8ème édition de la Semaine de l’Environnement de l’Association des Doukkala du 4 au 8 juin

Sous la présidence d’honneur de son Altesse royale Lalla Hasna, l’Association des Doukkala organise du 4 au 8 juin sa huitième édition de la semaine de l’Environnement sous le thème « La plate forme de Jorf Lasfar : Développement industriel et sauvegarde de l’environnement».

Comme défini depuis le lancement de cette manifestation, l’objectif, à court terme, est de développer et de renforcer une culture environnementale chez les citoyens des Doukkala et, à moyen et long termes, de faire de la province d’El Jadida un modèle à suivre et un pôle d’attraction en matière de protection de l’environnement à l’échelle nationale et internationale. Le thème général de l’édition 2014 revêt une importance majeure aussi bien à l’échelle régionale que nationale.Il sera question de l’état actuel de la plateforme et de l’importance des projets à venir sur les plans socio-économique et environnemental.Et comme c’est le cas durant chacune des éditions précédentes, de nombreuses activités scientifiques, culturelles, pédagogiques, médiatiques, sportives, artistiques et de sensibilisation sont prévues le long de cette semaine ouverte au grand public, avec l’animation et la participation de plusieurs personnalités, experts, artistes et sportifs. Cet événement phare, très attendu et incontournable dans la région, bénéficie, chaque année, d’une couverture médiatique importante qui contribue efficacement à la sensibilisation des citoyens à l’importance de préserver leur environnement. L’édition de cette année sera consacrée, en grande partie, à des opérations de terrain. Ainsi, une visite est programmée au groupe scolaire d’El Haouzia près d’El Jadida, désigné « Pavillon vert » par la Fondation Mohamed VI pour la Protection de l’Environnement. Des projets environnementaux, réalisés par l’Association des Doukkala, y seront inaugurés. Des campagnes de désherbage, de propreté, d’espaces vert et de sensibilisation sont prévues au niveau de la Cité portugaise classée patrimoine mondial de l’UNESCO. De même, une campagne de plantation de palmiers sera organisée au niveau d’un grand boulevard de la ville. Une animation culturelle et sportive ainsi que des campagnes de sensibilisation sur le terrain seront menées, particulièrement, au niveau du parc Mohamed V d’El Jadida au profit des jeunes et des enfantsavec notamment divers concours et activités liés à la protection de l’environnement. Le dimanche 8 juin, jour de clôture,  dédié au thème « Sport et environnement », connaitra un événement sportif majeur à savoir le 1er Semi Marathon International d’El Jadida organisé en collaboration avec l’Association Mazagan Marathon, sous le thème « Tous pour notre environnement ». Des athlètes du : Maroc, d’Afrique du Sud, de l’Algérie, d’Ethiopie, du Kenya, des Pays Bas, de Pologne, du Portugal, de Qatar, de la Russie, de la Tanzanie et de la Tunisie vont y participer.

Rappelons que l’ouverture officielle de cette 8ème édition aura lieu au siège de la province d’El Jadida le jeudi 05juin à partir de 09H00.

 

La ville de Sidi Bennour en pleine mutation

Cela fait maintenant environ cinq mois que la ville de Sidi Bennour est en travaux. En effet, des rénovations ont lieu progressivement, tranche par tranche, secteur par secteur. Après le réaménagement de tous les quartiers et de la partie basse du parking de l’avenue des FAR, les travaux concernent dorénavant la grande place de l’avenue des FAR et de plusieurs parties des rues. Ceux-ci avancent plutôt bien malgré quelques perturbations dues au retard de livraison...

Pour le visiteur qui a connu Sidi Bennour en 2010, et n’y remet les pieds qu’en cette fin d’année 2015, le contraste est saisissant. Les rues défoncées et insalubres, les dépotoirs à ciel ouvert et les émanations pestilentielles de la ville  qui donnaient naguère de notre capitale  des Doukkala, la piètre image d’une ville poubelle, ne sont plus qu’un mauvais souvenir. En l’espace d’un an et demi de son installation à la tète de la province de Sidi Bennour El Mostapha Draiss d’autres villes telles que Zémamra et Oualidia sont en chantier.

Dans un tel environnement, peu d’analystes auraient parié sur une reprise économique aussi rapide que celle que le pays connaît aujourd’hui. Certes, il reste encore beaucoup à faire, vu le niveau de départ, mais la relance économique est de plus en plus perceptible, et la ville  renoue avec les grands travaux. Les investissements dans la réalisation d’infrastructures nouvelles ou dans l’entretien et la réhabilitation de l’existant, qui vont s’accroître avec les remises de dettes consécutives à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative, et le nouveau dynamisme des secteurs secondaire et tertiaire boostent la croissance économique, redevenue positive.
Si les premiers chantiers ont surtout consisté en la réhabilitation des routes de la ville, puis de celles des régions, qui seront réalisées dans le cadre du Programme d’urgence des infrastructures urbaines, la seconde phase renvoie à des travaux lourds : autoroutes, échangeurs, ponts, voies interurbaines, ouvrages d’adduction d’eau potable et d’’éloectricité.
Dans la capitale des Doukkala, le chantier le plus visible est celui de l’échangeur de l’avenue des FAR, au niveau de l’ancien ronde point bd Hassan II et avenue Mohammed V et la voie reliant  la longueur Av Hassan II. Les automobilistes sont désormais obligés d’emprunter des voies latérales de contournement, ou de faire attention aux engins, sur la voie restée ouverte à la circulation. L’aménagement du carrefour va consister à construire un passage double voie de type portique double en béton armé   l’aménagement des voies d’accès; mais aussi à aménager la partie supérieure du portique par la création d’un parcourt  pour assurer la circulation dans le sens  et aussi l’accès au boulevard Moulay Abdellah. Des contre-allées ou bretelles de raccordement sont également prévues.

Or, les chantiers de la mise à niveau de Sidi Bennour sont des plus urgents pour améliorer le cadre de vie des populations. Les promesses des responsables locaux et les élus n’ont pas toujours été traduits dans la réalité, ce qui a nourri un sentiment de scepticisme chez les populations. Cette fois-ci, à l’occasion de la visite royale, les promesses ont été prises devant Sa Majesté le Roi, ce qui rend les maîtres d’ouvrage plus responsables de leurs engagements. Cependant, les espaces verts ont été rongés par de multiples constructions, sans aucune vision globale d’aménagement urbain ; les infrastructures de base, tels les chaussées, les canalisations, les jardins publics (un seul, mais en piteux état), etc., nécessitent une mise à niveau urgente. La dégradation de l’environnement (les émanations de la pollution des nappes phréatiques, la destruction d’espaces verts… tout cela a atteint un niveau tel qu’il risque de compromettre à l’avenir la mise en œuvre de tout chantier de développement humain.

On projette, entre autres, l’aménagement de trois parcs déjà achevés et d’une décharge contrôlée, le renforcement de la voirie et la création (ou plutôt la restauration) d’une ceinture verte. Les intentions sont sûrement bonnes, mais il y a lieu dans tout cela de déterminer le maître d’ouvrage de chaque chantier, les acteurs impliqués (de la municipalité, des conseils régionaux et provinciaux, de l’État), des modalités et montants de leurs contributions, le timing de réalisation, etc. Il y va de la crédibilité des autorités locales. On doit mettre un terme au scepticisme des Bennouris pour obtenir leur adhésion à la mise en œuvre de ces projets.

Les acquis de l’INDH

Lors de la visite royale à la ville de Sidi Bennour ont été présentés de nombreux produits d’activités génératrices de revenus, programmées dans le cadre de l’INDH, et dont bénéficient les coopératives locales. Ces projets portent notamment sur la création d’une unité pour l’insémination artificielle au profit des éleveurs de bovins à la commune Ouled Ghanem pour 320 000 DH, l’acquisition de ruches pour l’apiculture et la production de miel au profit de la coopérative «Achifae», au Centre Aounate moyennant une somme de 241 000 DH)…

Le Secrétaire général de la province de Sidi Bennour, M. Jamal Raissi a tenu, jeudi dernier au siège de la province, une réunion avec  les cadres de l’ORVAD et  les présidents des communes de la province.

Cette rencontre a essentiellement sur l’état des lieux, principaux enjeux et perspectives liés à l’exploitation des eaux souterraines dans la région des Doukkala Abda.

Cette réunion, à laquelle ont pris part M. Mohamemd Saissi Hassani président de l’assemblée provinciale et les chefs des services extérieurs.

Dans le cadre de cette rencontre Mme Latifa Gana a fait un exposé devant les partcipants, s’est adressé d’une manière clairement structurée.

« Les eaux souterraines constituent l’une des sources disponibles pour la consommation humaine et animale surtout dans le milieu rural. Permettent l’irrigation privée dans les zones hors périmètre de la Grande Hydraulique. 

Cette source parfois surexploitée a perdu de sa qualité à cause de :

L’effet de la succession des années de sécheresse;

L’effet de la surexploitation;

Une agriculture de plus en plus intensive;

Les rejets des eaux usées domestiques et industrielles;

L’infiltration des éléments polluants des décharges

Réseau hydrographique est bien organisé en amont,

A l’arrivée dans la plaine, il devient perturbé et anarchique.

Le principal cours d’eau permanent est Oued OUM RBIA.

Les principaux cours d’eau temporaires sont Oued Faregh et Oued Fel-Fel.

 Absence de niveau aquifère unique au niveau régional;

Système aquifère a hydrogéologie complexe: hétérogénéité, manque de continuité et clarification irrégulière;

Transferts hydrauliques à travers les épontes semi-perméables entre différents niveaux perméables

Structure du substratum du système aquifère est monoclinale pente vers le nord –ouest;

L’épaisseur maximale du système aquifère est de 200m (secteurs Sidi Moussa et Oualidia), de 100 à 150 m (Sahel intérieurs et la plaine des Doukkala) et ne dépasse pas 100m (dans la frange côtière du sahel de HaouziaLe sens d’écoulement est dirigé du sud-est vers le nord-ouest. La nappe des Doukkala s’écoule vers celle du Sahel central et du Sahel côtier pour se confondre avec l'aquifère plio-quaternaire côtier de l’Oulja (dépression interdunaire) qui constituent les exutoires naturels de l’unité hydrogéologique des Doukkala.

La nappe est alimentée par les infiltrations d’eau des pluies efficaces et des eaux d’irrigation et surtout par les apports souterrains latéraux en provenance de la plaine des Doukkala. 

L’extension latérale varie de 1m près de jorf lasfar et entre Cap Bedouzza et El Akarta et 6 km dans le secteur de Oualidia. (jusqu’au 12 m en période de sécheresse);

 Salinité de 1,3 à 20 g/l;L’epaisseur de la tranche d’eau douce surmontant le biseau salé varie de 5 à 25m;

Le développement du pompage dans la frange côtière accentue la remontée plus ou moins marquée de l’interface eau douce/eau salée.

Réalisation de plusieurs essais de démonstration chez les agriculteurs;

Réalisation des projets pilotes de reconversion individuelle: Initiation de regroupements d’agriculteurs  en projets de reconversion collective de petites tailles en irrigation localisée (boulaouane, projet FAO/GCP/MOR/033/SPA, projet en partenariat avec l’USAID et la fondation Coca Cola, projet en cours en partenariat avec la JICA

Organisation des journées et campagnes de sensibilisation sur les avantages des projets d’économie d’eau et des aides accordées par l’Etat;

Renforcement de l’encadrement et du conseil en irrigation

La région des Sahel Doukkala inclut des situations hydrogéologiques très contrastées, au plan du potentiel hydrodynamiques des nappes, de l’évolution de leurs niveaux et de la qualité de leurs eaux et leurs relations avec la surface notamment les secteurs irrigués;

Les prélèvements par pompage de la nappe Sahel Doukkala ont évolué en progression depuis 1960: 6Mm3/an en 1960, 16mMm3/an en 1980, 32 Mm3/an en 1992, 50Mm3 en 2005. L’élaboration d’un schéma de gestion et d’exploitation de cette nappe est nécessaire. Ce Schéma nécessite une étude approfondie et détaillée de cette ressource en eau souterraine afin de continuer les investigations visant à améliorer les connaissances sur l’état des RES;

Les problèmes liés à nappe du Sahel Doukkala sont nombreuses à savoir la maîtrise du pompage, la maîtrise de la superficie irriguée par les eaux souterraines, l’inventaire des points d’eau, les autorisations, la qualité, les potentialités, la surexploitation et l’intrusion des eaux marines (biseau salé) particulièrement au niveau du littoral, les effets de la succession des années de sécheresse et des changements climatiques sur l’augmentation de la pression sur les RES du SD,… Dans ce contexte, la maîtrise de la ressource en eau souterraine doit constituer une préoccupation permanente et demande l’amélioration des connaissances et l’établissement d’outils de gestion et d’aide à la décision pour assurer une gestion optimale et rationnelle de cette ressource en eau stratégique.

La mise en œuvres des dispositions réglementaires notamment la loi 10-95 et la soumise des creusements et des prélèvements d'eau aux autorisations;

La Gestion de la demande: maîtrise des besoins en eau des cultures, amélioration des pratiques de pilotage de l'irrigation, utilisation des techniques d'irrigation économes en eau (PNEEI),

La protection des RES en combinant la réduction des pertes d'eau et le fractionnement judicieux des apports azotés permet de réduire de 20 à 30% les quantités de fumure azotée, tout en améliorant les rendements;

La création d’un cadre de gestion des eaux souterraines coordonné avec la gestion des eaux de surface;

L’amélioration des pratiques par: l’amélioration de la perception de la ressource en eau souterraine, la sensibilisation des agriculteurs et leur implication et participation à la gestion des ressources en eau, l’amélioration de la prise de conscience collective par rapport aux problèmes de surexploitation et de dégradation de la qualité, la recherche mécanismes pour rendre disponible l'ensemble de l'information dont dispose les différents  d'acteurs dans RE;

Le renforcement de la coordination et la concertation entre les acteurs concernés par la gestion de l’eau. Inscrire la sauvegarde des RES dans une démarche de concertation qui implique et responsabilise l’ensemble des partenaires du secteur de l’eau;

Conférer aux ressources en eaux souterraines, en raison de leur importance et du rôle qu’elles jouent, le statut de « ressource nationale stratégique » et promouvoir, en conséquence, leur gestion dans le cadre d’une gouvernance qui vise la rationalisation de son exploitation et la protection de sa qualité

Réforme du système de gouvernance des nappes d'eau souterraine Constat : Le système actuel de gouvernance des nappes a montré ses limites:

Surexploitation des ressources;

Défaillance du système de contrôle des prélèvements et rejets;

Déperdition d'investissements et absence de visibilité pour les promoteurs.

Objectif : Promouvoir une gestion efficiente et durable des eaux souterraines, bien comprise par tous les usagers et assurée par l'ensemble des acteurs

Axes de réforme : Implication plus accrue des usagers et des institutions locales et régionales dans la gestion des nappes:

Implication dans la définition des objectifs, des priorités, des programmes d'action et des mesures d'accompagnement

Définition de la contribution de chaque acteur dans la mise en œuvre des programmes et le contrôle des prélèvements

Mise en place d’un contrat de gestion participative et concertée des ressources en eau souterraines avec la participation de tous les usagers en vue d’une protection qualitative et quantitative de cette ressource. »

Les participants à cette réunion ont, ainsi, évoqué les questions sur l’exploitation des eaux souterraines, réaffirmant à cet égard la détermination de poursuivre les efforts déployés afin de garantir la réussite des citoyens et la protection de leurs biens, dans le cadre de l’Etat de droit.

 

El Jadida : Du 30 Mai au 1er  Juin 2014 dans la Commune Lekouassem

Le Festival de la Fauconnerie est un symbole de la renaissance d’une tradition ancestrale locale et un hymne au patrimoine universel

Sous le thème : «  Tradition ancestrale et patrimoine universel»

Deuxième Festival de la fauconnerie

 

Sous l’égide de la province d’El Jadida, l’Association Provinciale des Affaires Culturelle et l’Association des Fauconniers Lekouassem d’Ouled Frej, en collaboration avec la Direction Régionale de la Culture, organiseront du 30 Mai 2014 au premier Juin 2014, la deuxième édition du Festival de  la Fauconnerie dans la Commune rurale de Zaouiat Lekouassem, là où s’implante l’un des dernies bastions de la Fauconnerie du Pays.    

                                                

Le 2ème Festival de la fauconnerie démarrera vendredi 30 Mai 2014 dans la Commune Lakouassem (Province d’El Jadida), sous le signe «La fauconnerie : Tradition ancestrale et patrimoine universel». Un rendez-vous annuel qui retrace l’attachement des habitants de la commune Lakouassem, à cette tradition bien installée dans leur vie de tous les jours.

Le programme de cette manifestation comporte l’organisation de spectacles d’animation retraçant la nature de la relation qui lie Lakouassem à la fauconnerie.

À travers les démonstrations et les scènes de chasse, les visiteurs viendront se délecter de l’art de la volerie qui distingue les fauconniers du village. 

A l’ordre du jour du festival qui se poursuit jusqu’à dimanche premier Juin 2014, figure, aussi, l’organisation des exposés sur la fauconnerie et d’une journée touristique dédiée à faire connaître le patrimoine culturel de la région. Il s’agit également d’une exposition d’articles d’artisanat etc. En plus, cette manifestation sera rehaussée par la participation de nos frères Émiratis, Saoudiens, Koweitiens et Qataris passionnés de la fauconnerie. De même, un hommage sera rendu à cinq fauconniers marocains.

La fauconnerie repose sur l’élevage et l’affaitage de faucons pour la chasse. Zaouiate Lakouassem compte quelques 30 éleveurs de faucons.

Les fauconniers Lakouassem sont, en effet, de simples paysans qui, depuis des siècles, se transmettent de pères en fils leur savoir-faire en matière de dressage des faucons. Avec beaucoup de gentillesse, les fauconniers reçoivent les visiteurs nationaux et étrangers et leur font faire découvrir l’art de la fauconnerie.

Ces fauconniers consacrent beaucoup de temps à ces oiseaux et déploient des trésors de psychologie pour en faire des animaux de chasse.

Le faucon est un animal très intelligent qui devient chasseur à l'âge de six mois à peu près. Tout le travail du dresseur consiste à découvrir son tempérament et à trouver les règles de dressage qui s'adapteront le mieux à sa personnalité.

Pour capturer les rapaces, les fauconniers Lakouassem utilisent des pièges fixes ou mobiles, généralement des filets où un passereau vivant sert d'appât et où le rapace s'empêtre. Ils les disposent pendant les migrations (début mars à fin avril). Leurs origines remontent à l'époque antique comme en témoignent certains dahirs. La région est en effet riche en vestiges et monuments. Les plus spectaculaires sont : les Toufris, les Tazotas et la Casbah Boulaâouane.

Programme du 2ème Festival de la fauconnerie à Lekouassem:

- Vendredi 30 Mai 2014 : 10 H (Cérémonie d’ouverture religieuse)

* Prière du vendredi

* Déclamation et psalmodies de versets du Saint Coran dans la tente caïdale  officielle près de la Commune Lekouassem.

* Conférence dans la grande tente sous le thème : «  Traditions Orientales et Marocaines et symboles des relations diplomatiques »

- Animateur et modérateur de la conférence : Ahmed El Ouaret

- Participants : Mustapha Nami, Directeur du Patrimoine Culturel Oral au Ministère de la Culture- Sanae Allam (UNESCO)- Redouane Khédid- Abdessalam Amarir- Driss Lamrabet-  Azzedine Kara.

-Rapporteur de la conférence: Abdellah Slimani

- Samedi  31 Mai 2014 : 10 H (Cérémonie d’ouverture officielle) :

* Discours des organisateurs et des invités.

*tableaux artistiques, représentant le patrimoine culturel local et de la fauconnerie.

* Présentation des invités du festival.

*Spectacle de fauconnerie (exhibition et show).

*Hommage à cinq anciens fauconniers

*Fantasia.

* Inauguration du village du fauconnier.

* Spectacles artistiques avec la participation de Tagada, groupe  Esswaken de sidi Bennour -Jamal Zerhouni et son groupe dans la symphonie d’El Aïta.

-Dimanche 1 er Juin 2014 : 10 H

*Suite des festivités et des expositions.

*Scènes de fantasia

*rencontre matinale du zajal (poésie populaire) animée par Saïd Tachfini, avec la participation de : Fatima Belâaroubi-  Saïd Sadouk…

*Distribution de souvenirs et cadeaux symboliques.

*Cérémonie de clôture.

 

 

Une descente des autorités locales à Sidi Bennour a fortement surpris les commerçants cafetiers implantés dans le plus grand marché illégal du quartier. La  campagne anti-marchands ambulants devraient durer encore une semaine et toucher d’autres quartiers de la ville.

Cette campagne sera-t-elle la bonne pour lutter contre les commerçants grossistes, les cafetiers et les marchands ambulants de la ville de Sidi Bennour? En tout cas, il était temps de prendre des mesures concrètes pour venir à bout de ce phénomène qui ne cesse de gagner du terrain aussi bien à la ville que dans d’autres villes du Royaume.
L’occupation du domaine public par les marchands ambulants prend aujourd’hui des tournures préoccupantes. Mardi 19 mai 2014, une descente des autorités locales à Sidi Bennour a fortement surpris les commerçants et conducteurs de charrettes implantés dans le plus grand marché illégal du quartier. Ils avaient transformé la voie publique en un véritable souk à ciel ouvert. Plusieurs policiers et agents des forces auxiliaires,  des camions de la municipalité et deux bulldozers ont été déployés sur place pour assainir ces endroits, devenus complètement anarchique. Les occupants des rues et des boulevards ne s’attendaient pas à une opération d’une telle ampleur. En moins de plusieurs heures, les autorités ont réussi à détruire l’occupation illégale du domaine public et étalages illégaux, sous les yeux étonnés des commerçants. «Ces activités étaient notre unique source de revenus. Je ne sais plus si je dois mendier ou agresser les gens dans la rue», indique l’un des marchands ambulants. contre cette opération «Lutter contre l’occupation du domaine public c’est bien, mais trouver des solutions aux commerçants ambulants et à plusieurs dizaines de familles est plus important», déplore un autre marchand ».
Du côté des autorités, la décision est déjà prise pour protéger le domaine public et l’environnement de la ville. «Nous ne pouvons plus tolérer l’anarchie qui règne dans ces quartiers et avenues où le nombre d’occupation illégale du domaine public explose aussi», souligne un conseiller de la communauté urbaine de  Sidi Bennour. Et d’ajouter: «Nous voulons réduire le nombre de ces marchands ambulants. La réflexion est engagée pour lancer la construction d’un marché modèle». Le projet ne date pas d’aujourd’hui et la ville trouve toujours du mal à le concrétiser.
La campagne lancée à la ville devrait toucher tous les quartiers. Elle durera encore plusieurs jours dans le périmètre de la préfecture de Sidi Bennour, à savoir Sidi Bennour et Zémamra. L’objectif est de lutter contre toute forme d’anarchie et d’occupation illégale du domaine public. Elle concerne les marchands ambulants, qu’ils soient vendeurs de fruits, de légumes ou d’articles de contrebande, mais aussi les propriétaires de cafés et terrasses qui empiètent sur la voie publique. Certes, l’exploitation abusive et illégale de l’espace public salit l’image de la ville et porte atteinte aux droits des piétons qui sont souvent contraints d’emprunter la chaussée à leurs risques et périls. Mais, quel sort a-t-on réservé à ces marchands ambulants?

Dernièrement, dans quelques quartiers et avenues de la ville, une vraie campagne de lutte contre l’occupation illégale et anarchique de l’espace public a vu le jour. En effet, depuis sa nomination, le gouverneur de la préfecture de Sidi Bennour El Mostapha Draiss fait son travail dans les règles de l’art, en allant sur le terrain pour constater les anomalies et faire régner l’ordre. Une initiative favorablement accueillie par les habitants qui se disent satisfaits de ce changement et saluent le courage et la volonté de la première autorité.

«Avant, nous étions très gênés de devoir se faufiler entre les tables et essayer tant bien que mal de se frayer un chemin pour passer. Nous sommes satisfaits de cette démarche, la circulation sur les trottoirs ne sera plus un problème dorénavant », affirme une jeune femme.