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Sécurité routière : Un plan
d’action pour la période estivale
Le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a présidé mercredi dernier à Rabat une réunion du Comité interministériel chargé de la sécurité routière. À cette occasion, le ministre délégué auprès du ministre de l'Équipement, du transport et de la logistique, chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, a exposé le plan d'action dans le domaine de la sécurité routière pour la période de l'été 2014, une période des plus meurtrières s’agissant des accidents de la circulation puisqu’elle enregistre jusqu’à 30% du l’ensemble des décès sur la route.
C’est la raison pour laquelle une batterie de mesures, élaborées par le département du transport, en collaboration avec l'ensemble des intervenants pour la période estivale, a été examinée. Elle porte notamment sur l'intensification des contrôles de vitesse par radar et la mise en œuvre du contrôle de la conduite sous l'effet de l'alcool, ainsi que le déploiement de campagnes de sensibilisation. Selon la MAP, les mesures concernent également l'intensification de la surveillance du respect du Code de la route en milieu urbain, le renforcement des axes routiers identifiés au niveau du Plan de contrôle routier, pendant la période d'été, par des unités de premiers secours, en plus de l'entretien des panneaux de signalisation.
Les membres du Comité ont examiné également le programme relatif aux équipements de la sécurité routière pour la période 2014-2018, qui vise à améliorer le niveau de sécurité de l'infrastructure routière et qui constitue un élément principal en faveur de l'élaboration de la stratégie nationale intégrée de la sécurité routière. Ils ont également passé en revue les grandes lignes de la campagne de communication du comité national de prévention des accidents de la circulation pour la période estivale.
Intervenant à cette occasion, le Chef du gouvernement a insisté sur l’importance de la responsabilité de l'ensemble des parties concernées par la sécurité routière dans la lutte contre les accidents de la circulation. À l'issue de cette réunion, le Chef du gouvernement a appelé le Comité permanent de la sécurité routière à élaborer un plan d'action détaillé avec des indicateurs et des délais de réalisation précis. Ce plan devrait être examiné lors de la prochaine réunion du Comité interministériel chargé de la sécurité routière. Il a ajouté que le recul des indicateurs des accidents de la circulation, enregistré en 2013, bien qu'il soit source d'optimisme en ce sens qu'il renseigne sur la possibilité de réduire les accidents, devrait s'accompagner d'une approche et de solutions innovantes en vue d'assurer une sécurité routière efficiente.
À l'issue de la réunion, M. Benkirane a appelé le Comité permanent de la sécurité routière à élaborer un plan d'action détaillé avec des indicateurs et des délais de réalisation précis, lequel plan sera examiné lors de la prochaine réunion du Comité interministériel chargé de la sécurité routière.
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Sur fond de divisions au sein de la sphère partisane
Lancement des concertations autour des futures échéances électorales
Les élections régionales et communales devront avoir lieu dans une année (en juin 2015). À cette fin, le Chef du gouvernement a entamé, hier, les premières concertations avec les formations politiques représentées au Parlement, honorant ainsi une promesse qu’il avait faite, il y a quelques jours (le 27 mai), devant les députés de la première Chambre dans le cadre de la séance mensuelle consacrée à la politique générale. Selon le secrétaire général de l’Union constitutionnelle, Mohamed Abied, ces premières consultations portent sur la question de la régionalisation, ainsi que le précise l’invitation adressée par le Chef du gouvernement (via le ministère de l’Intérieur !) aux formations politiques. En fait, les discussions se sont fait jour bien avant. Peu de temps en effet après la déclaration du ministre de l’Intérieur (10 juin), toujours devant les parlementaires, au sujet de ces élections, toute la classe politique ne parlait que de cela.
Une question est sur toutes les lèvres : les consultations vont-elles être menées par le Chef du gouvernement ou par le département de l’Intérieur ? À présent, les choses commencent à se décanter, puisque la réunion qui était programmée hier avec les partis politiques devait avoir lieu sous la houlette du Chef du gouvernement. Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), ministre de l’Habitat et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah, y voit une véritable victoire pour la démocratie. «Aujourd’hui, pour la première fois, des concertations de haut niveau vont avoir lieu avec le Chef du gouvernement. Ce qui est, en soi, un fait politique symbolique et fondateur. C’est une véritable avancée». Le SG du PPS tient à préciser cependant que le ministre de l’Intérieur prendra par la suite les choses en main, car : «Il n’existe pas un pays démocratique où les élections ne sont pas organisées par le département de l’Intérieur. Sauf dans les républiques bananières où l’on a besoin de créer des commissions nationales fourre-tout», ironise-t-il, en réaction à ceux qui appellent à ce que le ministère de l’Intérieur soit dessaisi de ce dossier. Et d’ajouter : «quelle position voulez-vous qu’un homme sain d’esprit et rationnel adopte à l’égard de concertations qui sont menées par un gouvernement avec les partis politiques pour l’organisation des élections. Il n’y a pas meilleure approche démocratique. Toute autre position critique serait une réaction non fondée», estime-t-il.
Dans ce cadre, il a rappelé les concertations menées en 1997, du temps de Driss Basri (ancien ministre de l’Intérieur), «des concertations qui ne rimaient à rien et qui prenaient quelques jours». Puis, du temps d’Abderahmane Youssoufi, affirme-t-il, il y a eu des concertations pendant quelques semaines. Et en 2007, les concertations ont eu lieu également en quelques semaines, avec l’adoption de textes «au pas de course parce qu’on était pris par le temps. En 2011, nous avons fait la même chose. C’est pourquoi je dis que les réactions d’aujourd’hui relèvent de la simple surenchère politique. Je ne comprends pas ces procès d’intention faits avant même le départ des concertations», critique Nabil Benabdellah. Il ajoute : «est-ce qu’on veut nous faire croire que du temps du gouvernement Abderrahmane Youssoufi, on organisait des élections transparentes. Elles étaient organisées par le ministère de l’Intérieur. Du temps d’Abbas El Fassi, c’était également le ministère de l’Intérieur qui organisait les élections», affirme M. Benabdellah, dont le parti est membre de la majorité.
Pour sa part, Abdelhamid Jmahri, membre du bureau politique de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), estime que «ce qui importe, c’est le degré de sérieux dans ces consultations et la préparation des prochaines élections». Des questions importantes, souligne-t-il, doivent être tranchées, telles que la refonte des listes électorales, le découpage électoral des régions, le mode de scrutin… De son côté, Karim Ghellab, député istiqlalien (ancien président de la Chambre des représentants), a écrit, hier, un long article sur l'organe de presse arabophone du parti de l’Istiqlal où il interpelle le gouvernement. Il s’est interrogé sur le fait de savoir si le gouvernement disposait d’une vision claire pour mettre en application les dispositions constitutionnelles relatives à la régionalisation et à la décentralisation en général. En tout cas, le débat concernant la régionalisation et le dispositif juridique et électoral devant l’accompagner promet d’être bien animé entre le gouvernement et les forces politiques en place, qui ne partagent pas forcément la même vision des choses.
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Maroc-Arabie Saoudite
Le Forum des deux Royaumes s’ouvre à Casablanca
Le Mémorandum d’entente a aussi pour objectif d'augmenter le volume des exportations et booster les investissements dans les secteurs industriels.
Un grand nombre de participants du secteur privé et gouvernemental des deux pays est présent, faisant du Forum une plate-forme importante pour les professionnels et hommes d’affaires des deux marchés.
C’est aujourd’hui que se sont ouverts les travaux de la première édition du «Forum des deux Royaumes», organisé par le Comité pour le Développement des Exportations Saoudiennes et le Centre Marocain la Promotion des Exportations en partenariat avec le Conseil d’Affaires Maroco – Saoudien.
Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette manifestation de trois jours (du 4 au 6 juin) vient illustrer la volonté des deux pays de poursuivre le renforcement de leurs relations et consolider leur coopération économique et commerciale.
«Ces objectifs entrent en résonance avec l’attention portée par les deux pays à l’accroissement de leurs partenariats, projets et investissements productifs en vue de faire du secteur privé un acteur essentiel de la coopération bilatérale», lit-on dans un communiqué conjoint des organisateurs.
Dans ce cadre, la première journée du Forum a été marquée par la signature d’un Mémorandum d'entente sur la coopération industrielle et commerciale entre le Maroc et l'Arabie Saoudite. «Un accord qui vise à asseoir les bases d'une collaboration fructueuse dans le but de développer le partenariat industriel entre les deux pays, faciliter les échanges commerciaux et promouvoir la coopération institutionnelle», apprend-on auprès des signataires. Le Mémorandum d’entente a également pour objectif d'augmenter le volume des exportations, de booster les investissements dans les secteurs industriels, stimuler le libre-échange de produits industriels et de favoriser l'émergence de projets industriels conjoints.
Cette première journée du «Forum des deux Royaumes» a aussi été marquée par la signature de deux autres accords. Le premier entre les Conseils d’affaires Maroco-Saoudiens des deux pays et le second entre le Comité National des entrepreneurs du Conseil des Chambres Saoudien et La Fédération Nationale du Bâtiment et des Travaux Publics du Royaume du Maroc.
Par ailleurs, durant ces trois jours une exposition de 120 stands présentera les potentialités productives et à l’export des deux Royaumes. L’événement sera aussi ponctué de discussions et de conférences sur la promotion du commerce et la circulation des marchandises, en plus d’autres thématiques comme l’agriculture, le tourisme, le transport maritime…
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Ils sont cette année 502.127 candidat(e)s à se présenter pour obtenir le précieux sésame, pour la suite des études. 57,3% de garçons et 42,7% de filles, et 4,7% d’augmentation des effectifs, qui dépassent cette année pour la première fois le demi-million de postulants.
Les 502.127 candidats se répartissent comme suit, selon le communiqué du ministère de l’Education nationale : 310.833 de l’enseignement public (+2,9%), 165.546 candidats libres (+7,3%) et 25.748 issus des établissements privés (+9,2%).
53% de ces candidats passent leur bac scientifique, contre 47% pour les options humaines et littéraires. 1.500 centres d’examen sont prévus, offrant 24.240 salles d’examen, surveillées par plus de 50.000 surveillants, avec environ 40.000 correcteurs qui se tiennent prêts.
La grande question qui se pose est celle de la fraude, devenue un véritable phénomène, aussi social que malsain. Le ministre de l’Education nationale Rachid Belmokhtar a déclaré qu’il allait « combattre le feu par le feu », en introduisant des appareils de brouillage dans les centres d’examen, empêchant de communiquer avec l’extérieur et avec des correcteurs en liaison avec les candidats et les pages Facebook qui donnent les résultats. Mais le ministre a ajouté que cela allait être appliqué dès la saison prochaine, avant de se reprendre, plus tard, et d’annoncer qu’il allait s’en donner les moyens dès que possible. Mais cela nécessite des moyens techniques, donc financiers, en plus de procédures administratives pour l’installation de tels matériels et, enfin, des autorisations légales car un appareil de brouillage parasite les communications même dans l’environnement immédiat des centres. Tout cela aboutit au fait que cette décision relève plus de l’illusion que de la réalité, et qu’elle se fixe comme objectif d’effrayer préventivement plus que de bloquer effectivement et de sanctionner réellement…
Il y a par ailleurs le système Massar qui permet de suivre en temps réel les examens du baccalauréat et de mettre en ligne, en temps réel aussi, les notes obtenues. Mais quid des hackers ? La question se pose avec acuité auprès des parents. Selon des informations qui circulent, Massar aurait subi près de 50.000 attaques depuis sa mise en place voici quelques mois.
L’année passée, l’alors ministre de l’Education nationale Mohamed Louafa, avec sa détermination et sa gouaille habituelles, avait réussi à « terroriser » les fraudeurs en combinant une surveillance très serrée, agents de police à l’appui, et avec des instructions fermes de mettre un zéro à tout candidat qui aurait écrit les mêmes réponses que celles figurant sur les pages Facebook. Cette année, les sujets d’examen arriveront sous étroite escorte policière aux centres et aux salles, et les surveillants ont des instructions strictes de veiller très soigneusement à ce qu’aucun sujet ne sorte d’une manière ou d’une autre des salles.
L’objectif est de ramener les fraudeurs potentiels aux techniques traditionnelles de triche, qui peuvent alors être plus aisément combattues par les surveillants.
Bonne chance à tous !
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Parlement: Driss Jettou a passé son grand oral
Le président de la Cour des comptes s’est arrêté, devant les deux chambres, sur les principales activités ayant marqué le travail des juridictions financières en 2012
Dans le cadre de l’assistance qu’apporte la Cour des Comptes au Parlement dans les domaines de contrôle des finances publiques , stipulé par l’article 148 de la Constitution, Driss Jettou a affirmé que son organisme se penche actuellement sur la préparation du rapport sur l’exécution de la loi de Finances et de la déclaration générale de conformité entre les comptes individuels des comptables et le compte général du Royaume.
Dans cette lignée, le premier président de la Cour a dressé un constat accablant sur l’exécution des lois de finances. A commencer par les taux de déficit budgétaire enregistrés qui dépassent de loin ceux prévus dans les lois des finances.
S’ajoute à cela la faible cadence de l’exécution du budget d’investissements ayant ainsi pour conséquence la lenteur dans l’exécution des projets programmés combiné à l’augmentation du volume des crédits transférés d’une année à une autre.
Pour ce qui est de l’efficience de l’exécution des budgets sectoriels, Driss Jettou a été on ne peut clair en affirmant que son institution n’a reçu ni les rapports desdits budgets ni celui du trésorier général du Royaume afférent à l’exécution de la loi des Finances.
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