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- كتب بواسطة: Abdelkader BELCADI
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Aziz Boumehdi, a été installé vendredi soir, dans ses nouvelles fonctions du chef de la sûreté régionale en remplacement de Noureddine Sennouni, appelé à occuper la fonction de préfet de police de Fès.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment du gouverneur de la province d’El Jadida, Mouâd El Jamai, du premier président de la Cour d’appel, du procureur général auprès de cette juridiction du secrétaire général de la province, du chef du service provincial de la police judiciaire d’El Jadida, des chefs des services extérieurs, des représentants de la société civile et d’élus locaux.
Intervenant à cette occasion, M. El Jamai a appelé tous les acteurs à apporter tout l’appui nécessaire au nouveau chef de la sûreté provinciale d’El Jadida pour mener à bien ses missions dans le cadre de la nouvelle politique de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), visant la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes et la protection des libertés individuelles et collectives, la sécurité des personnes, des biens et le maintien de l'ordre public conformément à la loi.
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- كتب بواسطة: Haj Abdelmajid Nejdi
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Eau et électricité: Des factures trop difficiles à comprendre
Les dépenses en électricité et en eau pèsent de plus en plus lourd pour les habitants d’El Jadida. En cause, le système de tarification et de paiement imposé par l’administration de la RADEEJ.
Les factures de consommation d'eau et d'électricité sont de plus en plus salées. Et en faveur d'une mauvaise conjoncture qui grève fortement le panier de la ménagère, on met à l'index les grands patrons de la RADEEJ. Les contrôleurs des compteurs aussi n'échappent pas à la colère des usagers.
Pour ne rien arranger, certains fonctionnaires de la RADEEJ dégagent toute responsabilité vu les chinoiseries du système appliqué. Donc, ils ne sont pas concernés par ce problème. Car, pour eux, si problème il y a, c'est au niveau des chefs de services d’eau et d’électricité et de la direction qu'il faudra le chercher!
Chacun prêche devant sa paroisse. Qui croire? Il est un fait que l'instrumentalisation, si instrumentalisation il y a (?), est bien facile: factures compliquées, comportement « impopulaire » de certains employés et chefs de service…
Pendant ce temps, le consommateur, lui, peine à se retrouver dans les détails de sa facture, mais se résigne quand même à payer. Car c'est connu, pour ces services vitaux, la règle est de «payer d'abord, contester ensuite»... si on peut. Négligence du consommateur? Mauvaise lecture des factures? Ou un système de tarification opaque?
Certains avouent que la lecture de la facture c'est «du chinois» à cause de la question d'inaccessibilité du contenu. Quant au système de tarification et de paiement imposé par l’administration de la RADEEJ, il est difficile à cerner ou à comprendre.
Ainsi, les voies de la facturation sont insondables. Et les citoyens cherchent toujours à comprendre la vraie origine de la courbe croissante des tarifs, notamment la hausse du coût de production et toutes les autres «choses» que l'on paie dans une facture. Ils se demandent aussi pourquoi l’administration ne prend ni en compte ni en considération les doléances des usagers. Ils se demandent aussi : « Quel est le rôle de l’élu qui représente le conseil municipal s’il ne défend pas les intérêts des citoyens? Pourquoi les tarifs à El Jadida sont-ils plus chers que ceux de Fès, Oujda, Kenitra, Larache, … ? Est-ce qu’El Jadida est considérée plus prospère pour payer pour les autres ? Pourquoi applique-t-on une « astuce » pour que la consommation passe très souvent à la 3ème tranche (voire la 4ème pour l’électricité) ?
À notre avis, il faut revoir ce système qui va à l’encontre de la constitution et des droits de l’homme. D’autre part, nous proposons que la ville soit divisée en plusieurs secteurs (pauvres, moyens et riches). Les habitants des quartiers pauvres payent un tarif beaucoup moins élevé que ceux des quartiers riches. Ces mêmes riches payent un tarif plus élevé que la moyenne, pour permettre de subventionner les rabais accordés aux quartiers pauvres. Une sorte de caisse de compensation équilibrée au niveau de la ville.
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- كتب بواسطة: Elmostafa Lekhiar
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Le parc Mohammed V, poumon vert d’El Jadida, se meurt
C’est à peine si l’on parle aujourd’hui du parc Mohammed V d’El Jadida. Il ne représente plus une attraction pour les visiteurs qui diminuent au fil des ans. La riche flore d’antan s’est réduite à quelques espèces d’arbres menacées de disparition. Ainsi, le jadis célèbre parc Mohammed V n’est plus que l’ombre de lui-même.
Dessiné par l’architecte Maurice Zaboski, et édifié en 1934 sur une superficie de 5 hectares, l’ex parc Lyautey, rebaptisé le 21 février 1961, parc Mohammed V, fut l’un des plus beaux jardins de la ville d’El Jadida.
Abandonné aujourd’hui à son triste sort, le parc offre un spectacle de désolation permanente.
Il est devenu le refuge des désœuvrées et les sans abris. Proie de l’indifférence et de l’inconscience des élus et des usagers. Il ne propose plus aux promeneurs, en mal de verdure’ qu’un environnement chaotique composé d’un étang asséché et des arbres enracinés dans les ordures et gravats. Ainsi, cet espace de détente s’est transformé, au fil du temps, en dépôt d’ordures et d’immondices en tous genres. En effet, les sachets et les gobelets en plastique pullulent à l’intérieur de cette placette, les haies de petits arbustes qui bordent ce lieu, sont complètement saccagés, les arbres de type “dragonniers” sont dans une situation lamentable. Pire encore, le gazon verdoyant qui tapissait cette placette, a pris une couleur jaunâtre. Bref, un jardin à l’abandon. Cette situation est qualifiée de grotesque par bon nombre de citoyens interrogés.
Les parcs les plus significatifs de la ville, qui sont au nombre de trois, occupent une superficie totale de 10 hectares, qui datent en majorité de la période coloniale. Aujourd’hui, la couverture des espaces vert est très insuffisante, compte tenu de l’asphyxie dont souffrent les citoyens. Pourtant, au début, le parc Mohammed V était promis à un bel avenir, tant son emplacement est idéal, mais aussi de par la qualité de sa conception. Or, ce havre de quiétude a pris des allures de décharge à ciel ouvert. Selon les avis recueillis, les premiers responsables de cette déliquescence seraient les services communaux. Il est vrai que les agents d’entretien ne semblaient guère se soucier de l’état de délabrement avancé des lieux. C’est du moins ce que nous a été souligné par les quelques citoyens croisés aux abords de ce jardin.
En réponse à cette situation, la commune d’El Jadida à désigné en gestion une société privée (Europa) pour une durée de 3 ans, contre une subvention annuelle de 2 400 000 dirhams. Le cahier des charges prévoyant l’entretien et l’embellissement des parcs de la ville. Mais, il parait que cette société ne remplit guère sa mission. Car, aujourd’hui, les parcs et jardins de la ville défient toutes les imaginations en matière de dégradation et de négligence. “ La mairie a fini par l’abandonner (...), de plus, c’est avec l’argent du contribuable que les jardins de la ville sont soi-disant entretenus par une société qui d’ailleurs ne remplit pas sa tâche! C’est malheureux!”, dira un citoyen.
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- كتب بواسطة: Elmostafa Lekhiar
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El Jadida : Le bureau principal de la poste trop exigu
L e bureau de la poste principale d’El Jadida, (Barid Al Maghrib) suffit à peine à ses agents. Le client, lui, n’est en aucun cas considéré comme le bienvenu, vu l’exiguïté des locaux. Imaginez la chose tous les fins du mois et en été …
Le bureau principal de la poste de la ville d’El Jadida, connaît presqu’au quotidien, tous les fins du mois et en été, une file ininterrompue de citoyens affluant vers ce service, afin d’y effectuer diverses opérations postales. L’opération la plus fréquente étant bien sûr le retrait en espèces (salaires, pensions …). Des chaînes interminables se constituent quotidiennement dès le matin devant le guichet de retrait à vue. Surtout, les parents d’élèves scolarisés bénéficiant de l’appui financier mensuel, accordé tous les deux mois par le biais de mandats postaux dans le cadre du programme Tissir. Ces pauvres parents, qui n’arrivent pas à trouver une place à l’intérieur du bureau, sont contraints d’attendre leur tour sur les trottoirs. Les citoyens qualifient cette situation d’insupportable. Il faut trouver une solution à ce calvaire. Car ces pauvres gens, et surtout les femmes qui viennent du monde rural et des villages limitrophes, ne peuvent pas supporter de rester ainsi debout des heures durant dans ces chaînes interminables. La misérable pension qu’ils perçoivent ne mérite vraiment pas toute ces souffrances.
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- كتب بواسطة: Haj Abdelmajid Nejdi
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Sidi Bouzid : Après la pluie, le calvaire
Après la pluie c’est le beau temps, dit l’adage. Cette assertion ne semble pas faire l’unanimité à Sidi Bouzid. Voilà un centre réputée pour sa plage qui présente aujourd’hui une véritable laideur du fait de sa voirie.
À Sidi Bouzid, circuler dans les rues après une pluie n'a vraiment rien d'une partie de plaisir. Nombreux sont les usagers qui l'ont appris à leurs dépens avec la pluie qui s'est abattue sur Sidi Bouzid, ces derniers jours. Tandis que certains résidents ont décidé de se tapir chez eux pour éviter tout désagrément, ceux d'entre eux qui ont osé pointer le nez dehors ont dû se soumettre à l'épreuve des eaux. Car il faut surtout apprendre à ...naviguer entre les flaques d'eau qui jonchent le sol. Et pour ça, il fallait apprendre à marcher tel ...un chat sur un toit de paille ! En plus du fait qu'il faut s'exercer à marcher sur la pointe des pieds, il faut aussi redoubler de vigilance pour voir où mettre le pied, chercher à viser les parties un peu sèches ou moins boueuses de la route, en sautant d'un point à un autre. Un véritable spectacle de patinage artistique dans la fange, qui prend souvent des tournures périlleuses, avec des glissades, des pas de géant, des sauts de lapin, de la valse, puis des chutes en demi-flip. Le calvaire des piétons est pire que celui enduré par les conducteurs de véhicules. D'ailleurs, à certains égards, ces derniers y contribuent beaucoup. En effet, pour les piétons qui redoutent de se voir aspergés d'eaux boueuses, il faut savoir détaler à toutes jambes à chaque fois qu'une voiture ou une moto déboule pendant que vous traversez une flaque d'eau.
Ces flaques d’eau se retrouvent partout. Des quartiers entiers sont difficiles d’accès. Les crevasses et les nids de poules se partagent avec parité les différentes voies d’accès à tous les coins de cette station balnéaire. Ça, c'est pour la station balnéaire Sidi Bouzid... Que dire du cas des habitants des quartiers périphériques ou les douars où la situation est encore plus critique? Là, il faut savoir contourner les ''lacs'' ou se résoudre à papoter dans la boue. Les voies sont quasiment impraticables, la situation est intenable. Car si les automobilistes avaient rencontré mille et un désagréments pour circuler dans de véritables marées d’eaux pluviales, à Sidi Bouzid, les habitants des douars Ouled El Ghadbane, El Bahhara, Lamnadla et autres ont passé des nuits blanches, craignant l’effondrement d’un mur ou d’un toit de leurs masures. Et après la fin des précipitations, les habitants de Sidi Bouzid avaient découvert les "stigmates" de ces précipitations: affaissement de certaines chaussées, de véritables mares d’eau constituées dans les cités d’habitation et autres principaux carrefours de Sidi Bouzid. Le problème du réseau d’assainissement liquide expliquerait la stagnation des eaux dans ce centre. "Quand est-ce que la commune, qui est l’une des plus riches communes du Maroc, va-t-elle agir pour enrayer tous ces points noirs", indique un automobiliste qui a estimé que la situation s’aggrave de plus en plus que d’habitude.
Et pourtant, dans le cadre de sa mission d’assainissement liquide, la Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité d’El Jadida (RADEEJ) a inscrit la collecte des eaux et la dépollution parmi ses priorités dans les communes de Sidi Bouzid et Moulay Abdellah. Les actions de la Régie dans ce cadre concernent principalement l’élimination des points noirs liés aux dysfonctionnements hydrauliques et aux insuffisances des réseaux, l’augmentation de la capacité d’évacuation des collecteurs, l’extension des réseaux aux zones non assainies, l’interception des rejets et la création de station d’épuration dans différents centres.Et ce, après avoir procédé au diagnostic des problèmes existants à Sidi Bouzid et Moulay Abdellah.
Ainsi, pour pallier tous ces problèmes, la RADEEJ a mis sur pied un important programme d’actions réparti sur plusieurs années (2010-2020). Programme qui nécessite un investissement d’un montant de 155 millions de DH et sera réalisé en deux phases.
La première phase devrait s’étaler de 2010 à 2012 et coûterait 70 millions de DH. Elle concerne la réalisation d’un réseau de collecte (primaire, secondaire et tertiaire) pour l’ensemble des sites urbanisés ou en cours d’urbanisation et d’une station de pompage des eaux usées du centre de Sidi Bouzid refoulant vers la station de prétraitement d’El Jadida. Quant à la deuxième phase, elle va s’étendre de 2013 à 2020 et nécessitera un investissement de 85 millions de DH. Au cours de cette phase, il sera procédé à l’extension des réseaux de collecte pour les centres Moulay Abdellah, Ouled El Ghadbane et Sidi Bouzid et à la construction d’une deuxième station de pompage dans ce dernier centre. Il est également prévu la construction de deux stations de pompage et conduites de refoulement des centres de Moulay Abdellah et Ouled Ghadbane et d’une station d’épuration des eaux usées de ces deux centres.
Or, même après l’achèvement de la première phase du programme d’assainissement liquide à Sidi Bouzid, les problèmes persistent encore et s’aggravent de plus en plus. Cette situation fait dire à certains habitants que Sidi Bouzid n’a pas de commune. « Nous nous demandons ce que font les autorités locales, le président du conseil communal rural et les élus face au calvaire que nous vivons du fait de la dégradation des rues et du problème de la voirie », se plaint un habitant de Sidi Bouzid.
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