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Nuit du Saint Coran, du Samaâ et du Madih à La Maison des Personnes Âgées d'El Jadida
L’Association des Affaires Sociales de la Maison des Personnes Âgées d'El Jadida, fidèle à ses traditions sociales, culturelles et religieuses, a organisé, vendredi 25 Juillet 2014, en collaboration de l'association des arts du Madih et Samaâ d’El Jadida, présidée par Mohammed El Maziji, une nuit du Saint Coran, du Madih et du Samaâ, au sein de la Maison des Personnes Âgées d'El Jadida. Et ce, à l'occasion du mois sacré de Ramadan, et de Laylate Al Kadr (la Nuit du Destin), en signe de réconforts à l'égard des résidents de cette maison de repos.
Ainsi, cette soirée religieuse a été marquée par des lectures individuelles de versets du Saint Coran et des chants religieux (panégyriques) interprétés par Haj Ahmed Selmane, Si Mohammed Maziji, Abdellatif Znitère, Mostafa Jbari, Mohammed Derkaoui…
Lors de cette cérémonie, présidée par M. Mohammed El Monkad, trésorier de l'Association des Affaires Sociales de la Maison des Personnes Âgées d'El Jadida, l'assistance et le groupe Majizi-Selmane ont procédé à la lecture collective des panégyriques et de quelques sourates du Saint Coran dans le but de réconforter les vieillards et les nécessiteux de cette maison de retraite et de célébrer en leur compagnie Laylate Al Kadr (la Nuit du Destin).
Pendant la parole, M. Mohammed El Monkad, trésorier de l'Association des Affaires Sociales de la Maison des Personnes Âgées d'El Jadida, a tenu à remercier vivement tous ceux qui soutiennent moralement et matériellement la maison de retraite d'El Jadida. Il a loué ensuite le gouverneur de la province d'El Jadida, Mouâad El Jamaï, de ses différents gestes nobles envers la maison de retraite d'El Jadida et ses résidents. Il a aussi souhaité que M. Mouâad El Jamaï permette à l'un ou l'une des résidents d'accomplir son pèlerinage aux Lieux- Saints de l'Islam.
En terme de cette cérémonie, l'assistance a bien prié le Tout-Puissant afin d'accorder à S.M. le Roi Mohammed VI santé et gloire, et de combler S.M. en la personne de Son Altesse Royale le Prince Hériter Moulay Al Hassan et Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid ainsi que tous les membres de l'Illustre Famille Royale. De même, la Fatiha et des prières ont été élevées pour le repos de l'âme du libérateur de la Nation, S.M. Mohammed V et du réunificateur, S.M. Hassan II.
À noter à la fin que l’Association des arts du Madih et Samaâ d’El Jadida, présidée par Mohammed El Maziji, a vu le jour à El Jadida, au début des années 80, grâce à un groupe de jeunes désireux de préserver ce noble art islamique. Cette Association, qui est constituée de jeunes soufis épris des chants et du patrimoine mystique marocain qui constitue un héritage ancestral ancré dans notre Culture, s'est illustrée durant ces trente dernières années dans plusieurs manifestations nationales avec le souci de perfectionnement et de transmission de ce savoir. Elle vise avant tout à revaloriser cet art, à l'enraciner dans l'esprit des générations montantes, et à contribuer à la préservation du patrimoine marocain authentique en général et l'art du Madih et du Samaâ (panégyrique et psalmodie) en particulier.
Soutien permanent à « Dar Al Moussinnine »
Bâtie sur une superficie de 690 m2, la Maison des Personnes Âgées d'El Jadida« Dar Al Moussinnine » a ouvert ses portes en 1980. Cette institution est chargée de dispenser aide et assistance pour les personnes âgées sans-abri, délaissées ou en situation difficile.
L'Association qui se charge actuellement de sa gestion s'assigne pour objectif de garantir des conditions de vie favorables et une alimentation saine et équilibrée aux pensionnaires. Elle veille également à assurer le suivi médical des pensionnaires grâce à la bonté et le bénévolat de certaines bonnes volontés du corps médical et infirmier.
Les ressources financières de cet établissement sont assurées par l'Entraide Nationale, le Conseil Régional des Doukkala-Abda, le Conseil Municipal d'El Jadida et les bienfaiteurs. Mais il faut signaler que les bienfaiteurs et les mécènes de cette institution ne sont ni des riches ni des notables de la ville, mais seulement de simples citoyens aux ressources très limitées. Quant aux autorités locales (premier khalifa, caïds et khalifas), elles apportent leur soutien permanent à cet établissement sous forme de denrées alimentaires et autres produits. Et ce, sous l'impulsion de M. Mouâad El Jamaï, gouverneur de la province d'El Jadida qui, sans tapage, entoure les pensionnaires de « Dar Al Moussinnine » et les traite avec beaucoup d'égards.
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Une production record de la betterave à sucre dans les Doukkala-Abda
La campagne betteravière 2013-2014 est exceptionnelle en matière de rendement et de polarisation. Les résultats obtenus sont très satisfaisants, en témoignent:
-l'augmentation du rendement moyen de la betterave dans la région des Doukkala-Abda est passé de 58 tonnes à l’hectare (moyennes des cinq dernières campagnes agricoles) et de 63 tonnes à l’hectare réalisée au cours de la campagne 2012-2013 à 68,4 tonnes à l’hectare obtenu au titre de la campagne 2013-2014 ;
-l’amélioration de la qualité technologique de la betterave à sucre dans la région des Doukkala: le taux de sucre moyen est passé de 16,5% (moyennes des cinq dernières campagnes agricole) à 18% obtenu au cours de campagne agricole 2013-2014, soit une augmentation de 9 %;
- une production totale en racines de 1.191.638 tonnes (jusqu’au 10/07/2014), assurant une valeur de production de 580 million de dirhams au lieu de 810.000 tonnes avec une valeur de production de 420 million de dirhams obtenue la campagne écoulée. Cette production;
-une production en sucre totale prévue avoisinant 170.000 tonnes ;
-l’augmentation de la valeur de production à 34.000 dirhams/ha.
Cette campagne agricole 2013-2014 s’est caractérisée par une forte demande des agriculteurs pour semer la betterave sucrière. Ce qui a permis à cette culture d’occuper une place importante au niveau du périmètre irrigué des Doukkala-Abda avec la réalisation de la totalité des 16.987 ha au titre de la campagne agricole en cours contre 12.611 ha au cours de la campagne agricole précédente (2012-2013) ; soit une augmentation de 35%.
La superficie emblavée au cours de la campagne agricole 2013-2014 a concerné 16.000 agriculteurs.Plusieurs conditions étaient en faveur de la réussite de la campagne sucrière 2013-2014, à savoir :
-l’introduction de nouvelles technologies en matière de la semence (généralisation de la monogerme), la mécanisation (généralisation de la mécanisation du semi), la rationalisation et la programmation de la fertilisation, la bonne programmation de l’irrigation, la bonne programmation de l’opération d’arrachage ;
-les dispositions et mesures prises par la Direction Régional de l’Agriculture Doukkala-Abda pour la réussite de la campagne betteravière 2013-2014 ; l’implication de tous les partenaires dans la réussite de la campagne betteravière 2013-2014 ;
-la mise en œuvre d’un programme ambitieux d’animation et de communication au niveau régional, provincial et local; la confiance, l’adhésion et le savoir des agriculteurs betteraviers ;
-la réserve importante en eau stockées au niveau du complexe hydraulique Al Massira –Hansali qui a connu une nette amélioration en passant de 2,63 milliard de m3 (avec un taux de remplissage de 76%) à la veille de la campagne agricole 2012-2013 à 3,03 milliard de m3 (avec un taux de remplissage de 87%) à la veille de la campagne agricole 2013-2014, ce qui a permis l’allocation d’une dotation en eau de 710 millions de m3 pour le périmètre irrigué des Doukkala –Abda au titre de campagne agricole 2013-2014, dépassant ainsi de 18% celle qui a été allouée à ce périmètre pour la campagne agricole précédente 2012-2013. Ces bonnes conditions hydrauliques ont permis à l’ORMVAD d’assurer le bon déroulement de la campagne d’irrigation pour la culture de la betterave à sucre emblavée au cours de la campagne agricole en cours et aussi de rassurer les agriculteurs en terme du programme d’irrigation de cette culture;
-la poursuite de la mise en œuvre du programme régional de l'économie de l'eau d'irrigation dans le cadre du projet de modernisation de l’agriculture irriguée dans le bassin de l’Oum Er Rbia. La première tranche d’une superficie de 10.700 hectares est en cours de reconversion des systèmes d’irrigation existants au système d’irrigation localisée ;
-la poursuite de l’assistance technique dans le domaine de la réalisation de projets d’économie de l’eau d’irrigation dans le cadre du Fond de Développement Agricole (FDA).
-la mise en œuvre des nouvelles dispositions relatives aux aides de l’Etat dans le cadre du Fond de Développement Agricole.
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La pêche à la ligne :
Un passe-temps pendant le Ramadan
Pendant ce mois sacré du Ramadan,la pêche à la ligne retrouve peu à peu ses lettres de noblesse dans le littoral des Doukkala. Une tendance visible notamment sur le site panoramique appelé « El Moune », un lieu de délassement et de détente par excellence après une journée de canicule.
Des dizaines et des dizaines de jeunes et de moins jeunes se donnent rendez-vous chaque fin d’après-midi dans ce lieu pour une partie de pêche à la ligne. Installés en contrebas de la bordigue du mur de garde, ils offrent un beau spectacle de sérénité et de divertissement pour les nombreuses personnes qui ont investi la ville et ses sites superbes. Dans cette ambiance festive et bon enfant, les plus jeunes n’arrêtent pas de taquiner les « vétérans » de la pêche au moment de la prise d’un gros poisson.
Et, si pour les uns, la pêche à la ligne n’est qu’une occupation qui agrémente leur temps pendant le Ramadan , pour ses fervents amateurs, en revanche, passer des heures entières assis sur un rocher, rien que pour le plaisir d’éprouver la combativité d’un mérou ou de délier les tentacules d’un loup accroché à l’hameçon, est une passion qui les appâte à longueur de l’année.
«Cela fait plus de trente ans que je suis prisonnier de la passion de la pêche. Il m’arrive même d’oublier carrément que je suis un père de famille. D’ailleurs, à cause de cette canne, j’ai failli, à plusieurs reprises, laisser ma vie bêtement.», confesse Ba jilali.
En effet, la fièvre «pêcheuse» gagne, en ce mois sacré du Ramadan, beaucoup de nouvelles victimes qui se laissent facilement harponner par ce mal nécessaire qui leur procure paix et sérénité d’esprit.
«À vrai dire, je n’ai pas une place fixe ou un endroit particulièrement propice pour m’adonner à la pêche. Car, le poisson «mord» dans les eaux de toute la côte des Doukkala surtout entre Sidi Bouzid et Oualidia. Toutefois, ces dernières années, on assiste malheureusement à une diminution inquiétante de la faune marine. Lequel phénomène se détecte aisément à travers les maigres prises que les pêcheurs remontent à la surface. Mais comme je suis professionnel dans le domaine, je n’ai pas de souci…», rétorque Ba jilali, rencontré sur les rochers de la côte de la commune de Moulay Abdellah Amghar. «J’étais amoureux de cette rive depuis ma tendre enfance et j’en suis encore fasciné à mes 80 ans. Cela dit, Moulay Abdellah Amghar est non seulement un site de pêche merveilleux, il est aussi chargé de souvenirs qui me rappellent l’époque où mon défunt père m’initiait moi et mon frère Si Hocine à sa passion en nous transmettant les secrets qui peuvent hisser un débutant au rang de véritable mordu de la pêche», se souvient Ba jilali.
Comme Ba jilali, beaucoup de passionnés de pêche se donnent rendez-vous, à partir des dix derniers jours du mois de Juin, sur la côte entre Sidi Bouzid et Oualidia pour amorcer une liaison avec la grande bleue. «Au contraire des estivants, la haute saison commence pour nous, justement vers la fin du mois d'Août. Elle s’étale pratiquement sur trois mois, voire plus. Durant toute cette période, où les daurades, mulets, sars à tête noire, girelles, rascasses, murènes, et rougets de sable et de roche foisonnent, nous prolongeons nos plaisirs de pêcher jusqu’aux premières lueurs de l’aube. Car c’est au crépuscule que le poisson s’alimente. Alors, pour avoir une chance que nos lignes de fond puissent remonter une belle et grosse pièce, il faut affronter le froid de la nuit, car, c’est en optant pour la pêche nocturne qu’on est le mieux servi par la mer», confie Mohammed Simo El Ghazouani, un pêcheur professionnel qui amorce souvent sa ligne tout près de Ouled Ghanem, Mrayzika ou Sidi Âbed. «Cependant, en pleine lune ou lorsque la mer est calme, il est inutile d’attendre que le poisson mord», prévient-il. Avant que son acolyte de pêche, Si Hocine, renchérisse : «même cas ou presque quand les vents soufflent du Nord. Et pour cause, se propulsant de nature à contre courant, le poisson se dirige automatiquement vers le large. C'est-à-dire loin des hameçons».
Pour avoir la main, plutôt le moulinet heureux, il faut attendre, selon toujours notre dernier interlocuteur, «des vents favorables. Les vents d’Ouest ou d’Est maintiennent plusieurs espèces d’animaux marins auprès du rivage. Ce qui est sans déplaire à nous autres les pêcheurs. Néanmoins, dès que la mer se déchaîne, ce n’est pas la peine d’espérer qu’elle soit, en ces moments de colère, généreuse. Car, mis à part quelques mérous et murènes pris au dépourvu par la petite sardine que nous utilisons comme appât, rares sont les espèces qui usent de leurs nageoires». En plus de ces conseils qui balisent en quelque sorte le terrain au parfait pêcheur, il faut ajouter d’autres précautions et astuces devant lui garantir de bien ferrer sa prise. «La nuit, en des heures précises, du coucher du soleil jusqu’à 22h, ou à partir de 3h du matin à l’aube, nous utilisons les vers de sable pour amorcer. Cela dit, phosphorescents de nature, ils attirent de belles pièces», révèle Mohammed Simo El Ghazouani. Avant d’enchaîner «que ce soit la nuit ou le jour, les adeptes de la pêche à la ligne auront toujours, sur l’un des sites, entre Sidi Bouzid et Oualidia, des personnes plus expérimentées sur qui on peut compter pour brandir un congre ou une dorade comme trophée. Croyez-moi, j’ai eu tous les secrets de la pêche grâce à des vétérans tels que feu Ba Smaïl, feu Ba Khachchane, feu Si Ali El Ghalmi, feu Si Ahmed Dadda Mammasse, feu Si Ahmed Hassani et feu Ba Abdellah Chiguer. Mais je ne suis arrivé au top niveau que grâce aux conseils de Ba Jilali et Si Hocine Ouled Amer». Ainsi et à en croire ce dernier, la tradition veut qu’un pêcheur ne lâche jamais un autre. Car, même si leur passion commune exige de chacun d’eux un certain isolement, il n’en demeure pas moins que leur solitude trouve, à travers les quelques mots qu’ils s’échangent de temps à autre, toute l’énergie et toute la volonté de persévérer encore et toujours dans la voie que la mer leur a tracée.
De retour de Mrayzika vers El Jadida, avant l'heure du Ftour, nous avons assisté à une engueulade entre deux pêcheurs, un jeune et un vieux. « Hé!Écoute Papi, je crois qu'il faudra davantage plomber la ligne pour équiper correctement le flotteur. Tu vois mon vieux, tu ne peux pas tromper un poisson de cette façon! ».
«Ce n'est pas un bambin qui va m'apprendre à pêcher. La pêche, mon chouchou, est une technique qui consiste à capturer des poissons ou des crustacés dans leur milieu naturel. La pêche peut se pratiquer en mer, dans une rivière … La pêche nécessite des accessoires de pêche : des appâts vivants, une canne à pêche, un filet… Pratiquer la pêche peut être tout simplement un loisir ou une activité professionnelle. La pêche est une pratique très diversifiée : La pêche au posé ou pêche à la ligne flottante, la pêche au coup, la pêche à la fouette ou à la volante, la pêche au lancé léger et la pêche à la cuillère. Il vaut mieux pour toi de te contenter de pêcher la "chevrette" ou les "petits mulets", c’est toujours mieux que de rentrer bredouille », lance le vieux, supposé chevronné, et qui n’en démord pas et ne désespère pas de réaliser une prise importante qui puisse laver l’affront ainsi subi par la faute de ce « garnement-pêcheur».
La pêche et la pollution
Sur le littoral des Doukkala, la pêche à la ligne semble encore avoir de beaux jours devant elle. Toutefois, si par malheur, la pollution qui frappe, par exemple de plein fouet la côte entre Sidi Bouzid et Oualidia ou s’étend le long du littoral des Doukkala, c’est non seulement l’espoir des pêcheurs qui serait fauché, mais grave encore, l’existence même de la faune marine qui sera malheureusement menacée.
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- كتب بواسطة: Hadj Abdelmajid Nejdi
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Les indignations des jdidis face aux stratagèmes orchestrés le dimanche 20 juillet au parc Mohammed V d’El Jadida
On n’est pas dupe mesdames et messieurs les organisateurs des Nuits du Ramadan
Lorsque les Jdidis ont appris que les organisateurs des Nuits du Ramadan ont programmé un concert d’un israélite, pure souche, le dimanche 20 juillet 2014 au parc Mohammed V à El Jadida, beaucoup de gens ont glosé sur cette programmation malsaine, surtout pendant les massacres de Gaza, certains allant jusqu’à clamer leur indignation face à cette irrévérence, ce mépris et cette dérision de ces organisateurs car cette insolence apparait comme un crime envers les Jdidis pendant cette odieuse offensive sioniste contre le peuple palestinien. Est-ce que c’est cela ce que vous appelez « partager des instants de convivialité, autour d’artistes venus d’ici et d’ailleurs » ? Est-ce que c’est comme ça que vous respectez la sacralité de ce mois du Ramadan avec ses rituels religieux et spirituels ? Est-ce que c’est cela ce que ça veut dire « métissage culturel » ?
Quelle honte donc! Tous ces stratagèmes, orchestrés le dimanche 20 juillet, n’ont d’autre but que de chercher à faire du camouflage. Mais comme dans le monde d’aujourd’hui tout se passe comme dans une maison de verre, chaque acte qui est posé dans ce sens est vite perçu et vite compris par la population. Et chaque fois que les organisateurs des Nuits de Ramadan essayent de duper tout le monde sous le thème de la tolérance, ils inspirent non seulement le doute mais la honte, tellement leurs déclarations tranchent avec ce qui se passe sur le terrain et surtout avec l’offensive israélite en cours au détriment de vraies valeurs humaines. Ils ne respectent ni l’amour propre des Marocains ni les douleurs et les malheurs des Palestiniens.
On va dire que ce sont simplement des suppositions. Et pourtant, c’est la triste vérité. Cette programmation d’un membre de l’orchestre israélite dans ces jours de la tuerie sauvage à Gaza n’est guère saine. On va dire qu’Emile Zrihan est un célèbre contre-ténor juif séfarade marocain. On est tout à fait d’accord. Mais il est plus israélite que marocain car il a immigré dès son jeune âge en Israël et il s’adonne corps et âme aux préceptes sionistes. Nous n’avons rien contre lui et nous le respectons comme tout être humain. Mais la situation et les circonstances actuelles ne permettent pas de tout faire passer sous prétexte de la tolérance. La tolérance n’est pas liée seulement à tout ce qui a trait avec Israël. La tolérance est avant tout le respect des droits de tout être humain qu’il soit musulman, juif, chrétien ou bouddhiste. En plus, on n’est indigné par les actes irréfléchis de ces spécialistes de la langue de bois qui ne sont en vérité que des tâcherons des basses œuvres et professionnels de l’hypocrisie. Qu’on le veuille ou non, ils sont complices et ils cautionnent les actes barbares des sionistes.
D’autre part, la complicité de la communauté internationale, y compris celle des organisateurs des Nuits du Ramadan, qui cautionne le recul des valeurs démocratiques et humaines face au tripatouillage des lois des Nations Unies, manifeste purement à des fins de maintien au pouvoir d’une classe sioniste corrompue et criminelle. La communauté internationale garde souvent un mutisme inquiétant quand elle n’apporte pas son soutien par des déclarations aux antipodes des réalités vécues par le peuple palestinien. Au nom du principe éculé de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un autre Etat, on assiste à la complicité des U.S.A, de la communauté européenne, surtout la France, l’Angleterre et l’Allemagne, ainsi que de certains pays arabes et de ces soi-disant fonctionnaires internationaux des Nations Unies avec les gouvernants sionistes pour asservir les peuples arabes, musulmans et surtout les Palestiniens. Le cas de Gaza dans la confection de la fameuse Loi du droit de se défendre est l’illustration parfaite de la complicité de cette communauté internationale. Sourdes et fermées à toutes les complaintes des Palestiniens et même d’une certaine société civile américaine et européenne qui a maintes fois tiré sur la sonnette d’alarme contre les crimes d’Israël, le nouveau Hitler épaulé par les grands Dracula du 21 ème siècle. N’allez pas m’accuser d’antisémite si je crie haut et fort que vous êtes des islamophobes et des « palestinophobes » !
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- كتب بواسطة: EL Mostafa LEKHIAR
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CAFÉ : BLANCHIMENT D’ARGENT
OU INVESTISSEMENT…?
Plus de 500 cafés à travers la ville
Blanchiment d’argent ou investissement… ? En tout cas les cafés poussent comme des champignons dans des différents quartiers et avenues de la ville. Plus de 500 cafés à travers la ville. Dans certains boulevards, on peut trouver 10 à 12 cafés l’un à coté de l’autre.
Si on demandait à un citoyen du genre petit affairiste : « Quel type de projet as-tu en tête ? », il vous répondrait automatiquement et en premier lieu « un café » c’est mon rêve.
-Mais savez-vous que le bled, « la ville » est noyée de cafés ?
-Et alors, je ferai quelque chose de plus confortable et de plus grand, voir quatre ou cinq salles et véranda, voir une terrasse ! »
5 millions à 10 millions de DH
Pourquoi sommes-nous orientés vers des projets futiles et nuisibles pour la ville et pour la société ?
N’y a-t-il pas une réglementation, au niveau des institutions étatiques, en vue d’arrêter ce massacre et de mettre fin à la dénaturation du paysage en générale. Déjà des villas, des magasins, des ateliers sont transformés en « cafés ».
Combien ça coûte, pour monter un projet pareil ? Jugez et ne soyer pas choqués, car la fourchette varie entre 5 millions à 10 millions de nos dirhams. A qui revient la part du lion suite à ses projets infaillibles ?
Sûrement pas au citoyen jdidi, ni même à l’état. Des gens à l’étranger se frottent les mains de voir tomber des fortunes dans leurs caisses, 90 % des accessoires du « café » sont achetés à l’étranger à coup devises, y compris la machine principale qui coûte une fortune.
L’hémorragie ne s’arrête pas là, car il faut importer le café en grain, le cacao, le sucre, le thé, le tabac, au prix fort et en grande quantité.
À quoi sert un « café » ?
À quoi sert un « café » et dans quel secteur économique est-il classé ?
Vous me direz que le « café » est fait pour inciter à la consommation, mais est- ce vraiment un besoin vital pour le Marocain ? Ce besoin futile est un mélange de plaisir tordu et de passe-temps pour les paresseux, une sorte de refuge pour les blasés et les déçus de la société. On y pour « pomper une chicha », fumer plus de cigarettes et siroter un jus de chaussette partagé entre les mouches et les clients.
On pourra vous objecter que le « café » est une source d’embauche pour les jeunes, et quel travail que de ramasser les mégots ! Ce salarié finira par abandonner ce job insignifiant et mal payé, sans sécurité sociale, sans avenir. Quelle est la position des responsables par rapport au demandeur de « projets-café ? » Ils peuvent même bénéficier d’un prêt bancaire très avantageux. Ces lieux mystiques finissent par être des gargotes insalubres ou règnent un brouhaha permanent et une fumée stagnante, source d’infections et de maladies.
À combien s’élèvent les frais de fonctionnement d’un café ? C’est énorme et il faut régulariser en devises, pour gagner quoi à la fin. Absolument rien, sauf cette image médiocre des personnes inactives et nonchalantes.
Atmosphère toxique
Le touriste n’ose ni entrer ni consommer, par méfiance et par crainte. Notre ville (El jadida et sa région) se transforment en agglomérations cernées par des cafés, même dans les quartiers résidentiels, à la campagne, sur les terrasses, en sous-sol, dans les jardins au bord des routes.
Le danger est là, toute cette jeunesse alléchée par l’arôme et attirée comme des mouches, ne compte plus le temps perdu et se laisse bercer par cette atmosphère toxique, cherchant à fuir la responsabilité et le devoir de tout citoyen conscient.
Actuellement, on satisfait les caprices d’un footballeur ou un R.M.E. par une autorisation de monter son « café » et l’argent coule à flots.
À quand une législation limitant le nombre croissant des « cafés » qui saignent notre économie régionale et tuent à petit feu notre jeunesse et notre capacité de faire autre chose.
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