Certains se savaient malades : cholestérol, maladies cardio-vasculaires, diabète,  tension...mais en cette fête de l’Aid, ils ont eu du mal à respecter convenablement leurs régimes et éviter  les écarts.

Trop de plats appétissants, d’invitations persistantes à goûter de ceci ou cela, de diner tardif…font que les corps et la santé des gens, déjà malades parfois, sont  mis à rude épreuve.

Lorsque nous avons fait le tour des urgences d’El Jadida, deux jours après l’Aid, nous avons été estomaqués par tous ces patients qui se tordaient de douleur, qui semblaient souffrir le martyre et parfois, dans  des états comatiques !

Les urgences de l’hôpital Mohamed V et ceux des autres cliniques sont toutes submergées de malades. C’est à croire qu’une quelconque catastrophe naturelle vient de frapper la ville!

C’est une grande activité qui règne au sein des urgences et qui contraste totalement avec ce calme « bienfaisant » qui  régne actuellement dans les quatre coins de la ville.

Tant de dégâts, de vies en danger de mort…pour un mouton égorgé et quelques jours de « fêtes ».

Ces drames qui se répètent chaque année en pareil événement, viennent nous rappeler comme à chaque fois, ce manque de savoir-faire, pour ne pas dire de savoir vivre, d’une grande partie de la population.

Tant de malheur, pour quelques kilos de viande… et des fêtes  transformés  en drame.