Face à ces nécessités, Feu SA Mohammed V, grâce à sa singulière clairvoyance et à la haute sollicitude qu'il réservait à son peuple, a jugé la nécessité de mettre en place une structure vouée aux préoccupations sociales et humanitaires, qui aura pour mission d'œuvrer pour la satisfaction des besoins immédiats des populations pauvres mais aussi de développer des mécanismes et des programmes d'intégration visant le moyen et le long termes. Considérant la grandeur et la noblesse des missions assignées à l'Entraide Nationale.

 
Sa Majesté Hassan II a accordé une importance primordiale à l'Entraide Nationale en tant qu'organisme fédérateur de l'action sociale au Maroc. Cette importance apparaît clairement dans son discours du 27 Avril 1982 à l'occasion de la commémoration de la création de l'Entraide Nationale.

Ainsi, l'Entraide Nationale fut créée, d’abord, sous forme d’établissement privé à caractère social par le dahir n° 1-57-099 du 27 avril 1957.
La pauvreté et la précarité sont intimement liées. La lutte contre la pauvreté passe donc obligatoirement par la mise en place d'un système qui permet d'apporter à la fois des réponses pratiques pour accompagner les populations dans le besoin et des réponses stratégiques qui permettent de planifier l'avenir de manière à éradiquer les sources du mal.
Dans une déclaration au journal Le Matin, Abdelhakim Laamarti, délégué provincial de l’Entraide Nationale  nous a bien expliqué le rôle de l'Entraide nationale qui aborde les questions de lutte contre la précarité et la pauvreté. Pour ce faire, en tenant compte des orientations du conseil d'administration et en coordination avec le ministère du développement social, de la Famille et de la Solidarité, l'entraide nationale. a mis en place une stratégie basée sur cinq types de programmes. Le premier concerne l'appui à l'éducation et à la scolarisation, le second la formation-insertion des déscolarisés, le troisième l'animation et l'accompagnement, le quatrième les secours et l'assistance et le cinquième l'ingénierie sociale.
Il s'agit bien donc, d'un portefeuille de services et de prestations mis à la disposition des familles et des personnes en situations difficiles ou sans ressources en vue d'alléger leurs charges et d'augmenter les chances d'insertion de leurs enfants. Il importe de signaler que l'ensemble de ces prestations peut être perçu comme étant un transfert monétaire conditionné sous forme de services sociaux, ce qui peut être interprété comme un complément aux revenus des familles pauvres
Le rôle de l'Entraide nationale est de concrétiser la politique gouvernementale conformément à ses attributions qui consistent à «dispenser toute forme d'aide et d'assistance et concourir à la promotion familiale et sociale».
Et pour expliquer la relation avec les orientations stratégiques du MDSFS, et à titre d'exemple « la Consolidation de la cohésion sociale, de la solidarité et de l'inclusion » qui est un des programmes du premier axe stratégique du MDSFS. L'Entraide nationale y participe à travers un ensemble d'actions, à savoir la consolidation et l’extension du réseau des centres sociaux de proximité ; le programme d'animation et d'accompagnement, la participation aux campagnes de solidarité (Opérations Ramadan, caravanes médicales,  opérations rentrée scolaire,…) et le programme d'aide et d'assistance.
L'Entraide nationale a été érigée en établissement public depuis 1972 pour pérenniser son action et l'intégrer à la stratégie gouvernementale. Ce qui lui a permis de revoir ses procédures et les adapter aux textes réglementaires régissant les établissements publics.
A travers la province de Sidi Bennour, les manuels de procédures de l'INDH. C'est ainsi qu'aujourd'hui, nos équipes locales ont pu soumettre au financement de l'INDH un nombre important de projets de création ou de mise à niveau d'établissements de protection sociale et de Centres de qualification sociale  
L'Entraide nationale a mis en place une stratégie basée sur plusieurs types de programmes.
Le premier concerne l'appui à l'éducation et à la scolarisation et s'inscrit dans une vision de réduction de la fracture en matière de préscolaire et de scolarisation particulièrement dans les milieux défavorisés. A travers ce programme, l'Entraide nationale contribue à l'élargissement des chances et des conditions favorables pour qu'un citoyen démuni puisse bénéficier et intégrer les programmes publics d'éducation. L'appui à l'éducation et à la scolarisation concerne aussi un ensemble d'établissements de protection sociale : Maison d'enfants, Dar Taliba, Dar Talib et Centres de mineurs en difficultés. Il s'agit d'une action réalisée en partenariat avec la société civile, pour la prise en charge totale des enfants pendant leur scolarisation  et leur offrir toute la logistique d'hébergement, de nourriture, d'encadrement psychosocial et de soutien scolaire. Ces actions sont destinées aux enfants orphelins ou abandonnés et aux familles à faible revenu particulièrement celles du monde rural.
Le programme suivant est relatif à la formation-insertion des déscolarisés. Telle qu'elle est exercée par  l'Entraide nationale, cette formation-insertion s'inscrit dans une vision d'habilitation et d'amélioration de l'employabilité des jeunes (filles et garçons) se trouvant dans une situation de grande difficulté. Cette intervention permet à ces jeunes d'accéder à d'autres alternatives et horizons favorisant l'intégration dans le monde de l'emploi. Ce programme est réalisé, notamment, grâce à une convention de partenariat avec le Département de la Formation professionnelle relative à la formation par apprentissage qui arrive à un taux d'insertion avoisinant 70%. Cette insertion privilégie aussi les approches de l'économie sociale et solidaire à travers les coopératives, la micro-finance, les groupements d'intérêt économique, le commerce solidaire…etc. Dans le souci d'assurer une proximité à l'action de formation et d'insertion, l'Entraide nationale agit, d'abord, directement à travers ses propres Centres, mais également par l'intermédiaire des associations partenaires spécialisées dans ce domaine.
Le troisième programme concerne l'animation et l'accompagnement. Dans le souci de répondre à une demande de proximité exprimée souvent par les associations locales qui agissent dans le domaine social, l'Entraide nationale a retenu depuis 2005 parmi ses programmes, celui de l'animation sociale dans certains quartiers marginalisés. Cette animation se fait aussi bien dans les structures de l'Entraide nationale que dans celles des ONG partenaires. L'établissement a donc mis en place un certain nombre d'actions qui se développent autour des axes suivants : colonies de vacances et activités éducatives, sportives et de loisirs pour les enfants démunis des établissements de protection sociale environnement,…etc.
Les secours et l'assistance qui constituent le programme visent à offrir des services d'assistance et de secours pour venir en aide aux populations en extrême précarité ou carrément dans l'abandon total, dont notamment les personnes âgées,  abandonnées sans ressources ; les personnes en détresse qui demandent un secours ponctuel  les personnes handicapées (paralysées ou malvoyantes) et les personnes ou familles pauvres sinistrées lors des catastrophes naturelles.

Le chantier  s'inscrit dans une dynamique nationale marquée par l'avènement de l'INDH qui vient réconforter le travail social de l'Entraide nationale avec une nouvelle philosophie et des approches respectant les bonnes pratiques d'implication territoriale et renforçant la convergence des acteurs. Il prend en considération la mutation continue des phénomènes sociaux qui commencent à se développer selon de nouvelles configurations devant lesquelles un nouvel effort doit être fait. 

La délégation provinciale rend hommage à ses employés partant à la retraite

A l’occasion de la commémoration de son anniversaire de l’Entraide Nationale, un hommage appuyé a été rendu aux employés de Dar Attaliba partant à la retraite au titre de l’année 2011/2012.

El Jadida : Lorsque l’anarchie côtoie l’incivisme

S´il y a un moyen de vérifier l´état de dégradation de l´environnement, cela ne peut se faire que par une virée dans les principaux quartiers d’El Jadida. Ces agglomérations illustrent, on ne peut mieux, tout l´incivisme et le laisser-aller des citoyens, du conseil municipal et des autorités.

À El Jadida, l´insalubrité côtoie l´anarchie tandis que les solutions tardent à venir pour un meilleur cadre de vie. Avec un tissu urbain en dysfonctionnement continuel, une excroissance anarchique, ponctuée par la multiplication des zones d´insalubrité, la plupart des agglomérations urbaines d’El Jadida renvoient l´image de lieux où il ne fait pas bon vivre. Point d´hygiène, ni de tranquillité encore moins de détente, les quartiers se ressemblent tout comme les habitudes de ceux qui les animent.

Des programmes de construction qui n´ont presque jamais été intégrés dans un schéma d´urbanisme global et cohérent. Tous les projets d´aménagement sont en porte-à-faux avec l´environnement, trahissant ainsi les attitudes dommageables au milieu urbain. Et c´est toute l´incompétence et l´approximation des opérateurs en matière d´aménagement du territoire qui s´illustrent. Les grands quartiers de Saâda et Salam sont des exemples parfaits de ce que l´homme est capable de faire lorsqu´il n´est retenu par aucune loi ni foi. De même, il n’ya pas un coin dans le centre-ville où les trottoirs et même la chaussée n’est pas squatté par les ferrachas, les cafetiers et les commerces de tous genres. Qu´en sera-t-il en cas d´incendie ou autre catastrophe naturelle?

Presque tous les quartiers de la ville d’El Jadida, les espaces sont loin d´être adaptés à une vie citadine. Ils sont confrontés au surpeuplement et aux problèmes qui y naissent comme le trafic, les embouteillages, la pollution, la saleté ainsi que leurs effets délétères sur la qualité de vie et la santé. Il suffit d´observer le comportement  du conseil municipal et des élus pour se rendre compte que l´environnement est le dernier souci de tout un chacun.

Pourtant, il n´y a pas plus simple. Il faut tout juste sortir ses ordures à l´heure fixée, les déposer convenablement aux lieux indiqués et le tour est joué. Malheureusement, les quartiers d’El Jadida sont devenus une immense décharge à ciel ouvert, avec tout ce qu´elle vomit comme ordures puantes et fumées asphyxiantes. Allez voir du côté du quartier Somic, Allal El Kasmi, Sfa, Bir Brahim, Hansali, la cité portugaise…

Ailleurs, un restaurant où l´on dîne et déjeune ne doit pas se situer à proximité d´un atelier de soudure. Un atelier de menuiserie ne doit pas être autorisé dans un quartier résidentiel. A El Jadida, il n´ya que ces contradictions. Que l´on en juge! Un soi-disant snack partage le même mur avec un salon de coiffure, lui-même tout proche d´une boucherie. Les constructions, en éternels chantiers, vous invitent au même constat navrant. Une cafétéria partage le même mur avec une menuiserie, elle-même toute proche d’une pharmacie qui voit ses clients contraints parfois de marcher sur les pneus du vulcanisateur voisin…

Pis encore, en plein centre-ville, des bâtisses défigurent l´environnement. On construit un rez-de-chaussée qu´on s´empresse de louer puis quelques piliers à l´étage supérieur et on arrête. Pourtant, la loi de l´urbanisme est claire. Il y a comme ça des milliers d´exemples qui singularisent la ville d’El Jadida. Et ce, sans parler des trottoirs, des parcs transformés en parkings et des routes défoncées même en centre-ville tandis-que le conseil est à l’abonné absent depuis belles lurettes.

Le caractère touristique ne trouve sa raison d´être que dans la citerne portugaise. N’est-il pas temps que les autorités provinciales réagissent selon les lois en vigueur ? À bon entendeur !

 

                                                                                                       

Le ministre  de l’équipement, du transport et de la logistique s’est d’abord rendu dans la commune rurale de Latatra, où il a pris connaissance de l’état d’avancement du  Programme national des routes rurales dans la province de Sidi Bennour.

M. Aziz Rebbah, qui était accompagné notamment du gouverneur de la province de Sidi Bennour El Mostapha Draiss, s’est aussi informé des projets lancés en 2013- 2014, dans le cadre de ce programme, portant sur la construction et l’aménagement de 40 kms de  la route nationale  N 201 entre Sidi Bennour et Ouled  Amrane d’un coût global estimé à 51 millions de  dh. Le Programme national des routes rurales est financé par le ministère de l’équipement, du transport et de la logistique.

Dans la commune de Ghenadra cercle de Zemamra, M. Rebbah a lancé les travaux de renforcement de la route  nationale  N 1 d’une longueur de 11 kms de la commune de Saniet Berguigue  jusqu’à  Zemamra , cette route  qui relie  de 10 kms de Zémamra jusqu’à la frontière de Safi pour un coût de 17 millions de dh.

Le ministre a cloturé sa tournée par une visite du grand chantier de l’autoroute EL Jadida – Safi  est longue d’un peu plus de 141 kms et comprend une première bifurcation (Casablanca-El Jadida) et cinq échangeurs: El Jadida sud, Jorf Lasfar, Sidi Smaïl, Oualidia « province de Sidi Bennour » et Safi Nord.    L’autoroute qui relie El Jadida à Safi dans une année fin 2014 apparaît comme un véritable bol d’air est prévu pour la région Doukkala Abda par le désenclavement de la ville de Safi le démarrage des travaux ont commencé début 2012. Le montant de l’investissement de ce chantier est estimé à 4,2 milliards de DH (hors taxes). Il s’inscrit dans le cadre du second schéma autoroutier national. «L’autoroute dont le prolongement naturel de la partie littorale de l’axe Nord-Sud qui dessert depuis 2006 la province d’El Jadida directement à partir de Casablanca. Au sein de ce réseau, cet axe autoroutier est un maillon important, car il va permettre de relier la région de Doukkala-Abda aux régions limitrophes via une infrastructure autoroutière moderne. Pour l’économie régionale, cette infrastructure est un accélérateur de la dynamique que connaissent Safi, ’El Jadida et Sidi Bennour en améliorant l’attractivité de ces trois provinces.
L’achèvement des travaux est prévu fin 2014. La nouvelle autoroute, qui sera mise en service en 2015, est longue d’un peu plus de 141 kms. Dans sa partie initiale, le projet s’inscrit autour de la province d’El Jadida, zone plus densément bâtie, et se poursuivra jusqu’à proximité du site de Jorf Lasfar. Ensuite, l’autoroute bifurquera vers l’est pour desservir la localité de Sidi Smaïl et Sidi Bennour et se rapprochera de nouveau de la côte pour desservir Oualidia, site d’intérêt touristique.

 

Le gouverneur de la préfecture de Sidi Bennour El Mostafa Draiss, en présence de hauts cadres de la DGSN  MM. Mohamed Taieb directeur des ressources humaines, Mohamed Bakchi, directeur de l’équipement et des finances, Abdellah Mountassir adjoint de l’inspecteur général et Aziz Boumahdi préfet de police d’El jadida a procédé, jeudi dernier à Sidi Bennour, à l'inauguration du nouveau siège de district provincial de police ultramoderne, espace modulable, ce bâtiment avec des dizaine de tonnes de verre sis au boulevard des FAR.

Rénové à un cout d’un terrain unique 17.066.802,00 Dhs le nouveau local est d’une superficie de 4995m2, construit sur 1ER étage avec rez-de-chaussée est d’une superficie de 755m2

Ce complexe administratif est équipé d’une vidéo de surveillance dont le cout d’investissement est de l’ordre de 906600,00 dhs.

Dans une déclaration au journal Le Matin, le commissaire principal El Habib Tayab  chef de District Provincial de Sidi Bennour a souligné que l'inauguration de cette institution s'inscrit dans le cadre de la politique de proximité menée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et qui vise à répondre immédiatement -aux besoins des citoyens et créer un cadre adéquat pour les accueillir et faciliter le contact avec eux, conformément aux hautes orientations royales relatives à la mise en application du nouveau concept de l'autorité et de la politique de proximité.

Cette cérémonie s'est déroulée en présence notamment de  MM.Jamal Raissi, secrétaire de la province, Mohamed Aarab président du tribunal de 1ère Instance, Mohamed Derkaoui procureur de SM le Roi auprès de cette juridiction, Mohamed Saissi Hassani président du conseil provincial, Ahmed Amrani président du conseil local des Oulémas, des députés de la province, des élus, des chefs des services extérieurs responsables de la sûreté nationale à Sidi Bennour et à El Jadida.

                                 

                            

 

Insécurité au marché et place Allal El Kasmi

Les habitants d’El Jadida ne cessent de réclamer la sécurité dans  la place Allal El Kasmi et son marché, la place El Hansali et la place Abdelkrim El Khattabi et qui d’après eux la situation  devient de jour  en jour très  inquiétante.

L’absence de sécurité et l’état de déliquescence générale prévalent dans le marché populaire Allal El Kasmi qui attire un grand nombre de malfaiteurs. Il est le lieu idéal pour commettre toutes sortes de forfaits. D’après les habitués de ce marché, il ne se passe pas un jour sans qu’il se produise des agressions ou des vols.

 « Pas un jour sans que l’on déplore un fait d’agression ou de vol. Moi-même, j’ai été agressé non loin de la mosquée Belhamdounia. J’ai eu une mauvaise surprise de voir surgir un individu qui m’a surpris en sortant une épée et en s'en servant pour  me voler une somme d’argent et mon téléphone portable», affirme un marchand du marché Allal El Kasmi.

Oui, des malfrats munis d’armes blanches qui abordent les passants, les femmes en particulier, les délestent de leurs sacs à main et autres objets de valeur. «Il faut que toutes ces agressions et ces vols cessent, ils nous rendent la vie difficile. La  présence policière, son poste près des poissonneries, toujours fermé, et les deux  fourgons de police et des Forces Auxiliaires, stationnés près du marché, ne servent à rien. En plus, il ya là un lieu de jeux, qui devenu un nid de dealers, des voleurs et de la prostitution.  Et si les autorités n`arrivent pas faire quelque chose, le marché va être un lieu d`anarchie » réclament les habitués du marché.

En effet, les délinquants se pavanent en toute quiétude dans les entrailles du marché et descendent à l’occasion à ses abords où ils s’adonnent à leur sale besogne. Ils agressent, surtout à la faveur de la tombée de la nuit, les passants et les marchands, les délestant de leurs objets de valeur.

 «L’insécurité qui règne dans ce marché dure depuis des années, cela n’a pas pour autant susciter des pouvoirs publics une quelconque réaction pour le prendre en charge. Et pourtant, l’arrondissement est à deux pas !», témoigne un marchand.

Ainsi, il arrive souvent qu’une personne provoque une distraction ou une altercation dans l’intention de créer une confusion générale pendant que les pickpockets et les voleurs à l'arrachée  font leur sale besogne.

Ces voleurs guettent leurs proies, les dépouillant de tout ce qu’elles ont (argent, téléphone, bijoux…). Une fois leur forfait commis, ils prennent la fuite et se perdent dans les ruelles avoisinantes du marché qu’ils connaissent parfaitement.

Par conséquent, l’insécurité dans ce marché se répercute sur derb Lahlali, derb Al Hajjar, derb Touil,  derb Deguagua, derb Moulay Ahmed Tahiri, derb Lafkih Belhaïba, Somic, derb Berkaoui, avenue Zerktouni et El Kalâa où la consommation de drogue est devenue un phénomène presque normal. «Des jeunes de 15 à 16 ans consomment de la drogue qu’ils achètent à des dealers qui ont pignon sur ces points noirs», affirme un Jdidi, et de poursuivre : «Cette situation ne saurait continuer, il faut que les pouvoirs publics se penchent sérieusement sur ce problème. Une lutte sans merci s’impose pour éradiquer ce phénomène.».

Évidemment, une tournée dans les rues et quartiers avoisinants ces places nous renseigne sur l’insécurité qui prend des proportions alarmantes malgré les dires. Force est de constater que le redéploiement des services de sécurité et la forte présence des hommes de la police répartis à travers El Jadida  n’ont pas pour autant contribué à mieux sécuriser les personnes et leurs biens. Hormis certaines cités résidentielles où on constate une présence policière, d’autres quartiers populaires sont livrés aux bandes de malfaiteurs et dealers qui imposent leur «loi». «J’habite ici au quartier Kalâa depuis des années, et je vous confie que la situation s’est dégradée. Il faut rentrer chez soi avant 20 heures et n’en sortir que le lendemain matin. Le risque de se faire voler ou balafrer est omniprésent. Mieux vaut éviter de tomber sur le chemin de ces malfaiteurs qui sèment la peur et la violence dans ce quartier, autrefois, paisible et sûr…», témoigne avec désolation un vieil habitant de ce quartier populeux.

Car, après 20 heures, les usagers de ces rues doivent s’armer de courage et surtout de vigilance pour pouvoir rentrer chez eux sains et saufs. Les citoyens que nous avons interrogés se plaignent d’une certaine «passivité» des services de sécurité qui, selon des témoignages, n’interviennent pas.

Par ailleurs, un autre problème tend actuellement à prendre des proportions alarmantes dans les quartiers El Kalâa et Somic. Il s’agit de la prolifération de gangs, qui, en plus de nuire à la quiétude générale, s’adonnent à des rivalités chaque nuit. Des habitants affirment que de temps à autre, des bagarres éclatent entre bandes rivales et virent, dans la plupart du temps, à des batailles rangées qui se soldent souvent par des blessés.

C’est vrai que des mesures ont été prises dernièrement pour  lutter contre l’insécurité. C’est vrai que des efforts considérables ont été déployés pour instaurer la sécurité. Mais plusieurs personnes pensent que l’efficacité de cette opération reste très relative. Il est grand temps de lancer une véritable lutte contre ce phénomène qui gâte la vie des habitants.

Les services de sécurité sont  donc appelés à redoubler d’efforts de plus en plus pour restaurer la sécurité dans les places Allal El Kasmi, El Hansali et Abdelkrim El Khattabi, ainsi que les rues avoisinantes, notamment la nuit. El Jadida retrouvera alors son lustre d’antan, celui d’une cité balnéaire paisible et sûre.

Signalons aussi que plusieurs habitués du marché  populaire Allal El Kasmi réclament plus d’efficacité dans la propreté du lieu. «En plus de l’insécurité, les places El Hansali et Allal El Kasmi sont envahies par les ordures, et d'immondices jonchent les trottoirs et la chaussé… », regrettent-ils.