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Réflexions sur le devenir de notre patrimoine musical contemporain
Dans la cohorte des nouvelles du show-business qui nous assaillent de toutes parts, force est de constater que certains journaux nationaux, en font l’écho de manière systématique.
Parmi les vedettes marocaines de la chanson qui « squattent », en ce moment, les pages colorées et aguichantes de ces quotidiens, une jeune artiste, issue d’une famille connue pour avoir participé avec dévouement a la chanson populaire marocaine et y a élu domicile.
Avec à peine un titre à son actif, sorti du reste avec force fracas, elledevient l’exemple même d’une starisée, avec pour tout bagage artistique : son patronyme( ?) et une participation dans un célèbre radio crochet, qu’elle n’a du reste pas gagné. Mais cela arrive aux meilleurs.
Mais que nous importe qu’elle ait changé de nez, de langue et même dernièrement de nationalité, comme cela est rapporté dans tous les journaux, force est de reconnaitre que Cléopâtre peut aller se rhabiller(ou changer de nez, pourquoi pas ?).
Ne devons nous pas mettre en avant les artistes qui œuvrent dans leur pays, pour leur pays et qui ne cessent de crier leur désespoir face à notre grande mansuétude pour tout ce qui vient du « khalij » et en dépit de la qualité du produit ?
Tout cet engouement pour des non- valeurs, nous oblige à nous poser mille questions.
Et entre autres, pourquoi cette passion pour tout ce qui nous vient de l’orient et cette détestation et indifférence ce qui se passe, pourtant, sous nos pieds et nos cieux ?
Mahmoud Al Idrissi pour ne citer que cet artiste marocain, a été obligé de se faire lui-même écho de sa participation à la production et à la composition de 20 (vingt)chansons en 4 ans.
Qui les connait ou en a entendu parler à défaut de les avoir écoutées ?
Que fait-on de cette importante information, comparée à toutes celles concernant une « artiste » qui ne produit rien, ou presque ?
Aux oubliettes !
C’est à en devenir complètement « désorienté » !
Ajoutons qu’en à peine un ou deux ans, la grande majorité des marocains candidats des grands radio-crochets produits par les orientaux : star académie, arab idol et Xfactors, ont été soit vainqueurs, soit finalistes.
Alors que naguère, nos candidats, ne pesaient pas lourds face à leurs concurrents égyptiens, libanais et autres Khalji, et étaient éliminés dès les premiers primes !
Etonnant n’est ce pas ?
Au fait, nos artistes ont toujours brillé par leur talent, mais par comble de malchance( ?) n’ont jamais été estimés à leur juste valeur. La préférence était ailleurs !
Et au lieu qu’on s’intéresse à ces artistes en herbe, en les aidant, en les épaulant pour en faire des stars, nous continuons à nous focaliser sur ces artistes arabes qui ne daignent se produire chez nous qu’à prix d’or.
Pourquoi donc ce mépris envers nos chanteurs, notre chanson marocaine et notre dialectal ?
Pourquoi certains journaux, et certaines radios, continuent –ils à affirmer que notre langue marocaine est un handicap pour promouvoir notre chanson hors de nos frontières, arguant du fait que notre dialectal est incompréhensible ailleurs ?
Pourquoi écrire ou affirmer de telles stupidités, au moment même où des chanteurs et chanteuses arabes manifestent haut et fort leur désir d’interpréter des chansons du cru marocain et en Arabe dialectal !
Quel paradoxe ?
Et donc, comment le gérer ?
-D’une part, cet état de fait et cet engouement, sont l’effet de la conjoncture de notre pays : le Maroc terre d’asile et de sécurité.
- D’une autre, il y a l’attrait financier et l’emploi sûr et grassement payé : le Maroc, terre du confort
Alors que faire ? Et qu’en pensent nos fameux syndicats ?
Pour le moment, force est de constater qu’à défaut d’une personne ou d’un groupe pour proposer une ou des solutions… on continue toujours de subir.
Et pourtant…
Ne suffirait-il pas de prendre le taureau par les cornes et appliquer les décisions qui s’imposent ?
En France, par exemple, le quota est de mise dans le PAF (Paysage Audiovisuel Français).
Alors « quottons» !
Qui nous en empêche ?
Notre carence en matière de culture musicale est désastreuse.
Alors cultivons !
Le contingentement et l’apprentissage, voila les deux mamelles de la réussite et la source du développement de notre patrimoine.
La musique –apprentissage et formation- devront être des matières obligatoires au même titre que la chimie, la physique, les SVT…
Cet apprentissage devrait être obligatoire à partir de la grande maternelle.
Deux solutions en amont et en aval seront primordiales. Ces dispositions ne grèveront aucun budget de façon onéreuse et ruineuse ou handicapante
Des mesures d’accompagnement concernant les structures et les infrastructures pourront être étudiées après avoir réussi au bout d’un plan quinquennal les deux premières mesures : quota et apprentissage.
Au lieu s de s’ébahir devant l’événementiel et ce qu’il en coûte, revenons a l’essentiel : Les bases.
Feu Sa Majesté Hassan II, prenait souvent pour exemple un arbre, afin d’ illustrer ses démonstrations géo- politiques.
Dans notre cas, il s’agit de planter les racines d’un arbre qui ne produira qu’après avoir été soigneusement pris en charge pour en assurer la pérennité : développement et production.
Et leurs fruits finiront par inonder la terre entière.
Un Rêve ?
Absolument ! Mais vivons-le… en le réalisant.
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A l’approche d’Aïd Al Adha et autres événements du genre, les marocains qui ont pour habitude d’emprunter les transports en commun, se sont familiarisés et par la force des choses, à voir les tarifs monter en flèche et sans justifications convaincantes.
Une mauvaise pratique qui s’est développée dans notre pays par manque de fermeté des responsables et qui a fini tout bonnement, par s’y généraliser.
Aujourd’hui, tous les professionnels du métier, Grands taxis, autocars… cherchent à s’accaparer leurs parts du gâteau en pareilles « fêtes ».Néanmoins et durant toutes ces années, l’ONCF restait à l’écart de ces viles magouilles et servait plutôt d’exemple à suivre.
Pour un organisme étatique, peut-il en être autrement !
Mais cette année, l’ONCF est entrain de nous laisser l’amer l’impression d’avoir enfin trouvé la « bonne » parade pour ne pas rester à la traine et renflouer ses caisses. Comment profiter à son tour de cette manne aussi salvatrice qu’inespérée, sans donner l’impression de transgresser les lois et… les tarifs en vigueur !
En les voyageurs qui faisait le trajet Casablanca- El-Jadida en ce samedi 12 octobre, ont été « obligés» de payer les tarifs 1ère classe, sous prétexte que se sont les seuls places encore libres dans le train. Mais grande fut leur surprise, de noter une fois dans le train, que c’était loin d’en être le cas. Un pur et mesquin mensonge pour augmenter les recettes de l’ONCF et améliorer, ne serait ce qu’un tant soit peu, une comptabilité souvent au rouge.
Tout citoyen a le choix et donc la liberté de voyager dans la classe qui l’arrange. Mais profiter de l’aïd pour remplir une 1ère classe, « de force » et en usant de mensonges, ceci n’honore en rien notre ONCF. Pire, lorsqu’un organisme étatique, censé servir d’exemple, se met aussi de la partie pour déplumer des citoyens déjà à plat… cela fait peur et ne laisse augurer rien de bon.
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Benkirane s'explique devant les téléspectateurs marocains
Le Chef du gouvernement Abelilah Benkirane s’est expliqué sur son actualité politique dimanche soir devant les téléspectateurs marocains dans une intervention télévisée d’une heure et demi. Une intervention faite de populisme, d’humour, d’émotion et de nervosité.
Plutôt sûr de lui au début de son interview, il a discouru comme il sait si bien le faire pour expliquer le remaniement et ses répercussions économiques, politiques et sociales.
Ainsi, depuis que l’Istiqlal s’est désengagé de son gouvernement, il lui fallait trouver une solution. Il a préféré un remaniement à de nouvelles élections législatives. Sur les raisons qui l’ont poussé à accepter de s’allier avec un parti honni par sa famille politique, il nous révèle que les relations ont toujours été courtoises mais froides avec le RNI.
«C’est le propre de la politique, nous avons eu des mots durs entre nous mais c’est naturel». Si on suit le fil de sa pensée, on peut comprendre queles diatribes n’engagent que ceux qui y croient.
«La liste gouvernementale de A à Z, c’est moi», soit mais alors pourquoi accepter des technocrates? «Vous voulez parler de M. Elalamy, nous avions besoin d’un praticien du monde des affaires, quant à M. Belmokhtar c’est un professionnel… ».
«La nomination de M. Hassad quant à elle est un gage d’impartialité car la cause de sa nomination est simplement la proximité des élections».
Il compare son équipe gouvernementale à une équipe de football et affirme qu’il n’y a aucun mal à importer un joueur étranger. «Mes propos sont vrais à 100%...».
«Nous ne sommes pas en cohabitation comme la France a pu l’être…, j’assume mes responsabilités et mes choix».
Il parle tellement qu’un journaliste lui demande de laisser les 5 journalistes présents poser des questions pour que sa prestation ne devienne pas un discours. Pincé, il rétorque du tac au tac : «est ce que vous voulez savoir si le roi m’a imposé des noms»?
La preuve que non serait qu’avant même d’être nommé à la tête de son premier gouvernement, il a de sa propre initiative appelé M. Akhannouch pour lui demander de devenir son ministre de l’agriculture.
Concernant M. Othmani, il prétend que son départ était une décision douloureuse mais que le ministre des AE a fait son devoir en faisant passer l’intérêt général avant le sien : «Ce dernier n’a pas démérité ».
Il est cocasse d’entendre celui qui a été le pourfendeur des Marocains francophones parsemer ses réponses fleuves d’expression en français : « M. Othmani se repose chez lui et il rebondira». M. Boulif lui n’a pas été dégradé de ministre plein à ministre délégué car il va désormais épauler son collègue A.Rebbah en le déchargeant du dossier des accidents de la route comme l’a fait la France avec succès.
«M. El Ouafa, lui, est un homme aux compétences formidables» et contrairement au roi qui a dans son discours du 20 février délivré une volée de bois vert au bilan de l’Education Nationale, M. Benkirane considère que «son travail a été très bon au sein du ministère qu’il occupait». Pourquoi alors se priver d’un tel expert ?
Aux accusations de Chabat relatives à l’appauvrissement du peuple avec des hausses de prix, il répond qu’il a grandi avec les pauvres et qu’il les aime. «Grâce à Dieu, la marche de Chabat a été un échec car si je suis pour le droit de manifester, il ne faut pas mentir au peuple».
Chabat qui l’accuse des pires ignominies lui a finalement rendu service en se retirant du gouvernement. On comprend que désormais, la place de pire ennemi laissée vacante par le RNI a trouvé un nouveau locataire.
Je jure que… Je ne vous mens pas…
L’indexation des prix du pétrole était nécessaire car le budget de l’Etat est en danger, et le pouvoir d’achat des citoyens n’a pas été appauvri ou si peu. Il illustre son propos par un «Je jure que si je pouvais faire baisser les prix, je le ferai mais les Marocains doivent faire des efforts.» L’important n’est pas la probable future hausse du prix du pain mais le fait que les Marocains trouvent du pain dans les étals de boulangerie et des bus pour les transporter.
Au journaliste qui lui demande pourquoi 39 ministres (au lieu de 31), sa première réponse est sèche: «Vous les journalistes, vous jugez toujours en présentant cela comme un échec». Il explique doctement qu’il a décidé de découper certains ministères pour plus d’efficacité non sans illustrer d’un « je ne vous mens pas… »
Pour faire bonne mesure, il ajoute : « Pour le PJD, nous n’avons aucun nouveau ministère car on n’est pas à l’épicerie… ». Par souci de parité pour laquelle il avait été tellement décrié, il a cette fois résolu le problème en étoffant son gouvernement de 5 femmes supplémentaires. Pour ceux qui prétendent que 39 ministres, cela coûte plus cher à l’Etat, il ironise en avançant un coût de 0,5 % du budget de l’Etat sur 5 années.
Un journaliste ose un « Où sont les résultats de votre action ? ». Piqué au vif, M. Benkirane lui répond d’un ton hargneux et le doigt pointé contre sa personne : « Le parlement a le droit de me poser cette question mais pas vous car vous ne représentez rien, des millions de marocains sont derrière moi…».
Qu’importe, « les Marocains ne sont pas des ingrats car nous avons revalorisé les pensions des retraites et les bourses d’étudiants … et le plus important est que les résultats sont là car mon rôle est d’assurer la bonne marche du gouvernement ».
Ainsi, l’intérêt supérieur de la nation serait son seul souci et sa responsabilité d’Homme d’Etat devant les Marocains priment sur toutes les autres considérations journalistiques. Plutôt que de convoquer à nouveau les électeurs devant les urnes à une échéance indéfinie et de laisser son pays sans pilote, notre Chef du gouvernement a donc préféré se dévouer en acceptant de composer, quitte à s’attirer les foudres de son parti et l’incompréhension de nombre de marocains.
Face à ses interlocuteurs journalistes, M. Benkirane a eu tout de même un peu de mal à faire avaler ses couleuvres car malgré les apparences, l’ambiance était électrique.
Tribun hors pair, il est indéniable que le son franc-parler imagé est populaire chez certains mais le masque commence à tomber.
Populiste serait plus juste comme qualificatif car s’il sait flatter les foules pour s’attirer leurs faveurs électorales, la démagogie ne fait pas long feu en général. M. Benkirane a été péremptoire et souvent agacé par les questions et il a d’ailleurs conclu sa prestation d’un « je vous remercie et m’excuse si je vous ai maltraité ».
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