COSUMAR DOUKKALA, le sucrier national
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COSUMAR DOUKKALA, le sucrier national
Doukkala est célèbre par des fruits que l'on ne consomme pas directement mais dont l'importance est cruciale pour notre train de vie quotidien, il s'agit des betteraves sucrières plantées dans l'ensemble des communes mitoyennes des Doukkala. Ici, près de 20 000 agriculteurs sont partenaires de Cosumar, filiale de l'ONA spécialisée dans le raffinage et la production de sucre. La production réalisée au titre de la campagne 2008/2009 s'élève à 1.263.600 tonnes. Doukkala-Abda est un périmètre irrigué qui offre une bonne productivité lorsque les conditions en terme de disponibilités des réserves en eau du complexe Almassira- Alhansali et de climat sont réunies. Avec près de 35 % de la production nationale de betterave, la betterave dans ce périmètre est une culture qui vient en tête de l'assolement. Ce périmètre présente en outre un important potentiel en terme de superficie cultivable en betteraves évaluée à environ 24.000ha. Pour exploiter cette production, la région des Doukkala dispose de la plus grande sucrerie de betterave en Afrique avec une capacité de traitement journalière de 15.000 tonnes de betteraves extensible à 17.000 tonnes. Elle permet de traiter la totalité de la production de la région. Au titre de la campagne 2008/2009, sa production de sucre blanc ressort à 149.000 de tonnes.
Cosumar a développé au niveau des Doukkala-Abda une relation solide avec ces partenaires agriculteurs avec un engagement de mise à niveau et d'accompagnement du développement de cette filière.
Cosumar, en collaboration avec l'Association des Producteurs de Betteraves des Doukkala-Abda et l'Office Régional de Mise en Valeur Agricole de Doukkala, accompagnent les betteraviers dans une optique d'amélioration des résultats. Le groupe sucrier assure une moyenne d'un conseiller agricole pour 700 agriculteurs. Ajouté à cela, l'introduction des nouvelles technologies telle que le monogerme, le développement de la mécanisation, la promotion des systèmes économes d'eau sans oublier la recherche et développement.
Ces actions s'inscrivent dans le cadre de la convention régionale signée entre les trois partenaires qui traduit au niveau régional des objectifs du Contrat programme signé entre le Gouvernement et FIMASUCRE dans le cadre du Plan Maroc Vert.
La relation entre Cosumar et ses partenaires agriculteurs est régie par un contrat de culture par betteravier qui précise les engagements de part et d'autres. La gestion de la campagne betteravière se fait dans le cadre du Comité technique régional de betteraves (CTRB).
Cette relation de partenariat entre Cosumar et les producteurs de betterave n'a pas pour autant empêcher la fermeture de l'usine de Khemis Zemamra. «Le groupe Cosumar a anticipé pour la centralisation du traitement de la betterave au niveau de la sucrerie de Sidi Bennour avec un investissement de 855 millions de DH», précise Abdeljawad Slaoui directeur général de l’usine Cosumar de Sidi Bennour. Et d'ajouter, «Le site de Khemis Zemamra n'a pas été fermé puisque l'activité de conditionnement du sucre s'y poursuit, ainsi que les services de la direction Amont agricole. Les employés de la sucrerie de Zemamra sont des employés de Cosumar et ont donc continué à exercer à la sucrerie de Sidi Bennour».
Pour les agriculteurs, aucun changement n'a été opéré en raison du contrat de culture qui régit cette relation et qui définit les rôles de chacun. Ce contrat précise que l'agriculteur s'engage à produire la betterave et que Cosumar se charge de son acheminement de la parcelle vers l'usine où elle est traitée. La capacité de traitement plus importante de Sidi Bennour permet d'améliorer les conditions de déroulement de la campagne.
Compte tenu des opportunités de développement de la culture sucrière dans la région de Doukkala, Cosumar envisage une extension de ces infrastructures industrielles. «Le périmètre irrigué des Doukkala-Abda dispose actuellement d'un outil industriel modernisé qui permet d'accompagner cette production. Des projets industriels sont envisageables en vue d'accompagner la production si d'autres opportunités de valorisation des produits agricoles de la région se confirment.
El-Jadida-Prière du vendredi : des Mosquées vides…la faute au mouton ?
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Lors de la prière de ce vendredi, des fidèles ont été surpris par le nombre restreint des présents, dans les différentes Mosquées de la ville
On était loin de l’ambiance du mois sacré du Ramadan et de ses Mosquées pleines à craquer de « fidèles ».
Or, cette fête du mouton, n’est-elle pas aussi un événement religieux ?
N’est-elle pas la deuxième fête canonique de l’islam ?
Ne correspond-t-elle pas à l’un des moments importants du Pèlerinage, celui du Sacrifice que le Pèlerin effectue en commémorant le geste d’Ibrahim (Paix Sur Lui), en signe de soumission à Dieu ?
Alors qu’est-ce qui peut réellement justifier ces Mosquées vides ?
A-t-on négligé cette prière du vendredi, lui préférant une ambiance familiale, autour de méchoui et thé à la menthe ?
Quelle qu’en soit la véritable raison, cela met en doute le degré même, de la spiritualité du musulman jdidi, pour ne pas dire marocain !
Certains diront qu’une grande partie des familles résidant à El Jadida, sont en voyage ! Soit. Mais beaucoup de familles jdidies, sont aussi de retour dans leur ville d’origines ?
Comment donc expliquer, que la Mosquée El QODS, sise à Kodiat Ben Driss, pour ne citer quelle, et dont le parking accueille habituellement, de 200 à 300 voitures, à chaque prière du vendredi et n’en contenait pas plus que 6 - 8 en ce vendredi de l’Aid ?
On ne veut pas aller jusqu’à croire, que certains fidèles ne font leurs prières, que par la force de l’habitude et non par véritable spiritualité !
Coupe du Monde U-17 2013: le Maroc domine la Croatie (3-1)
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Mondial U 17: le Maroc domine la Croatie (3-1)
Le Maroc n’a pas tremblé devant la Croatie lors de sa première rencontre de la Coupe du Monde des moins de 17 ans. Les Lionceaux ont pris leur point de la victoire en s’imposant 3-1 pour leur premier match dans cette compétition des jeunes.
Les trois buts ont été inscrits lors de la première mi-temps. Karim Achahbar a réalisé le doublé respectivement aux 27ème et 40ème minutes avant que Nabil Jaadi n'aggrave le score à la 45ème. La Croatie a réduit le score grâce à Robert Muric (59ème).
Le score pourrait être plus lourd si Marzouk , seul devant le but vide, n’avait pas raté deux buts tout faits. En plus, les Lionceaux pourraient écraser leur adversaire s’ils n’avaient pas gâché bêtement des occasions nettes de scorer.
L'essentiel, c'est que pour ce serieux test, le Maroc a réussi à repousser ses adversaires à leurs derniers retranchement tout en quadrillant bien le terrain, et ce, après avoir subi la pression dans les premières minutes,.
3ème Édition Du Festival ‘’Journées Cinématographiques Internationales Des Doukkala
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Une journée d’information au sujet de la 3ème édition du festival ‘’Journées Cinématographiques internationales des Doukkala’’, prévue du 24 au 27 octobre, sous le thème ’’Cinéma et Musique’’ s’est tenue dernièrement au Mazagan Beach Resort.
D’après ses organisateurs, ce festival vise, à encourager l’Art et la Culture cinématographique dans la capitale des Doukkala et ses régions, en dépit de l’inexistence de la moindre salle de cinéma dans ce coin du Royaume.
La 1ère édition du festival avait pour thème ’’cinéma et littérature’’ ; quant à la 2ème de l’année dernière et à la 3ème qui aura lieu cette année, on a opté pour le même thème ’’ Cinéma et Musique’’. Une réitération due au constat, qu’une seule édition sur le thème, « Cinéma et Musique » n’était pas suffisante ? pour marquer le profond lien existant entre les deux arts, d’après le comité organisateur.
Un hommage sera rendu au chanteur Abdelouahab Doukkali, en marge de cette manifestation. Un artiste qui ne se sent nullement étranger au 7ème art, puisqu’il en a tenu plusieurs rôles par le passé : ‘’Vaincre pour vivre’’, « Al Hayato Kifah »…sans oublier ses multiples compositions de musiques de films… et ses origines doukkalies (El Äounate) qui ne sont pas pour déplaire…
Azemmour : Une ville riche d'histoire et de culture totalement à l'abandon
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Azemmour : Une ville riche d'histoire et de culture totalement à l'abandon
Le cadre urbain s'est nettement dégradé dans la ville d'Azemmour, à telle enseigne que cette cité, jadis qualifiée de coquette, ressemble aujourd'hui à un grand bourg mal géré, nécessitant une opération de sauvetage pour lui restituer sa vraie dimension à la mesure de son histoire et de sa vocation culturelle et touristique.
Située à 16 km au nord d'El Jadida et à 72 km au sud de Casablanca, à l'embouchure de l'oued Oum Er-R'bie, la ville d'Azemmour dont le nom est lié à celui du saint patron Moulay Bouchaïb Erreddad, connaît une léthargie criante et son développement est en stand by depuis biens longtemps. Etrange phénomène qui se répète année après année à Azemmour : le temps a été laissé au temps. Le délabrement, la détérioration et l'effritement semblent être sa destinée dans la plus grande indifférence des responsables et décideurs de la ville.
Et, de mémoire, jamais la ville du Saint Moulay Bouchaïb Erreddad n’aura atteint un tel niveau de clochardisation et de dégradation du cadre de vie. On dirait qu’une sorte de fatalité s’abattait depuis quelques années sur la ville à un tel point que les années passent et se ressemblent hideusement dans une “ville-dépotoir” qui croupit sous les saletés et les immondices en tous genres et s’arcboute sous le poids de l’indifférence, des vices, de la délinquance et de l’insécurité. Et cela fait belle lurette que l’on a déjà touché le fond de l’abîme. Et c’est de l’avis de tous ceux qui ont connu Azemmour d’antan et de ceux qui ont grandi au milieu des jardins fleuris et des espaces de « Nzaha » et qui ont aujourd’hui bien du mal à reconnaître leur “haouma”. Pas tous les Azemmouris, mais ceux qui tiennent à venir se ressourcer de temps en temps parmi leurs siens, dans leur décor juvénile d’autrefois. Et ce, même pour se retrouver, l’air hagard et hébété, au milieu d’un bazar à ciel ouvert où le marché informel et le béton anarchique ont tout simplement enlaidi ce qui était considéré jadis comme un coffret à bijoux que l'on ouvre pour y faire apparaître une émeraude verdoyante. Le centre-ville, jadis colonne vertébrale et centre névralgique du tout Azemmour, a été complètement défiguré. Le Mellah ou du moins ce qu’il en reste a été complètement défoncée et dénaturée alors qu’elle aurait dû être préservée, restaurée dans les brefs délais et classée comme site historique avec tout ce qu’elle comprend comme vestiges portugais et islamiques, des riads et des mosquées. Et comble de misère, ce que l’on ose appeler pompeusement la Nouvelle-Ville est, en fait, une véritable cité-dortoir sans décor ni relief, ni le moindre espace vert ou une quelconque infrastructure sportive ou culturelle. Pis encore, l'ancienne médina d'Azemmour, dépositaire d'un passé historique millénaire, a perdu quelques atouts de son équipement socio-spatial originel. Ainsi plusieurs édifices historiques, qui constituent des bâtiments de valeur et disposant de statuts privilégiés tels que «Bordjs», «Dar El Kadi», portes de bastions, citadelle portugaise, passages couverts et des arcades, portes sont désaffectés et subissent une dégradation totale. Il en va de même pour les anciennes maisons qui ne sont plus habitées par les familles d'origines et qui sévissent parfois les effets de l'indivision des héritiers. Le processus de délabrement est général et touche tous les édifices historiques de l'ancienne médina. Par conséquent, le paysage de cette cité historique ne transmet plus de message culturel, il devient ainsi anachronique, se dégrade et se marginalise.
En plus, ce qui est choquant c’est la manière avec laquelle les travaux de restauration et de restitution de la muraille de la vieille médina et qui est connue sous le nom du mur de « Bab Jiaf » ont été exécutés. Elle est vraiment un véritable massacre qui ne peut arriver nulle part ailleurs. Car dans la précipitation et le désir de satisfaire certaines personnes, on a omis de prendre en compte que le monument est inscrit sur la liste indicative du classement des sites du patrimoine national.
La cité de Moulay Bouchaïb Erreddad a donc beaucoup perdu de son charme à cause d'une urbanisation effrénée et souvent irréfléchie, à laquelle vient s'ajouter l'absence d'une stratégie d'aménagement et d'entretien du bâti. Dans ce cadre, Azemmour est par conséquent à la traîne en matière de restructuration du tissu urbain par rapport aux autres villes. Ainsi, le visiteur peut tout de suite constater que la ville de Moulay Bouchaïb est l’une des villes les plus dégradés du Maroc. Et pourtant d’autres villes, qui n’étaient que de simples petites communes rurales, sont devenues au bout de quelques temps des communes urbaines importantes sur tous les plans. Par contre, Azemmour, qui possède des potentialités très importantes qui peuvent lui permettre de créer même des lieux de tourisme, se trouve au dernier plan faute de ses élus et des responsables qui continuent à appliquer la politique du « maquillage sur la morve » envers cette coquette ville. En conséquence, aucun de ses quartiers, qu'ils soient anciens ou nouveaux, n'échappe à ce constat à la fois amer et désolant pour une ville qui est en train de perdre de sa fonction de ville-modèle. Par conséquent, pas seulement les monuments historiques d'Azama qui sont en voie de disparition, mais c'est l'âme, l'histoire et le patrimoine de cette pauvre ville qui sont en voie d'esquintement au cas où on continuerait d'appliquer la politique de "œil de mica".
Eh oui ! Azemmour, patrimoine architectural et culturel inestimable, a pu être préservé par nos ancêtres, grâce à leur savoir-faire et à leur désir de préserver ces lieux. Leur souci s'articulait essentiellement autour d'un seul objectif "perpétuer l'histoire" car un peuple qui ne vénère pas son histoire et son passé n'aura guère de racine et sa mémoire collective sera défaillante.
Ainsi, cette cité a le mérite d'être sauvegardée vu qu'elle représente aussi un livre ouvert de notre histoire glorieuse. Rappelons que feu S.M. le Roi Hassan II, lors de son discours adressé aux architectes en janvier 1986 à Marrakech, avait conseillé qu'Azemmour soit un exemple parfait du patrimoine architectural national qu'on doit préserver et qu'elle soit prise comme modèle dans la production architecturale contemporaine.
C'est vrai qu’on ne cesse de répéter qu'Azemmour est concernée par un programme d'urgence de réhabilitation. Mais en réalité, les opérations dites d'amélioration urbaine (réfection des trottoirs) qui ont été lancées dernièrement n'ont été en fait que «du replâtrage» et demeurent dérisoires compte tenu de l'ampleur de la dégradation du cadre de vie. Par conséquent, de quelque grandeur que soient les opérations d'aménagement urbain que mènent les autorités, elles ne serviront que de décor dans un milieu constamment exposé au danger et dont de nombreux commerces et habitations sont dégradés. « Le vrai aménagement urbain devrait consister à trouver une solution à ces quartiers qui enlaidissent la ville. Il faut commencer par sauvegarder l’âme de l’ancienne ville. Refaire les trottoirs dans un environnement pareil ne sert à rien. Voilà pourquoi les citoyens qui y habitent semblent ne plus faire confiance aux autorités et aux élus à cause des promesses jamais tenues», commente un habitant de la ville.
La sauvegarde d’Azama et sa requalification urbaine nécessiterait, selon nos sources, un investissement de plus de 35 millions de DH afin d’éradiquer les constructions menaçant ruine et réhabiliter les édifices présentant un intérêt architectural.
Mais cette requalification devra être intelligente et bien étudiée afin que cette magique cité ne soit pas livrée à une spéculation hasardeuse qu'un certain lobby essaie d'imposer par n'importe quel moyen.
En plus, ce n'est pas par la politique de l'autruche, que les gérants de la Wilaya, de la province et de la ville ont appliqué dernièrement, qu'Azemmour va occuper la place qui lui sied car on ne pourra guère cacher la réalité des faits alarmants : pauvreté extrême, analphabétisme, criminalité, chômage, prostitution et déchéance totale sur tous les niveaux.
Responsabilités
Depuis le début du siècle dernier, différents dahirs et arrêtés relatifs à la protection de ce patrimoine ont été publiés au Bulletin officiel dont notamment: le Dahir du 9 novembre 1927(B.O n° 790 du 17 novembre 1927 .P 719) et le Dahir du 25 mars 1929(B.O n° 864 du 14 mai 1929.P1298).
Il est important de rappeler cette loi aux responsables de la Wilaya et de la province ainsi qu’aux décideurs de la ville qui sont tenus pour responsables devant la loi de toute détérioration d'un patrimoine culturel classé et qu'ils sont tenus à le protéger et à le restaurer. Ils sont aussi appelés à redoubler d'efforts pour sauver les monuments en ruine et les exploiter dans des activités économiques, sociales et culturelles et à prendre toutes les mesures nécessaires pour classer cette ville en tant que patrimoine universel de l'humanité.
Coupe du Trône 2012-2013: Programme des demies-finale
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Coupe du Trône 2012-2013: Programme des demies-finale

Rencontres | Dates | Horaires | Lieu de la Rencontre |
OCS - RCA | Ma 22 /10/2013 | 17H00 | Grand Stade de Fès - Fès |
RBM - DHJ | Ma 22 /10/2013 | 20H00 | Grand Stade de Fès - Fès |
Coupe du trône: le DHJ qualifié pour les demi-finales
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Coupe du trône: le DHJ qualifié pour les demi-finales
Le Difaâ Hassani d'El Jadida s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe du Trône de football (saison 2012-2013) en battant le Wydad Casablanca, ce lundi soir au stade Mohammed V de Casablanca.
Le WAC a été éliminé par les jdidis aux tirs au but lors du match qui les opposait en quart de finales de la coupe du trône. Cette rencontre s’était soldée par un match nul 1-1 et a vu un joueur de chaque équipe se faire expulser.
Le DHJ jouera sa place en demi- finale, face au Raja de Béni-Mellal (deuxième division), le Mardi 22 Octobre 2013, à 20H, au grand stade de fès.
Des agissements qui n’honorent en rien l’ONCF
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A l’approche d’Aïd Al Adha et autres événements du genre, les marocains qui ont pour habitude d’emprunter les transports en commun, se sont familiarisés et par la force des choses, à voir les tarifs monter en flèche et sans justifications convaincantes.
Une mauvaise pratique qui s’est développée dans notre pays par manque de fermeté des responsables et qui a fini tout bonnement, par s’y généraliser.
Aujourd’hui, tous les professionnels du métier, Grands taxis, autocars… cherchent à s’accaparer leurs parts du gâteau en pareilles « fêtes ».Néanmoins et durant toutes ces années, l’ONCF restait à l’écart de ces viles magouilles et servait plutôt d’exemple à suivre.
Pour un organisme étatique, peut-il en être autrement !
Mais cette année, l’ONCF est entrain de nous laisser l’amer l’impression d’avoir enfin trouvé la « bonne » parade pour ne pas rester à la traine et renflouer ses caisses. Comment profiter à son tour de cette manne aussi salvatrice qu’inespérée, sans donner l’impression de transgresser les lois et… les tarifs en vigueur !
En les voyageurs qui faisait le trajet Casablanca- El-Jadida en ce samedi 12 octobre, ont été « obligés» de payer les tarifs 1ère classe, sous prétexte que se sont les seuls places encore libres dans le train. Mais grande fut leur surprise, de noter une fois dans le train, que c’était loin d’en être le cas. Un pur et mesquin mensonge pour augmenter les recettes de l’ONCF et améliorer, ne serait ce qu’un tant soit peu, une comptabilité souvent au rouge.
Tout citoyen a le choix et donc la liberté de voyager dans la classe qui l’arrange. Mais profiter de l’aïd pour remplir une 1ère classe, « de force » et en usant de mensonges, ceci n’honore en rien notre ONCF. Pire, lorsqu’un organisme étatique, censé servir d’exemple, se met aussi de la partie pour déplumer des citoyens déjà à plat… cela fait peur et ne laisse augurer rien de bon.
Benkirane s'explique devant les téléspectateurs marocains
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Benkirane s'explique devant les téléspectateurs marocains
Le Chef du gouvernement Abelilah Benkirane s’est expliqué sur son actualité politique dimanche soir devant les téléspectateurs marocains dans une intervention télévisée d’une heure et demi. Une intervention faite de populisme, d’humour, d’émotion et de nervosité.
Plutôt sûr de lui au début de son interview, il a discouru comme il sait si bien le faire pour expliquer le remaniement et ses répercussions économiques, politiques et sociales.
Ainsi, depuis que l’Istiqlal s’est désengagé de son gouvernement, il lui fallait trouver une solution. Il a préféré un remaniement à de nouvelles élections législatives. Sur les raisons qui l’ont poussé à accepter de s’allier avec un parti honni par sa famille politique, il nous révèle que les relations ont toujours été courtoises mais froides avec le RNI.
«C’est le propre de la politique, nous avons eu des mots durs entre nous mais c’est naturel». Si on suit le fil de sa pensée, on peut comprendre queles diatribes n’engagent que ceux qui y croient.
«La liste gouvernementale de A à Z, c’est moi», soit mais alors pourquoi accepter des technocrates? «Vous voulez parler de M. Elalamy, nous avions besoin d’un praticien du monde des affaires, quant à M. Belmokhtar c’est un professionnel… ».
«La nomination de M. Hassad quant à elle est un gage d’impartialité car la cause de sa nomination est simplement la proximité des élections».
Il compare son équipe gouvernementale à une équipe de football et affirme qu’il n’y a aucun mal à importer un joueur étranger. «Mes propos sont vrais à 100%...».
«Nous ne sommes pas en cohabitation comme la France a pu l’être…, j’assume mes responsabilités et mes choix».
Il parle tellement qu’un journaliste lui demande de laisser les 5 journalistes présents poser des questions pour que sa prestation ne devienne pas un discours. Pincé, il rétorque du tac au tac : «est ce que vous voulez savoir si le roi m’a imposé des noms»?
La preuve que non serait qu’avant même d’être nommé à la tête de son premier gouvernement, il a de sa propre initiative appelé M. Akhannouch pour lui demander de devenir son ministre de l’agriculture.
Concernant M. Othmani, il prétend que son départ était une décision douloureuse mais que le ministre des AE a fait son devoir en faisant passer l’intérêt général avant le sien : «Ce dernier n’a pas démérité ».
Il est cocasse d’entendre celui qui a été le pourfendeur des Marocains francophones parsemer ses réponses fleuves d’expression en français : « M. Othmani se repose chez lui et il rebondira». M. Boulif lui n’a pas été dégradé de ministre plein à ministre délégué car il va désormais épauler son collègue A.Rebbah en le déchargeant du dossier des accidents de la route comme l’a fait la France avec succès.
«M. El Ouafa, lui, est un homme aux compétences formidables» et contrairement au roi qui a dans son discours du 20 février délivré une volée de bois vert au bilan de l’Education Nationale, M. Benkirane considère que «son travail a été très bon au sein du ministère qu’il occupait». Pourquoi alors se priver d’un tel expert ?
Aux accusations de Chabat relatives à l’appauvrissement du peuple avec des hausses de prix, il répond qu’il a grandi avec les pauvres et qu’il les aime. «Grâce à Dieu, la marche de Chabat a été un échec car si je suis pour le droit de manifester, il ne faut pas mentir au peuple».
Chabat qui l’accuse des pires ignominies lui a finalement rendu service en se retirant du gouvernement. On comprend que désormais, la place de pire ennemi laissée vacante par le RNI a trouvé un nouveau locataire.
Je jure que… Je ne vous mens pas…
L’indexation des prix du pétrole était nécessaire car le budget de l’Etat est en danger, et le pouvoir d’achat des citoyens n’a pas été appauvri ou si peu. Il illustre son propos par un «Je jure que si je pouvais faire baisser les prix, je le ferai mais les Marocains doivent faire des efforts.» L’important n’est pas la probable future hausse du prix du pain mais le fait que les Marocains trouvent du pain dans les étals de boulangerie et des bus pour les transporter.
Au journaliste qui lui demande pourquoi 39 ministres (au lieu de 31), sa première réponse est sèche: «Vous les journalistes, vous jugez toujours en présentant cela comme un échec». Il explique doctement qu’il a décidé de découper certains ministères pour plus d’efficacité non sans illustrer d’un « je ne vous mens pas… »
Pour faire bonne mesure, il ajoute : « Pour le PJD, nous n’avons aucun nouveau ministère car on n’est pas à l’épicerie… ». Par souci de parité pour laquelle il avait été tellement décrié, il a cette fois résolu le problème en étoffant son gouvernement de 5 femmes supplémentaires. Pour ceux qui prétendent que 39 ministres, cela coûte plus cher à l’Etat, il ironise en avançant un coût de 0,5 % du budget de l’Etat sur 5 années.
Un journaliste ose un « Où sont les résultats de votre action ? ». Piqué au vif, M. Benkirane lui répond d’un ton hargneux et le doigt pointé contre sa personne : « Le parlement a le droit de me poser cette question mais pas vous car vous ne représentez rien, des millions de marocains sont derrière moi…».
Qu’importe, « les Marocains ne sont pas des ingrats car nous avons revalorisé les pensions des retraites et les bourses d’étudiants … et le plus important est que les résultats sont là car mon rôle est d’assurer la bonne marche du gouvernement ».
Ainsi, l’intérêt supérieur de la nation serait son seul souci et sa responsabilité d’Homme d’Etat devant les Marocains priment sur toutes les autres considérations journalistiques. Plutôt que de convoquer à nouveau les électeurs devant les urnes à une échéance indéfinie et de laisser son pays sans pilote, notre Chef du gouvernement a donc préféré se dévouer en acceptant de composer, quitte à s’attirer les foudres de son parti et l’incompréhension de nombre de marocains.
Face à ses interlocuteurs journalistes, M. Benkirane a eu tout de même un peu de mal à faire avaler ses couleuvres car malgré les apparences, l’ambiance était électrique.
Tribun hors pair, il est indéniable que le son franc-parler imagé est populaire chez certains mais le masque commence à tomber.
Populiste serait plus juste comme qualificatif car s’il sait flatter les foules pour s’attirer leurs faveurs électorales, la démagogie ne fait pas long feu en général. M. Benkirane a été péremptoire et souvent agacé par les questions et il a d’ailleurs conclu sa prestation d’un « je vous remercie et m’excuse si je vous ai maltraité ».
MOHAMMED CHIADMI, AUTEUR, TRADUCTEUE ET EDUCATEUR : Le droit à la reconnaissance
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MOHAMMED CHIADMI, AUTEUR, TRADUCTEUE ET EDUCATEUR :
Le droit à la reconnaissance
Mohammed CHIADMI, qui est l’un des fils des Doukkala, a passé de longues années dans le domaine de l’enseignement, d’abord en qualité d’enseignant, puis en tant qu’administrateur. Il a ensuite occupé de hautes fonctions dans d’autres secteurs et s’est lancé dans l’écriture et la traduction laissant une œuvre importante. Or, malgré ses multiples services et ses diverses contributions scientifiques, il n’a pas reçu les hommages qu’il mérite, notamment de la part des personnalités de la région des Doukkala, lui qui a consacré sa plume à celle-ci en essayant de ressusciter son patrimoine par la mise en évidence de son rayonnement culturel. Combien n’a-t-il pas besoin d’être honoré en cette phase de sa vie qui a sans doute émoussé son ardeur pour l’écriture et la publication ! À travers ce billet, nous ne pouvons donc qu’attirer l’attention sur la nécessité de lui rendre hommage et d’entreprendre la publication de ses travaux qui demeurent encore sous forme de manuscrits, en particulier son livre de grande valeur sur les cités urbaines disparues : Hosn addalala âla ma ‘nqarada min haouader doukkala (Bonne indication des cités urbaines disparues des Doukkala).
Mohammed CHIADMI HAJJI SBAÏ est né à El Jadida en 1924. Il a obtenu une licence en histoire-géographie et une autre en Lettres arabes, a enseigné sous le protectorat en primaire et en secondaire dans plusieurs villes du Maroc, dont El Jadida, Azemmour et Azrou. Aux premières années de l’indépendance, il a été chargé de la direction du lycée Moulay Ali Chrif à Sefrou avant de devenir proviseur du lycée Ibn El Khatib à Tanger. Au début des années soixante, il a été nommé délégué provincial du ministère de l’enseignement à El Jadida, Settat et Khouribga, avant d’assumer la même responsabilité à la préfecture de Casablanca. À partir de 1965, il est devenu chef de la Division de la Recherche et de l’Action Pédagogique, puis inspecteur général de l’enseignement primaire en 1968 et 1969. Enfin, entre 1969 et 1973, il a été nommé directeur de l’enseignement secondaire et professionnel et de la formation des cadres. Son expérience administrative va lui permettre de rejoindre le ministère des Habous et des Affaires islamiques où il occupera la fonction de directeur du cabinet du ministre pendant quatre ans (1973-1977) avant de devenir secrétaire général du Conseil des députés entre 1977 et 1984.
En général, M. Chiadmi a accumulé entre les années quarante et quatre-vingt une longue expérience dans l’enseignement et l’administration et s’est vu confier de nombreuses responsabilités.
D’un autre côté, M. Chiadmi a contribué à la production scolaire en réalisant avec les professeurs Ibrahim Harakat et Hassan Essaïh des manuels scolaires à l’intention des élèves du secondaire. Il a aussi effectué la traduction des deux tomes se rapportant aux Doukkala dans la collection « Villes et tribus du Maroc », supervisée par l’illustre sociologue Edouard
Michaux-Bellaire. Il a ainsi traduit le tome relatif à « Azemmour et sa banlieue » et celui consacré aux Doukkala, mais sans se limiter au corpus. En effet, il l’a étoffé de commentaires et enrichi de précisions et de rectifications, à la lumière des renseignements et savoirs puisés dans les recherches et études publiées sur les Doukkala durant les dernières décennies. On lui doit également la traduction en français de « Maâni Al Cor’an al Karim » (le Noble Coran Les sens de ses versets), une traduction qui a été bien accueillie de la part des intéressés et qui a connu un écho favorable chez les spécialistes. Dans le domaine de l’Histoire, M.Chiadmi a écrit « Tarikh madinat Tit aou madinat moulay Abdallah» (Histoire de la ville de Tit ou de des ouvrages de référence les plus importants en la matière. Il a aussi composé des biographies, dont il en a consacré une à son grand-père, le Mokaddem Mohammed Chiadmi, dans un ouvrage unique intitulé « Arraoud almi’âtar bima lil Mokaddem Sidi Mohammed Chiadmi El Hajji Sbaï mina lmafakhir oua l’athar » (ce qui peut être traduit en : Le jardin parfumé des gloires et vestiges du mokaddem Med Chiadmi El Hajji Sbaï). Ce livre ayant pour objet la vie du maître spirituel de la zaouïa Derkaouïa, située au quartier Essafa à El Jadida, contient une annexe très intéressante relatant le voyage effectué par le mokaddem en France pour assister à une foire dans la ville de Lyon. Il s’agit d’un texte très rare qui remonte aux débuts du vingtième siècle. Outre ces travaux, M. Chiadmi a apporté son concours à l’encyclopédie du Maroc « Maâlamat Al Maghrib » en y collaborant de façon régulière et intense depuis la parution de son premier volume en 1989 jusqu’à celle de son vingtet- unième en 2005. Il y a ainsi rédigé soixante-huit articles, qui se rapportent dans l’ensemble à la région des Doukkala, en prenant soin d’en faire connaître les composantes tribales, les familles, les hommes, les marabouts et les saints, les zaouïas, les monuments : qasbah et cités disparues.
Parmi les familles et personnages évoqués, on citera de grands noms comme Al Hattab, Chiadmi, Al Mabkhout, en plus des Dghoughiyin (Bni Dghough), Abdelkrim Moundib et Abderrahman Addoukkali. Quant aux zaouïa et marabouts des Doukkala, on retiendra la zaouïa Tounsia, zaouïet Saïss, la zaouïa al Bouqya ; Sidi Bousejda, Sidi Bouzid… Les articles rédigés sur les qasbah, sites et cités urbaines concernent entre autres Azemmour après le retrait des Portugais, Al Gharbia, Ayir (Oualidia), Boulaaouane, Sbyet, Jorf Lasfar, Lalla Aïcha El Bahria…D’autres articles ont pour objet certaines sections des Doukkala, comme Ouled Bouaziz.
Mais M. Chiadmi ne s’est pas contenté de rédiger pour l’encyclopédie du Maroc des articles sur la région des Doukkala, il en a réalisé d’autres sur des familles, des personnalités, des marabouts et des saints issus d’autres régions, tels Âl Marinou, Âl ElGharbi, Sidi Boulqnadel et Moulay Bouselham. Il a également réalisé un article sur l’Institut Pasteur au Maroc et rédigé un autre sur Day Ould Sidi Baba, ancien président du Conseil des Députés auprès duquel il avait assumé la responsabilité de secrétaire général entre 1977 et 1984.
Dans l’ensemble, les contenus des articles publiés dans l’encyclopédie du Maroc ont montré l’étendue du savoir de M.Chiadmi, sa culture encyclopédique et l’ouverture de son esprit.
Finalement, ce billet est à considérer comme un appel lancé pour qu’un hommage soit rendu à M. Chiadmi dans sa vie ; peut-être que cet honneur lui réchauffera le cœur et lui permettra au moins d’espérer ne pas être oublié dans la région que, lui, n’avait jamais oubliée, ni surtout ignoré dans la ville qui l’avait vu naître. Rendre hommage à un tel personnage ce serait tout simplement lui exprimer notre gratitude pour tout son apport éducatif et scientifique.
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