Marchands ambulants : El Jadida paye le tribut de sa réussite
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Écrit par : Ahmed Chahid
Il n’y a pas de mois qui passe, sans qu’une ou plusieurs fenêtres électroniques ne s’ouvrent, pour nous informer, images à l’appui, que les autorités locales viennent de libérer tel quartier ou telle place de la ville de l’emprise des marchands ambulants.
Décès de Sidi Ahmed Zériat
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Décès de Sidi Ahmed Zériat
Le commissaire de police Sidi Ahmed Zériat n’est plus
Le commissaire de police Sidi Ahmed Zériat né à El Jadida en 1947 à derb Bouchrit et décédé suite à une longue maladie à l’hôpital militaire de Marrakech le 14 Novembre 2014
En tant que haut fonctionnaire, il a tour à tour occupé les postes aux ministères de l’Habitat et de l’intérieur et enfin à la Direction Générale de Sûreté Nationale à Rabat, Casablanca, El Jadida et enfin à Youssoufia
Que Dieu accueille le défunt dans son vaste paradis et d’accorder à sa femme Rachida, à ses filles Mériem, Ghizlan, Ouadia, Nabila, Dounia, son beau frère le Colonel major Si Mohammed El Kouchi, à ses frères, à Soumia sa sœur et à sa famille réconfort et compassion.
Les obsèques du défunt ont eu lieu à en présence des autorités de la Sûreté Nationale, des grandes personnalités, des élus, des membres de sa famille et ainsi que deplusieurs autres personnalités civiles et militaires. Lors de son enterrement, le samedi 15 Novembre 2014, au cimetière de Youssoufia, le khatib de la grande mosquée a prononcé un éloge funèbre dans lequel il a notamment qualifié les qualités du défunt Sidi Ahmed Zériat. Dans son oraison, le khatib a exprimé l’accablement de l’affliction ressentie prématurée du défunt qui était aimé et respecté par tous les membres de la famille ainsi que par la population Doukkalie et Hamrie.
Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons
Faux bouchers et vrais agresseurs
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Les services d‘urgence des hôpitaux du royaume se sont emplis ces derniers jours, ces jours de fête, de patients présentant des blessures de plus ou moins grande gravité. Si nous excluons les gens qui se sont présentés à ces urgences pour des blessures légères et involontaires occasionnées par l’immolation des moutons, nous trouvons des cas de personnes sérieusement blessées, non pas par les couteaux de cuisine mal utilisés du fait de l’inexpérience des bouchers d’un jour, mais plutôt suite à des agressions à l’arme blanche dont elles ont été victimes de la part de voyous qui peuvent se promener ce jour-ci avec leurs sabres et leurs poignards, en toute impunité. Le jour de l’aïd al-Adha, il n’est pas possible de faire la différence entre les vrais et les faux bouchers, entre les chevillards et les loubards.
Une grosse quantité de plaintes déposées auprès de la police, montrent que ces attaques perpétrées contre des gens paisibles ont été le fait de criminels en état de nervosité extrême suite à l’ingestion de psychotropes et d’hallucinogènes divers. La consommation de ces produits augmente singulièrement en périodes de fêtes religieuses en raison de la fermeture des débits de boissons, ce qui offre aux trafiquants l’opportunité de s’adonner à leur activité illégale et de pousser les ventes.
Et puis, il faut relever aussi que l’absence de réglementation concernant les bouchers de l’aïd al-Adha permet à n’importe qui de s’ériger boucher et de se balader dans la cité avec des armes blanches, sans même se donner la peine de les dissimuler. Il n’est plus possible de distinguer ceux qui louent leurs services pour aider les gens à immoler et préparer leur mouton et ceux qui profitent de l’occasion pour s’adonner à leurs sévices contre les passants. Et du coup, ce jour de joie peut se transformer en jour de deuil, comme cela a été le cas en certains endroits la semaine dernière.
El-Jadida-Prière du vendredi : des Mosquées vides…la faute au mouton ?
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Lors de la prière de ce vendredi, des fidèles ont été surpris par le nombre restreint des présents, dans les différentes Mosquées de la ville
On était loin de l’ambiance du mois sacré du Ramadan et de ses Mosquées pleines à craquer de « fidèles ».
Or, cette fête du mouton, n’est-elle pas aussi un événement religieux ?
N’est-elle pas la deuxième fête canonique de l’islam ?
Ne correspond-t-elle pas à l’un des moments importants du Pèlerinage, celui du Sacrifice que le Pèlerin effectue en commémorant le geste d’Ibrahim (Paix Sur Lui), en signe de soumission à Dieu ?
Alors qu’est-ce qui peut réellement justifier ces Mosquées vides ?
A-t-on négligé cette prière du vendredi, lui préférant une ambiance familiale, autour de méchoui et thé à la menthe ?
Quelle qu’en soit la véritable raison, cela met en doute le degré même, de la spiritualité du musulman jdidi, pour ne pas dire marocain !
Certains diront qu’une grande partie des familles résidant à El Jadida, sont en voyage ! Soit. Mais beaucoup de familles jdidies, sont aussi de retour dans leur ville d’origines ?
Comment donc expliquer, que la Mosquée El QODS, sise à Kodiat Ben Driss, pour ne citer quelle, et dont le parking accueille habituellement, de 200 à 300 voitures, à chaque prière du vendredi et n’en contenait pas plus que 6 - 8 en ce vendredi de l’Aid ?
On ne veut pas aller jusqu’à croire, que certains fidèles ne font leurs prières, que par la force de l’habitude et non par véritable spiritualité !
MOHAMMED CHIADMI, AUTEUR, TRADUCTEUE ET EDUCATEUR : Le droit à la reconnaissance
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- كتب بواسطة: Ahmed Chahid
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MOHAMMED CHIADMI, AUTEUR, TRADUCTEUE ET EDUCATEUR :
Le droit à la reconnaissance
Mohammed CHIADMI, qui est l’un des fils des Doukkala, a passé de longues années dans le domaine de l’enseignement, d’abord en qualité d’enseignant, puis en tant qu’administrateur. Il a ensuite occupé de hautes fonctions dans d’autres secteurs et s’est lancé dans l’écriture et la traduction laissant une œuvre importante. Or, malgré ses multiples services et ses diverses contributions scientifiques, il n’a pas reçu les hommages qu’il mérite, notamment de la part des personnalités de la région des Doukkala, lui qui a consacré sa plume à celle-ci en essayant de ressusciter son patrimoine par la mise en évidence de son rayonnement culturel. Combien n’a-t-il pas besoin d’être honoré en cette phase de sa vie qui a sans doute émoussé son ardeur pour l’écriture et la publication ! À travers ce billet, nous ne pouvons donc qu’attirer l’attention sur la nécessité de lui rendre hommage et d’entreprendre la publication de ses travaux qui demeurent encore sous forme de manuscrits, en particulier son livre de grande valeur sur les cités urbaines disparues : Hosn addalala âla ma ‘nqarada min haouader doukkala (Bonne indication des cités urbaines disparues des Doukkala).
Mohammed CHIADMI HAJJI SBAÏ est né à El Jadida en 1924. Il a obtenu une licence en histoire-géographie et une autre en Lettres arabes, a enseigné sous le protectorat en primaire et en secondaire dans plusieurs villes du Maroc, dont El Jadida, Azemmour et Azrou. Aux premières années de l’indépendance, il a été chargé de la direction du lycée Moulay Ali Chrif à Sefrou avant de devenir proviseur du lycée Ibn El Khatib à Tanger. Au début des années soixante, il a été nommé délégué provincial du ministère de l’enseignement à El Jadida, Settat et Khouribga, avant d’assumer la même responsabilité à la préfecture de Casablanca. À partir de 1965, il est devenu chef de la Division de la Recherche et de l’Action Pédagogique, puis inspecteur général de l’enseignement primaire en 1968 et 1969. Enfin, entre 1969 et 1973, il a été nommé directeur de l’enseignement secondaire et professionnel et de la formation des cadres. Son expérience administrative va lui permettre de rejoindre le ministère des Habous et des Affaires islamiques où il occupera la fonction de directeur du cabinet du ministre pendant quatre ans (1973-1977) avant de devenir secrétaire général du Conseil des députés entre 1977 et 1984.
En général, M. Chiadmi a accumulé entre les années quarante et quatre-vingt une longue expérience dans l’enseignement et l’administration et s’est vu confier de nombreuses responsabilités.
D’un autre côté, M. Chiadmi a contribué à la production scolaire en réalisant avec les professeurs Ibrahim Harakat et Hassan Essaïh des manuels scolaires à l’intention des élèves du secondaire. Il a aussi effectué la traduction des deux tomes se rapportant aux Doukkala dans la collection « Villes et tribus du Maroc », supervisée par l’illustre sociologue Edouard
Michaux-Bellaire. Il a ainsi traduit le tome relatif à « Azemmour et sa banlieue » et celui consacré aux Doukkala, mais sans se limiter au corpus. En effet, il l’a étoffé de commentaires et enrichi de précisions et de rectifications, à la lumière des renseignements et savoirs puisés dans les recherches et études publiées sur les Doukkala durant les dernières décennies. On lui doit également la traduction en français de « Maâni Al Cor’an al Karim » (le Noble Coran Les sens de ses versets), une traduction qui a été bien accueillie de la part des intéressés et qui a connu un écho favorable chez les spécialistes. Dans le domaine de l’Histoire, M.Chiadmi a écrit « Tarikh madinat Tit aou madinat moulay Abdallah» (Histoire de la ville de Tit ou de des ouvrages de référence les plus importants en la matière. Il a aussi composé des biographies, dont il en a consacré une à son grand-père, le Mokaddem Mohammed Chiadmi, dans un ouvrage unique intitulé « Arraoud almi’âtar bima lil Mokaddem Sidi Mohammed Chiadmi El Hajji Sbaï mina lmafakhir oua l’athar » (ce qui peut être traduit en : Le jardin parfumé des gloires et vestiges du mokaddem Med Chiadmi El Hajji Sbaï). Ce livre ayant pour objet la vie du maître spirituel de la zaouïa Derkaouïa, située au quartier Essafa à El Jadida, contient une annexe très intéressante relatant le voyage effectué par le mokaddem en France pour assister à une foire dans la ville de Lyon. Il s’agit d’un texte très rare qui remonte aux débuts du vingtième siècle. Outre ces travaux, M. Chiadmi a apporté son concours à l’encyclopédie du Maroc « Maâlamat Al Maghrib » en y collaborant de façon régulière et intense depuis la parution de son premier volume en 1989 jusqu’à celle de son vingtet- unième en 2005. Il y a ainsi rédigé soixante-huit articles, qui se rapportent dans l’ensemble à la région des Doukkala, en prenant soin d’en faire connaître les composantes tribales, les familles, les hommes, les marabouts et les saints, les zaouïas, les monuments : qasbah et cités disparues.
Parmi les familles et personnages évoqués, on citera de grands noms comme Al Hattab, Chiadmi, Al Mabkhout, en plus des Dghoughiyin (Bni Dghough), Abdelkrim Moundib et Abderrahman Addoukkali. Quant aux zaouïa et marabouts des Doukkala, on retiendra la zaouïa Tounsia, zaouïet Saïss, la zaouïa al Bouqya ; Sidi Bousejda, Sidi Bouzid… Les articles rédigés sur les qasbah, sites et cités urbaines concernent entre autres Azemmour après le retrait des Portugais, Al Gharbia, Ayir (Oualidia), Boulaaouane, Sbyet, Jorf Lasfar, Lalla Aïcha El Bahria…D’autres articles ont pour objet certaines sections des Doukkala, comme Ouled Bouaziz.
Mais M. Chiadmi ne s’est pas contenté de rédiger pour l’encyclopédie du Maroc des articles sur la région des Doukkala, il en a réalisé d’autres sur des familles, des personnalités, des marabouts et des saints issus d’autres régions, tels Âl Marinou, Âl ElGharbi, Sidi Boulqnadel et Moulay Bouselham. Il a également réalisé un article sur l’Institut Pasteur au Maroc et rédigé un autre sur Day Ould Sidi Baba, ancien président du Conseil des Députés auprès duquel il avait assumé la responsabilité de secrétaire général entre 1977 et 1984.
Dans l’ensemble, les contenus des articles publiés dans l’encyclopédie du Maroc ont montré l’étendue du savoir de M.Chiadmi, sa culture encyclopédique et l’ouverture de son esprit.
Finalement, ce billet est à considérer comme un appel lancé pour qu’un hommage soit rendu à M. Chiadmi dans sa vie ; peut-être que cet honneur lui réchauffera le cœur et lui permettra au moins d’espérer ne pas être oublié dans la région que, lui, n’avait jamais oubliée, ni surtout ignoré dans la ville qui l’avait vu naître. Rendre hommage à un tel personnage ce serait tout simplement lui exprimer notre gratitude pour tout son apport éducatif et scientifique.
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