Ces Jdidis d’ailleurs qui sont fiers

de leur origine Jdidie et du DHJ

En sachant que le DHJ va passer un test important contre le RAJA lors de la finale de la  Coupe du Trône,  plusieurs pseudo-journalistes et commentateurs nous ont considérés, nous les Jdidis  et notre porte-fanion le DHJ comme des intrus. Car ils n’ont digéré qu’on soit venu bousculer cette hiérarchie. Et nous ne voyons pas pourquoi cela en dérange certains. Le Difaâ mérite d'être connu. C'est un club sérieux, par son organisation de haut en bas. Le football marocain doit être fier de ce club-là. Oui ! Chaque Jdidi, même s’il se trouve aux États-Unis d’Amérique à l’image de Mohammed Belcaïd, dit Simoh Caid, est fier d'appartenir à El Jadida et à ce club-là.

Le jour du choc RCA / DHJ, Si Mohammed Belcaïd, dit Simoh Caid, qui vit en Alabama (États-Unis d’Amérique), est resté devant le petit écran pour encourager l’équipe de sa ville natale, le Difaâ. Mais avant le matche, il n’a pas apprécié les mesquineries de certains journalistes et commentateurs tel que le journaliste de Ben Ahmed (A.M). Alors pour lancer un message éclairé à ces gens-là, il a décidé de mentionner dans la plaque minéralogique (plaque d’immatriculation) de sa voiture le mot « 3aroubi ». C'est aussi en signe de reconnaissance envers Zouheir La3roubi (voir photo).

Ces Jdidis d’ailleurs, comme Si Mohammed Belcaïd, dit Simoh Caid, qui ce sont des compatriotes marocains partis vivre dans une autre contrée, ou bien nés ou ayant grandis dans un autre pays, tous, ont gardé un lien précieux avec la terre d’origine, la terre des ancêtres :

El Jadida. Tous ces Jdidis d’ailleurs incarnent une grande partie de notre diversité, une partie visible de notre richesse humaine…leurs allers-retours entre les pays, entre les cultures, entre les langues, entre les modes de vie nous apportent un oxygène qui permet à notre atmosphère Jdidie de sans cesse se vivifier, se régénérer.

Ces Jdidis trouvent parfois horribles les critiques aberrantes et moqueuses faites contre El Jadida et ses enfants sans aucun fondement. Ce sont des étiquettes mal placées. Parfois, des choses sont dites et ne correspondent pas à la vérité. Par contre, qu'on parle plus du RAJA, du WAC, du MAS, de l’ASFAR, cela ne dérange pas ces journalistes et commentateurs et trouvent même cela normal. Et quand une équipe émerge du lot, comme le DHJ par exemple, ils ne supportent pas cela, le trouve anormal et commencent à cracher leur venin : « Laâroubi-Aâroubiya »…

Ces Jdidis de cœur ce sont tous de leur origine Jdidie, nés  ou vivant depuis leur enfance sur la terre d’El Jadida et qui y sont viscéralement attachés. Chez tous les Jdidis qui vivent à l’étranger, la fierté nationale n’exclut pas le sentiment d’identité régionale. Et s’ils sont fiers d’être Marocains, ils sont aussi fiers d’être Jdidis.

Pour conclure, disons que  les poulains d’Abdelhak Benchikha ont battu le RCA lors de la finale de la Coupe du Trône. Ça n’a pas été simple, mais le bonheur n’en est que plus intense même si tous les Jdidis ont retenu leur souffle jusqu’à la dernière seconde du match. Bref, la tâche ne fut pas simple mais au final, Laâroubia, non  au sen péjoratif et moqueur que veulent inculquer certains aux Jdidis, ont mis à genoux le RCA avec toute son armada de talentueux joueurs. Ils ont aussi fermé le bec à tous vendus qui haïssent El Jadida en essayant de lui coller sur le dos cette étiquette de « Madina badaouiya » et ses fils « Aâroubiya ». Allez vous faire foutre car nous sommes-comme notre prophète Sidna Mohammed que la paix et le salut d'Allah soient sur lui- des Aâroubiya, et chacun de nous, les Jdidis, fier d’être «  3aroubi ».

Après s’être approprié cette forêt, sise dans la commune de Moghress, le nommé haj Z.B a remué ciel et terre pour l’obtention d’une permission à même de lui permettre d’ « éradiquer » cette forêt, et en faire autre chose à la place.

Or d’après nos informations et vu les lois très strictes régissant la protection de chaque arbre dans notre pays, cette autorisation lui fut tout simplement refusée.

Loin de se décourager, notre bonhomme décida d’aller  voir dans la direction de la capitale pour régler une affaire  lui ayant été refusée au niveau local.

Et contre toute attente, l’autorisation lui fut accordé au grand désarroi des voisins et des protecteurs de l’environnement.

Sachant qu’une forêt ne peut être « assassinée » de la sorte et que les rares cas où cela peut être permis, relèvent des éventuels dangers qu’elle peut représenter pour les habitants des alentours : c  (présence de cochon sauvage-Hallouf…). Or, la présente forêt n’en représentait aucun et pas un voisin ne s’en est plaint. Alors comment notre hadj a t-il pu avoir gain de cause et arriver à ses fins ?

Comment est-ce possible, que des « personnes »  installées confortablement dans leurs bureaux climatisés à Rabat, puissent décider  de ce qui est mieux ou mal pour une contrée, se trouvant parfois, à l’autre bout du pays?

Soulignons qu’avant même d’avoir entamé le « massacre », proprement dit, des puits y ont été creusés à l’intérieur de cette forêt,  bien à l’abri des regards.

Nous ne faisons par le présent billet, qu’attirer l’attention sur le massacre de cette forêt. Aux ONG, la société civile et toute personne réellement concernée par l’Environnement, de faire entendre sa voix et mettre un terme à cet abus de pouvoir et cette politique des deux poids deux mesures. 

Affaire à suivre.

 

 

El Jadida serait-elle en face d’une nouvelle écriture des anciens chapitres de son histoire ?

En tout cas, c’est ce que semble confirmer la découverte réalisée par le professeur chercheur Azzeddine Karra, dans le cadre de ses prospections archéologiques dans la région Doukkala-Abda.

 Selon cet archéologue, l’emplacement du site du vieux Mazagan, appelé autrefois Mazighan et dont le nom serait d’origine berbère serait situé à peu de kilomètres au Nord d’El Jadida.

Le site en question qui remonterait selon plusieurs indices, aux temps reculés du moyen-âge s’étend sur une large superficie, transformée en champs de culture. Il contient trois cimetières anciens, et une quantité abondante de céramique en plus de nombre de matériaux archéologiques.

Pour plus de détails pouvant rapprocher nos lecteurs de cette découverte de grande importance archéologique et historique, nous avons rencontré Azeddine Karra qui nous a accordés l’entretien suivant.

 

- Comment s’est effectuée cette découverte, et quelle est sa portée du point de vue historique pour la région ?

- Cette réalisation a vu le jour lors des prospections archéologiques effectuées dans la Région Doukkala-Abda, dans le cadre d’un programme de recherches académique qui nous a permis de découvrir nombre de sites archéologiques, cités dans les textes mais pas reconnus sur le terrain. C’est dans ce contexte donc que nous avons pu déterminer avec exactitude la place réelle de l’ancienne Mazagan, qui s’appelait autrefois Mazighan, et que nombre de chercheurs confondaient avec l’actuelle Cité Portugaise, classée depuis 2004 Patrimoine Universel. Ce site, qui était décrit dans les textes islamiques, notamment dans les récits d’Al Bikri et Al Idrissi, ainsi que dans l’historiographie que nous appelons

«Sources inédites de l’histoire marocaine», est aussi signalé dans quelques gravures datant du début du XVIème siècle.

En nous référant à tous ces indices, et aux traditions orales de la zone ciblée, nous avons réalisé un travail de terrain, en ratissant un périmètre de plusieurs kilomètres, à peu de distance au Nord d’El Jadida. Cette opération qui a duré plusieurs mois, nous a permis de déterminer l’emplacement de Mazighan, où nous avons découvert trois cimetières très anciens, en plus d’une quantité suffisante de céramiques et autres matériaux archéologiques qui prouvent que le site remonterait bel et bien au Moyen-âge. Nous avons aussi mis à jour des silos, tout en nous guidant par les traditions orales et certains témoignages qui nous ont confirmé l’existence d’autres indices ensevelis, suite aux multiples opérations de labours, puisque le terrain de prospection se trouve en plein espace agricole.

 

- Quelles sont les références scientifiques, qui vous ont orientés vers cette zone en particulier?

- Les références matérielles existent effectivement, et il s’agit d’une gravure portugaise, où il est noté le nom du site en question, sous l’appellation de «vieux Mazagan», et en nous référant aux données topographiques et autres notifications signalées dans le document, cela nous a servi à préciser la zone où ont débuté les opérations.

- Finalement c’est quoi Mazighan et quel peuple l’avait construite et habitée?

- D’après les textes, Mazighan serait un petit village connu surtout par la proximité de son port «Marça de Mazighan», navigable et de bonne qualité dans la région. Ce petit village qui remonterait au Moyen-âge et dont l’appellation  serait d’origine berbère, concorde avec quelques réalités historiques, déjà confirmées, puisqu’il est de notoriété scientifique que la population de cette région des Doukkala, était composée des Masmouda et des Sanhaja principalement à Azemmour.

 

- Quelles répercussions pourrait avoir cette découverte, sur certains détails de l’histoire d’El Jadida, qui confond depuis toujours ses origines avec l’arrivée des Portugais dans la baie d’El Jadida?

- Permettez-moi de vous souligner que cette découverte, quoique de grande importance, ne peut surprendre que les non initiés aux choses de l’histoire de la région. Toutefois, en ce qui concerne les personnes qui connaissent parfaitement cette histoire, elles ne peuvent se permettre d’ignorer qu’il existe un site dans la région, mais qui a été malheureusement toujours confondu avec celui de l’actuelle Mazagan, plus connue sous le nom de la Cité Portugaise d’El Jadida. Plusieurs chercheurs, dont des Portugais, ont toujours défendu le fait que Mazagan prenait son départ à partir du débarquement des Portugais, et que ces derniers  l’ont érigée sur les ruines d’un autre site appelé Breija. Un détail de l’histoire qui n’est d’ailleurs pas contesté; seulement, ce qui change aujourd’hui, c’est que l’appellation de Mazagan n’était pas portugaise, mais tire son origine d’un autre site du nom de Mazighan, représentant le chef-lieu de la région, très longtemps avant l’installation des Portugais.

 

- A la lumière de cette nouvelle donne, est-ce qu’on peut prévoir des fouilles archéologiques dans la zone, afin d’étoffer cette découverte, qui marquera un nouveau tournant dans l’histoire ancienne d’El Jadida?

- Je dois vous dire qu’une étude bien approfondie a été déjà réalisée à commencer par une vaste prospection sur le terrain. Nous avons aussi procédé à la collecte de la céramique qui a été sujette à étude, ce qui nous a permis de déterminer une fourchette de datation relative, afin de mieux cadrer le site. Pour ce qui est des fouilles archéologiques, cela reste tributaire des moyens et des volontés.

 

 

Tnine Chtouka et Sidi Ali Benhamdouche, les deux villages oubliés

Situées respectivement à 18km et à 32 km d’El Jadida, les deux localités de Sidi Ali Benhamdouche et de Tnine Chtouka souffrent d'un véritable retard en matière d’aménagement urbain.

Tnine Chtouka et Sidi Ali Benhamdouche présentent un piètre visage à leurs visiteurs. Mal entretenus et sales, ces deux bijoux de la nature ont pourtant tous les atouts qui leur permettraient de devenir de jolis villages touristiques.
La faute n’incombe pas à la nature, mais à l’homme qui les a abandonnés. Une simple promenade à l’intérieur de ces petits villages permet de se rendre à cette triste évidence : le visiteur est confronté à un état d’hygiène des lieux des plus déplorables, les trottoirs et les rues sont malpropres et les restaurants, plutôt des gargotes, manquent également d’hygiène. Cet état de fait exaspère au plus haut point les citoyens de ces deux communes. Certains d’entre eux se disent marginalisés et abandonnés et ne comprennent pas que leurs villages soient dans un tel état de délabrement. Ces mêmes villageois considèrent que «les élus locaux ont complètement marginalisé ces deux localités». Et pour cause, la détérioration du cadre de vie des Chtoukis demeure toujours à l’ordre du jour, même si la situation dure depuis longtemps. En effet, n’importe quel habitant de ces deux localités a toutes les difficultés pour rentrer chez lui en raison de l'état de délabrement et de la situation des routes. Quant à la chaussée, quand elle existe, elle est parsemée de crevasses et de nids-de-poule qui se transforment, dès qu'il pleut, en de véritables mares boueuses. De même pour les ruelles qui ne comportent aucune trace de dallage ou bitumage. Selon les habitants, les deux commune n’ont fait l’objet d’aucune opération de bitumage de leurs ruelles depuis leur création à ce jour.

Bref, une multitude de contraintes auxquelles s’ajoute l’absence criante d’infrastructures, de quelque nature qu'elles soient. Les deux villages ne comportent aucune structure culturelle ou sportive. Les habitants souffrent aussi d'une monotonie et d'un désœuvrement constant. Il faut dire que si les assemblées locales se succèdent à la tête de la commune, avec une myriade de projets d’aménagement urbain et autre, les divers quartiers et rues restent cependant comme figés dans le temps. Finalement, les citoyens, las de frapper à toutes les portes, découragés par des promesses sans suite, ont toutes les raisons de réclamer vigoureusement leur part des projets de développement. 

Et  même si ces deux communes disposent d’un potentiel d’un grand intérêt du point vue diversité biologique au niveau de la flore. Toutefois, ce potentiel de biodiversité est encore mal connu, mal géré et non protégé. Le patrimoine naturel de ces deux zones, surtout à Oualja, fait face à un taux plus élevé de déboisement et de salinité. Actuellement dans la côte, les formations forestières n’existent presque que sous la forme de lambeaux résiduels reculant sans cesse. Les gros problèmes relatifs à la gestion des forêts et, plus généralement, des ressources arborées et de l’environnement sont étroitement liés aux aspects concernant la mise en valeur des terres pour le développement agricole et l’approvisionnement en bois. Car les élus ne pensent qu'à leur propre intéret.


 

 

Pénurie d'eau potable dans plusieurs douars

La plupart des habitations dans les douars des deux communes rurales de Tnine Chtouka et Sidi Ali Benhamdouche, dans la région de la province d’El Jadida, ne sont pas alimentées en eau potable. Aucune adduction de l’Office national de l’eau et de l'électricité n'a été mise en place.
Les habitations ne sont pas programmées dans le cadre du Programme d’approvisionnement groupé en eau potable des populations rurales (PAGER) mené au niveau de la province. Ainsi, à l’heure actuelle, l’eau consommée par les habitants provient en partie des puits qui sont touchés par la salinité. Pis encore, ces habitants sont obligés de pousser de petits chariots bricolés à la va-vite, trimballant de grands bidons pour se ravitailler en eau potable, sans parler des longues attentes devant les points d'eau.

Jumelage entre les barreaux d’El Jadida et de Dijon (France)

Signé par le bâtonnier du barreau d’El Jadida, Me Hamid El Bastili et son homologue Dijonnais, Me Jean-François Merienne, en présence de Monsieur Mustapha Ramid, ministre de la justice et des libertés, l'accord identifie les différents domaines de coopération, dont la formation, l'échange de références et l'organisation de la profession des robes noires, ainsi que l'échange d'informations, d'expertises et d'expérience particulièrement dans la formation continue et le volet social.

Une convention de jumelage a été signée entre le bâtonnier du barreau d’El Jadida, Me Hamid El Bastili et le bâtonnier du barreau de Dijon(France), Me Jean-François Merienne.

Cette cérémonie, qui a été honorée par la présence du ministre de la justice et des libertés, Monsieur Mustapha Ramid, a eu lieu au palais de la justice d’El Jadida, le premier novembre 2013, est qualifiée comme étant la première coopération entre un barreau européen et un barreau nord – africain. Ainsi, une importante délégation du conseil de l'Ordre de Dijon a été présente à la cérémonie de jumelage. La signature De ce traité de coopération entre le barreau français et marocain intervient après plusieurs constatations et études de cas, qui se référent notamment au nombre important de la communauté marocaine en France. Certes, le nombre grandissant des mariages franco – marocains, la fréquence enregistrée des liaisons aériennes entre la France et le Maroc, et le mouvement économique et culturel existant entre ces deux pays, forment des éléments fondamentaux sur lesquels les deux barreaux ont voulu consolider les relations bilatérales en matière de la loi.

M. Jean-François Merienne a qualifié ce protocole de jumelage d'occasion unique, offrant une coopération étroite entre les deux barreaux, afin d'améliorer les services rendus aux clients du droit français et du droit marocain. De même, en plus d'accroitre des relations confraternelles et d'amitiés entre les avocats des deux barreaux, le barreau de Dijon Jean-François Merienne compte ainsi mettre en place dans la ville de Dijon, une formation spécifique en droit privé international se basant sur le cas typique du mariage franco – marocain. Pour ainsi faciliter les procédures légales de mariage mixte pour les français et les Marocains. Egalement, des échanges de stagiaires seront programmés aussi fréquemment qu'efficacement. Des invitations réciproques aux grands événements qui marquent la vie des deux barreaux Dijonnais et Jdidis, seront ainsi mises en priorité.

Ainsi, en vertu de cet accord, les deux parties s'engagent à échanger les visites d'avocats et assurer leur formation et à étudier les moyens appropriés permettant aux avocats et aux membres des deux barreaux d'établir des relations fructueuses de coopération dans le cadre des conventions et systèmes internationaux. Les deux barreaux s'engagent également à fournir toute l'assistance nécessaire pour permettre à leurs membres d'exercer dans leurs champs de compétence respectifs.