Dans le cadre de ses activités culturelles et artistiques annuelles, l’Atelier d’Art Photographique, organise du 29 Novembre au 29 Décembre 2013, la troisième édition photographique Internationale du Patrimoine Immatériel, sur les Rites et Traditions du « Thé » : boisson omniprésente aux rencontres et autres événements de notre société ; et symbole d’hospitalité, d’intimité, d’amitié, fraternité… et de cohésion sociale.

Après deux éditions sur le patrimoine Immatériel international en 2011 et 2012, les organisateurs envisagent un nouveau programme pour l'édition 2013. Une édition qui sera couronnée par Cinq Expositions Collectives,  respectivement à Larache, Ouarzazate, Salé, Rabat, et Rabat Médina.

 Les photographes marocains et étrangers qui vont y participer sont : 

Abdelkader Baddou (EL JADIDA) -Aqeil Salih (IRAQ) -Aziz ElFassi ElFihri (RABAT) -Badr El Amri (OUED ZEM) -Dominique Becam (FRANCE) -El Guedmioui ELhoucine (KHEMISSAT) -El Guedmioui Lahcen (KHEMISSAT)-Fabienne Lhuissier (INDE)-Jamal Ouguimi (AZILAL)-Lahcen Amraoui (ERRACHIDIA)-Mohamed Berrada (RABAT) -Mohammed Morchidi (RABAT) -M'hamed Barjali (OUARZAZATE) -Mohamed Jebbour (FES) -Nja Kwa Ewané Samuel (KAMEROUN) -Rosyid Ang (INDONISIE) -Sandrine DUCREUX (FRANCE) -Simeon Kaynakchiev (BULGARIE) -Taoufik Boukachla (SALE) -Yassine Amellal (ARFOUD) -Zineb Benkania (CASABLANCA) -Zouhair Ibergaz (TANGER)

Chaque exposition sera suivie d’une table ronde sur les coutumes, les rites et les pratiques du « Thé » et les traditions  l'accompagnant.

 Larache : du 29 Novembre au 1 Décembre 2013, en collaboration avec L’Association Sahara pour le développement et la solidarité –Région de Tanger - Tétouan – Larache.

 Ouarzazate : du 5 Décembre au 8 Décembre 2013, aux Espaces du Centre de conservation et de réhabilitation.

 Salé : du 14 Décembre au 15 Décembre 2013, en collaboration avec L’Association Bouregreg, aux espaces d'accueil et expositions du club culturel

 Rabat : du 20 Décembre au 27 Décembre 2013, galerie de la découverte, Ministère de la jeunesse et sports

 Rabat-Médina: du 28 au 29 Décembre 2013, en collaboration avec L’Association Dart Louane

Rappelons que ces festivités photographiques sur le patrimoine Immatériel et ses diversités culturelles et humaines,  sont ouvertes aux photographes amateurs et professionnels, et à tous les  amoureux de la photo, qu’ils soient marocains ou étrangers. Le but principal est  aussi bien  de  revivre un dialogue interculturel diversifié que de sauvegarder  notre patrimoine immatériel commun, humain et universel.

 

 

Le Maroc crée une taxe sur l'aérien

Applicable à tous les vols depuis et vers le pays, la taxe sera de 100 dirhams à 400 dirhams par billet.

Le Maroc a décidé de créer une taxe sur les transports aériens, pour tous les vols au départ du royaume, afin notamment de renforcer sa promotion touristique à l'international, a indiqué jeudi à l'AFP le ministre du Tourisme Lahcen Haddad. Le Parlement a approuvé mercredi le principe d'une "taxe aérienne pour la solidarité et la promotion touristique", qui entrera en vigueur au 1er avril 2014.

D'un montant de 100 dirhams (9 euros) en classe économique et 400 dirhams (36 euros) en classe affaire, cette taxe s'appliquera sur "tous les déplacements depuis le Maroc", qu'il s'agisse de vols aller ou retour, a précisé à l'AFP M. Haddad. A court terme, les sommes récoltées sont estimées à près d'un milliard de dirhams par an. Elles serviront, pour moitié, à financer des activités de l'Office national marocain du tourisme (ONMT). Le reste alimentera le Fonds d'appui à la cohésion sociale.
Cela "permettra de développer notre communication à destination des marchés émergents (Brésil, Chine, Golfe, Afrique de l'Ouest), et nous allons également renforcer notre présence en Europe de l'est", a avancé le ministre.

Le Maroc a accueilli quelque 10 millions de visiteurs en 2012.
D'ici 2020-22, il s'est fixé un objectif de 20 millions par an afin de devenir l'une des "20 premières destinations touristiques au monde", selon Lahcen Haddad. Avec 60 milliards de dirhams (5,4 mds d'euros) de recettes, le tourisme entre actuellement pour 8% dans la composition du PIB, et il est prévu que cette part passe "à 10-12%". "On veut également passer durant cette période de 500.000 à un million d'emplois dans le secteur du tourisme", a commenté M. Haddad.

"Le phénomène de la fermeture des salles de cinéma est un problème qui préoccupe tout le monde; c'est un phénomène résultant de plusieurs facteurs, dont le recul de fréquentation des salles de cinéma, la piraterie, Internet, la transformation de certaines salles en projets commerciaux générateurs de revenus", a souligné le ministre.

Dans un entretien accordé à un Spécial édité pour les 10 ans du festival "Cinéma et migrations" (5/9 novembre), M. El Khalfi a relevé que son département est conscient de ce challenge "qui influe sur le taux de fréquentation des salles de cinéma, mais aussi sur la création cinématographique marocaine".

Pour arrêter cette hémorragie, et capitalisant sur les acquis et sur la concertation avec les spécialistes, son département, a-t-il dit, penche sur la création de complexes cinématographiques qualifiés et attractifs et encourage la construction de salles de cinéma, en tenant compte de la réduction des impôts, et ce en partenariat avec d'autres parties et départements, comme le ministère de la Culture, tout en associant le secteur privé au processus.

Faisant état de la mise à disposition par le ministère d'un montant de 690 mille DH au soutien et à la numérisation de 7 salles de cinéma à l'échelle nationale (Casablanca, Marrakech, Tétouan, Meknès et Salé), il a estimé que "l'absence de salles de cinéma dans le Sud du Royaume est un véritable problème". "Nombre de manifestations cinématographiques dans le sud y sont organisées sans disposer d'une salle de cinéma, le lieu indiqué de la projection des films et non pas ailleurs. Ouarzazate, haut lieu d'attraction de la production étrangère qui draine de grandes productions mondiales, n'a pas, non plus, de salle de cinéma après la fermeture de celles dont elle disposait", a-t-il déploré.

Pour lui, cette situation est "anormale et le ministère met les bouchées doubles pour y remédier en conformité avec la politique de développement que prône l'Etat avec les villes du Sud dans le cadre de la régionalisation avancée".

M. El Khalfi a soutenu que "la région Souss-Massa-Drâa figure parmi les régions dynamiques dans les provinces du Sud, en raison de ses potentialités touristiques, culturelles et économiques. Elle a besoin aujourd'hui de salles de cinéma, voire d'un complexe cinématographique à la pointe, surtout qu'elle abrite nombre de festivals et de manifestations cinématographiques importantes comme le festival Cinéma et migrations, le festival du cinéma du Sud".

Indubitablement, a-t-il poursuivi, "cette région se taille une place de choix dans la stratégie du ministère en termes de mise à niveau de l'infrastructure du cinéma marocain".

Le ministre a aussi mis l'accent sur l'importance des recommandations du Livre blanc du cinéma élaboré par la commission scientifique issue des Assises nationales sur le cinéma (octobre 2012) et qui constitue une solide plateforme de débat autour des questions liées au cinéma marocain en vue de promouvoir l'industrie cinématographique nationale et de dégager une vision collective claire sur ce secteur. 

 

 Le président de la Cour de comptes Driss Jettou s’est montré magnanime en ne citant pas les noms des partis marocains en situation irrégulière… Il s’est contenté d’en placer 27 dans le box des accusés : 13 ont présenté leurs comptes hors délai et 14 ne se sont même pas donnés cette peine. Pire encore, le dernier rapport de la Cour des Comptes indique que les magistrats de cet organisme ont épinglé 4.792 candidats aux législatives qui n’ont pas soumis leurs comptes de campagne ; seuls 2.328 l’ont fait, soit moins que le tiers de tous ceux qui s’étaient  présentés aux élections du 25 novembre 2011, bien que la loi impose à tout candidat d’adresser sa comptabilité de campagne à la Cour. Cela signifie que ces gens-là (ceux qui se sont abstenus de soumettre leurs comptes aux regards des magistrats) se sont portés candidats, ont obtenu les subventions publiques, les ont englouties puis s’en sont allés vaquer à leurs occupations sans remettre de comptes à personne. De fait, la Cour réclame aux partis la restitution de 15 millions de DH, qui est le montant des sommes dépensées sans justificatifs… Et encore, on suppose que les candidats ayant présenté leurs comptabilités sont en règle, ce qui est invérifiable.

Ainsi donc, sur les 35 partis en activité dans ce pays, seuls 8 ont présenté leurs comptes annuels, en respectant les règles, pour l’exercice 2011. Quant aux 27 restants, ils sont tout simplement en marge de la réglementation sur les partis. Si nous avions été dans un pays qui respecte ses lois, ces formations politiques auraient été mises en garde, ou même dissoutes, car un parti qui s’avère incapable de conduire son administration et de tenir la comptabilité des quelques millions qu’il reçoit serait inapte à gérer un Etat et ses milliards de DH de l’Etat.

Il appartient donc au ministre de la Justice et des Libertés, chef du parquet ès-qualité, d’ouvrir une instruction judiciaire contre ces formations qui n’ont pas présenté leurs chiffres à la Cour des Comptes ; il doit réclamer à Driss Jettou l’ensemble des documents concernant ces partis, qu’ils soient des partis d’opposition ou appartenant à la majorité, qu’ils soient de droite, de gauche ou même du centre, si tant est que le centre existe dans ce pays.

Le rapport des partis à l’argent explique bien des choses au Maroc, et dévoile une autre face de la corruption des élites ou de ce qui en tient lieu par l’Etat qui a vu dans la multiplication de partis de pacotille une méthode intéressante pour épuiser les vraies formations qui l’empêchaient de bien tourner, ou de tourner comme il le souhaitait…. Et aujourd’hui encore, personne ne demande la dissolution de ces partis, mais ils doivent être sevrés de l’argent nourricier de l’Etat nourrissant. C’est là une occasion en or de remettre de l’ordre sur la scène partisane et de faire cesser ces enfantillages et autres comportements si préjudiciables pour la démocratie. Comment les Marocains peuvent-ils donc encore avoir des relations avec ces « officines« , ces « desperados » qui ne fonctionnent qu’en périodes électorales, ces périodes où le commerce des voix et des investitures est florissant, ces périodes après lesquelles ces partis baissent leurs rideaux, et leurs dirigeants s’éparpillent aux quatre vents pour dépenser l’argent récolté, tout en réfléchissant à de nouveaux trucs pour vendre de l’illusion à l’Etat et aux populations ?

Est-ce avec de tels partis que le Maroc pourra défendre son Sahara ? Est-ce avec ces partis que nous voulons intégrer le club des nations démocratiques ? Est-ce avec de tels partis que nous restaurerons la confiance des citoyens dans la politique et ses personnels ?

La démocratie est l’Etat des partis, et on ne peut imaginer un pays qui fonctionne d’une façon moderne, rationnelle, sans partis qui vont aux élections et s’en reviennent avec un mandat populaire les habilitant à conduire les destinées du pays et à gérer les richesses  de la nation pour quatre ou cinq ans ; après cela, ces partis mandatés sont reconduits s’ils réussissent, et sont éconduits s’ils faillent. En Occident, les partis sont nés avec la démocratie et ont grandi dans son giron, et ainsi ils sont devenus puissants dans la majorité et forts dans l’opposition. Chez nous, à l’inverse, la naissance des partis a précédé l’avènement de la démocratie ; certains sont apparus lors du Protectorat et ont agi en militants au sein du mouvement national, d’autres ont émergé au temps de l’absolutisme et se sont comportés comme des associations de défense des droits civiques. Et il y a une troisième catégorie qui a vu le jour grâce à ce même absolutisme, pour ruiner l’idée même de partis.

Sans réforme des partis politiques, l’absolutisme restera la seule solution, et la démocratie restera dehors, ne pouvant entrer dans une maison où les structures politiques sont aussi douteuses.

Le Maroc décide de rappeler son ambassadeur à Alger

Rien ne va plus entre le Maroc et l'Algérie. Le Royaume du Maroc a décidé de rappeler aujourd'hui son ambassadeur en poste à Alger officiellement pour  consultation.

A l'origine de ce rappel qui risque d' aboutir sur la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays voisins le discours particulièrement agressif tenu par le président "algérien" "Abdelaziz Bouteflika" à l'égard du Maroc lors d'une réunion à Abuja.

Comme à son habitude, la présidence algérienne se sert du différend régional au sujet du Sahara marocain pour faire diversion sur ses innombrables ennuis intérieurs en agitant un écran de fumée sur un possible  mandat à vie de l'actuel président.

Une politique de saupoudrage des yeux qui vise à endormir le peuple algérien, un peuple intelligent, qui vit dans la misère la plus crasse alors que les recettes du pétrole et du gaz n'ont jamais été aussi bonnes.

Dans son discours à Abuja, "Abdelaziz Bouteflika", qui oublie au passage où il est né, où il a été éduqué et instruit, où il a été nourri, où il a passé toute son enfance et toute sa jeunesse, qui oublie ceux qui ont financé, protégé et entretenu le Groupe d'Oujda, s'attaque de façon minable au pays à qui il doit tout, absolument tout.

"Bouteflika" devrait remercier toute sa vie le Maroc  pour avoir fait de lui ce qu'il est maintenant. M."Bouteflika" oublie que sa mère est Marocaine. Il oublie qu'il est né au Maroc. Il oublie qu'il a grandi au Maroc. Il oublie qu'il a été éduqué et formé au Maroc. Il oublie le soutien du Maroc au Groupe d'Oujda dont il faisait partie. Mais qu'à cela ne tienne...M. "Bouteflika" a semble-t-il la mémoire bien courte.

En bon orateur mais piètre politicien, il se sert à son corps défendant de la cause des Droits de l'Homme en toile de fonds pour justifier son immixtion dans les affaires intérieures du pays en prenant soin au passage de mettre des bâton dans les roues à tout effort visant à régler pacifiquement et équitablement le problème du sahara marocain.

Le pouvoir algérien veut à tout prix s'imposer comme une partie prenante dans le conflit du sahara marocain, et ce, pour des raisons que tout le monde connaît. Tout le monde sait que c'est le pouvoir algérien qui tire les ficelles. Tout le monde sait que c'est le pouvoir algérien qui envenime la région. Tout le monde sait que c'est le pouvoir algérien qui nourrit et finance les mercenaires qui veulent semer la pagaille dans notre sahara.

Avant le pouvoir algérien agissait de concert avec les mercenaires de Kadhafi. Mais miantenant Kadhafi n'est plus de ce monde. Avant le pouvoir algérien agissait de concert avec les moukhabarat de Bachar Al-Assad. Mais les Al-Assad, leur temps est compté...

Au lieu d'oeuvrer pour une solution raisonnable du conflit saharien, le pouvoir algérien préfère souffler sur les braises, agiter des menaces et créer de toutes pièces des rumeurs qui loin de la servir la mette plutôt dans une bien mauvaise posture.