval est palpable au quotidien. Plus qu'un simple moyen de locomotion et d'apparat, le cheval continue à être un acteur majeur des fêtes populaires, ainsi que des cérémonies religieuses et politiques. Cérémonie d'allégeance (Bey‘a), moussems, mariages… le cheval est en effet omniprésent dans la vie des marocains.
Paradoxalement, un constat s'impose : la population équine est en net déclin au Maroc et si cette tendance perdure dans le court et moyen termes, le cheptel équin marocain, évalué aujourd'hui à quelques 160.000 chevaux, devrait se réduire de 15.000 têtes d'ici l'an 2020.
Face à une mécanisation galopante qui menace à moyen terme les usages traditionnels notamment dans le transport et l'agriculture (Ces usages traditionnels concernent, aujourd'hui, la majorité de la population chevaline nationale), il importe de promouvoir à grande échelle des usages modernes du cheval afin d'éviter sa disparition progressive du paysage marocain.
La voie de la reconversion du cheval de son rôle traditionnel vers des usages modernes passe par la démocratisation de l'accès au cheval à travers la création et le renforcement d'activités à fort potentiel de croissance telles que : les sports et les loisirs équestres, le tourisme équestre, les arts équestres…
En multipliant les débouchés et en créant de la richesse, ces nouveaux usages auront un impact direct sur la sauvegarde du cheval en général et de la race barbe en particulier, en tant qu'élément majeur de notre patrimoine culturel.
Cet encouragement s'inscrit dans un objectif ambitieux visant le développement du potentiel patrimonial (tbourida), récréatif (sports, loisirs et arts équestres) et financier (tourisme…) de la filière équine.
الصفحة 24 من 25