MOHAMMED CHIADMI, AUTEUR, TRADUCTEUE ET EDUCATEUR : Le droit à la reconnaissance
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MOHAMMED CHIADMI, AUTEUR, TRADUCTEUE ET EDUCATEUR :
Le droit à la reconnaissance
Mohammed CHIADMI, qui est l’un des fils des Doukkala, a passé de longues années dans le domaine de l’enseignement, d’abord en qualité d’enseignant, puis en tant qu’administrateur. Il a ensuite occupé de hautes fonctions dans d’autres secteurs et s’est lancé dans l’écriture et la traduction laissant une œuvre importante. Or, malgré ses multiples services et ses diverses contributions scientifiques, il n’a pas reçu les hommages qu’il mérite, notamment de la part des personnalités de la région des Doukkala, lui qui a consacré sa plume à celle-ci en essayant de ressusciter son patrimoine par la mise en évidence de son rayonnement culturel. Combien n’a-t-il pas besoin d’être honoré en cette phase de sa vie qui a sans doute émoussé son ardeur pour l’écriture et la publication ! À travers ce billet, nous ne pouvons donc qu’attirer l’attention sur la nécessité de lui rendre hommage et d’entreprendre la publication de ses travaux qui demeurent encore sous forme de manuscrits, en particulier son livre de grande valeur sur les cités urbaines disparues : Hosn addalala âla ma ‘nqarada min haouader doukkala (Bonne indication des cités urbaines disparues des Doukkala).
Mohammed CHIADMI HAJJI SBAÏ est né à El Jadida en 1924. Il a obtenu une licence en histoire-géographie et une autre en Lettres arabes, a enseigné sous le protectorat en primaire et en secondaire dans plusieurs villes du Maroc, dont El Jadida, Azemmour et Azrou. Aux premières années de l’indépendance, il a été chargé de la direction du lycée Moulay Ali Chrif à Sefrou avant de devenir proviseur du lycée Ibn El Khatib à Tanger. Au début des années soixante, il a été nommé délégué provincial du ministère de l’enseignement à El Jadida, Settat et Khouribga, avant d’assumer la même responsabilité à la préfecture de Casablanca. À partir de 1965, il est devenu chef de la Division de la Recherche et de l’Action Pédagogique, puis inspecteur général de l’enseignement primaire en 1968 et 1969. Enfin, entre 1969 et 1973, il a été nommé directeur de l’enseignement secondaire et professionnel et de la formation des cadres. Son expérience administrative va lui permettre de rejoindre le ministère des Habous et des Affaires islamiques où il occupera la fonction de directeur du cabinet du ministre pendant quatre ans (1973-1977) avant de devenir secrétaire général du Conseil des députés entre 1977 et 1984.
En général, M. Chiadmi a accumulé entre les années quarante et quatre-vingt une longue expérience dans l’enseignement et l’administration et s’est vu confier de nombreuses responsabilités.
D’un autre côté, M. Chiadmi a contribué à la production scolaire en réalisant avec les professeurs Ibrahim Harakat et Hassan Essaïh des manuels scolaires à l’intention des élèves du secondaire. Il a aussi effectué la traduction des deux tomes se rapportant aux Doukkala dans la collection « Villes et tribus du Maroc », supervisée par l’illustre sociologue Edouard
Michaux-Bellaire. Il a ainsi traduit le tome relatif à « Azemmour et sa banlieue » et celui consacré aux Doukkala, mais sans se limiter au corpus. En effet, il l’a étoffé de commentaires et enrichi de précisions et de rectifications, à la lumière des renseignements et savoirs puisés dans les recherches et études publiées sur les Doukkala durant les dernières décennies. On lui doit également la traduction en français de « Maâni Al Cor’an al Karim » (le Noble Coran Les sens de ses versets), une traduction qui a été bien accueillie de la part des intéressés et qui a connu un écho favorable chez les spécialistes. Dans le domaine de l’Histoire, M.Chiadmi a écrit « Tarikh madinat Tit aou madinat moulay Abdallah» (Histoire de la ville de Tit ou de des ouvrages de référence les plus importants en la matière. Il a aussi composé des biographies, dont il en a consacré une à son grand-père, le Mokaddem Mohammed Chiadmi, dans un ouvrage unique intitulé « Arraoud almi’âtar bima lil Mokaddem Sidi Mohammed Chiadmi El Hajji Sbaï mina lmafakhir oua l’athar » (ce qui peut être traduit en : Le jardin parfumé des gloires et vestiges du mokaddem Med Chiadmi El Hajji Sbaï). Ce livre ayant pour objet la vie du maître spirituel de la zaouïa Derkaouïa, située au quartier Essafa à El Jadida, contient une annexe très intéressante relatant le voyage effectué par le mokaddem en France pour assister à une foire dans la ville de Lyon. Il s’agit d’un texte très rare qui remonte aux débuts du vingtième siècle. Outre ces travaux, M. Chiadmi a apporté son concours à l’encyclopédie du Maroc « Maâlamat Al Maghrib » en y collaborant de façon régulière et intense depuis la parution de son premier volume en 1989 jusqu’à celle de son vingtet- unième en 2005. Il y a ainsi rédigé soixante-huit articles, qui se rapportent dans l’ensemble à la région des Doukkala, en prenant soin d’en faire connaître les composantes tribales, les familles, les hommes, les marabouts et les saints, les zaouïas, les monuments : qasbah et cités disparues.
Parmi les familles et personnages évoqués, on citera de grands noms comme Al Hattab, Chiadmi, Al Mabkhout, en plus des Dghoughiyin (Bni Dghough), Abdelkrim Moundib et Abderrahman Addoukkali. Quant aux zaouïa et marabouts des Doukkala, on retiendra la zaouïa Tounsia, zaouïet Saïss, la zaouïa al Bouqya ; Sidi Bousejda, Sidi Bouzid… Les articles rédigés sur les qasbah, sites et cités urbaines concernent entre autres Azemmour après le retrait des Portugais, Al Gharbia, Ayir (Oualidia), Boulaaouane, Sbyet, Jorf Lasfar, Lalla Aïcha El Bahria…D’autres articles ont pour objet certaines sections des Doukkala, comme Ouled Bouaziz.
Mais M. Chiadmi ne s’est pas contenté de rédiger pour l’encyclopédie du Maroc des articles sur la région des Doukkala, il en a réalisé d’autres sur des familles, des personnalités, des marabouts et des saints issus d’autres régions, tels Âl Marinou, Âl ElGharbi, Sidi Boulqnadel et Moulay Bouselham. Il a également réalisé un article sur l’Institut Pasteur au Maroc et rédigé un autre sur Day Ould Sidi Baba, ancien président du Conseil des Députés auprès duquel il avait assumé la responsabilité de secrétaire général entre 1977 et 1984.
Dans l’ensemble, les contenus des articles publiés dans l’encyclopédie du Maroc ont montré l’étendue du savoir de M.Chiadmi, sa culture encyclopédique et l’ouverture de son esprit.
Finalement, ce billet est à considérer comme un appel lancé pour qu’un hommage soit rendu à M. Chiadmi dans sa vie ; peut-être que cet honneur lui réchauffera le cœur et lui permettra au moins d’espérer ne pas être oublié dans la région que, lui, n’avait jamais oubliée, ni surtout ignoré dans la ville qui l’avait vu naître. Rendre hommage à un tel personnage ce serait tout simplement lui exprimer notre gratitude pour tout son apport éducatif et scientifique.
QUAND L’ART S’INVITE AU SALON DU CHEVAL
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Manifestation de grande envergure, le Salon du Cheval d’El Jadida enrichit sa tenue en y ajoutant un nouvel arc à cet évènement. Il faut dire qu’en plus de son caractère sportif, il est à la fois un lieu de rencontre culturelle et artistique.
C’est un rendez-vous d’éleveurs de chevaux, de cavaliers, d’artisans ayant trait au cheval, d’opérateurs dans le domaine équestre, mais aussi une occasion de rencontrer des peintres, des photographes et des sculpteurs qui exposent le meilleur de leurs réalisations.
Nous avons noté qu’outre les peintres les plus représentatifs, qui s’investissent dans la thématique du cheval, d’autres artistes ont créé spécialement pour l’occasion des œuvres en rapport avec le sujet.
Six éditions passées et un Salon qui compte déjà parmi les plus importantes manifestations du calendrier national.
La preuve de cette estime et de cette notoriété dans le milieu de l’art, en est la présence de pas moins de trente artistes venus y exposer leurs œuvres, du 02 au 06 octobre : Hassan El Glaoui, M’Hamed Boussaboune, Hiba et Ghita Khamlichi, Larbi Belcadi, Bachir Ben Allal, Said Housbane,Aita Benyakhlef,Aimé Kakon, Abdelhamid Kalmoune, Rajae Atlassi, Meryem Chraibi, Abdelkrim Al Azhar, Mustapha rhommani, Noureddine Ben Ouakkas, Mustapha Meskine, Abdelbassit Bendahmane, Nowman Zinbi, Abdellatif Zine …
Ils ont ajouté au Salon, cette ode tonifiante de bien-être et de rêve enveloppant l’atmosphère de douceur. Le visiteur est comme happé par toute cette beauté, cette diversité des œuvres exposées, offerte aux regards d’un public cosmopolite.
Toiles, photos, sculptures…offraient aux visiteurs toute la panoplie de la Tbourida et du cavalier marocains.
Parmi les artistes-peintres exposants, nous avons choisi de vous parler d’Abdellah Dibaji, né en 1952 à Azemmour, mais vit et travaille à El-Jadida.
Abdellah Dibaji est un artiste qui peint par à-coups, une gestualité qui se déploie sur la toile. Un peu impressionniste, un peu fauviste, il « travaille apparemment sur l’espace vide d’une ville : murs, portes et fenêtres. Derrière cette représentation géométrique et abstraite, le peintre interroge la couleur avec une tonalité ni froide ni chaude, mais mesurée et rythmée. Rythme progressif, avançant par touches émotives presque cachées, mais subtiles. »
Abdellah Dibaji parcourt la ville marocaine en général et celle qui l’a vu grandir en particulier, en prospectant son imaginaire citadin. Il nous en transmet ses rumeurs, ses mouvements, ses lumières, multipliant les plans en autant de séquences spectaculaires. Portes, fenêtres, rues et surtout cette foule humaine omniprésente évoquent ses préoccupations, nous laissant entrevoir l’autre face de la réalité, une réalité que nous occulte le quotidien. Une palette de couleurs fortes et denses, des touches tantôt vives, tantôt adoucies, toujours délicates, soutenues par un graphisme conséquent, font de chaque toile une œuvre forte, dénuée de tout pittoresque.
Un grand bravo donc à ces exposants et un grand merci aux organisateurs, car à travers cette manifestation, non seulement ils enrichissent ce salon, mais surtout contribuent également au développement et à l’épanouissement de l’art, dans le pays en général et dans la capitale des doukkala en particulier.
Mehdi Jose Faria n'est plus!
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Né chrétien, il est mort musulman.
Brésilien de naissance, il a opté pour le Maroc pour y être inhumé.
Pour les amateurs de football, il restera à jamais l'entraîneur qui a réussi le meilleur exploit, de tous les temps, en qualifiant le Maroc aux huitièmes de finale en coupe du monde, en 1986.
Une première afro-arabe, qui le hisse sur le piédestal du meilleur sacre duballon rond, ici, en Afrique et dans le monde arabo-musulman.
Ses enfants, nés d'une mère marocaine ont des frères et soeurs au Brésil.
Quel beau message humaniste que celui-là, laissé par ce bonhomme mort dans la dépossession, après avoir tout dépensé pour venir en aide aux footballeurs démunis.
Après Marcel Cerdan et Guy Cluseau qui ont choisi d'être enterrés en terre marocaine, Mehdi Faria a choisi sa dernière demeure et jeté, pour la dernière fois, les amarres au cimetière Achouhada à Rabat, là où reposent de nombreux personnages illustres, dont beaucoup sont tombés pour l'indépendance du pays ou ont servis leurs concitoyens qui par la politique, qui par l'art, qui par la culture, qui par la poésie, qui par rien du tout, les anonymes, soldats inconnus et ignorés de la médiacratie: Télés, radios, presse écrite, médias électroniques!
Enterré à Achouhada, où il passera à jamais pour un martyr.
Il faisait très chaud, ce mercredi 9 octobre 2013 quand, après la prière Ad Dohr et sans la présence d'aucun officiel, oui aucun de haut rang, des anonymes ont étalé le drapeau rouge frappé d'une étoile verte sur le cercueil de Jose Faria, devenu Mehdi pour l'éternité! Pour le mettre en terre!
Né chrétien, mort musulman, dépossédé de tout selon son voeu, il est tombé comme le mystique à la recherche de la vérité vraie dans l'au-delà, illusoire, ici, sur terre.
Mais a-t-on le droit d'excuser l'ingratitude et l'oubli dont il fut victime, sur les traces de ce long cortège d'oubliés qui sont légion et qui, du haut du ciel prient pour qu'on soit tous pardonnés.
J'ai eu une pensée pour Mohammed Khair-Eddine, grand poète dont j'ai cherché la tombe, mais en vain, car il loge à la même enseigne que Mehdi.
Oublié parmi les prestigieux oubliés!
Je voulais que l'auteur d'"Agadir" me prête sa plume acerbe pour la rédaction d'une pétition simple, écrite en Darija arabo-berbère et qui réclame que le stade de la Gazelle du Souss porte le nom de feu Mehdi Jose Faria.
Tous pour le stade Mehdi Jose Faria, en Agadir!
Enquête: À quelques jours de l' Aïd El Kébir à El Jadida L’Aïd El Adha, entre tradition et tracasseries
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L'Aïd El Kébir (la grande fête), appelée aussi «Fête du mouton», «Aïd El Adha», «Fête du sacrifice», est une grande fête religieuse qui célèbre le miracle opéré par Dieu substituant un bélier au fils qu’Abraham lui offrait en sacrifice. Cette fête est aussi une communion entre musulmans. Et, à l’approche de l’Aïd El Adha, El Jadida est devenue un «souk» pour les ovins. La quasi-totalité des quartiers se sont transformés en centres pour la vente de moutons. Évidemment, cette année, les prix des moutons enregistrent des hausses qui vont pénaliser les Doukkalis aux bas revenus.
Quelques jours avant la fête, El Jadida est en ébullition. Partout, on voit des moutons transportés sur les épaules, sur les mobylettes, dans des carrioles, à vélopousses; tous les moyens sont bons. La plupart des bêtes proviennent de (Errahba) située au sud-ouest de la ville. C’est un véritable labyrinthe. Pour circuler, il faut se faufiler et surtout faire attention à ne pas prendre une patte ou une corne dans l’œil. Le choix du mouton se fera selon ses propres techniques : on tâte les cuisses pour voir si la chaire est bonne, on regarde et on marchande.
Des garages et même des impasses servent, ces jours-ci, de «parcs» pour moutons. Les transactions s’effectuent généralement de manière anarchique, sans aucune précaution contre les risques que peuvent engendrer ces manières de faire. En effet, un nombre indéterminé de marchés s’ouvre au gré des disponibilités du terrain et des conjonctures. Pourtant, les autorités provinciales ont pris une série de mesures destinées à préserver le cadre de vie et lutter contre les risques de dégradation. Cette mesure est constituée par la détermination du lieu d’installation du marché de moutons de l’Aïd El Adha (Errahba) au niveau de la capitale des Doukkala.
Les principales races proposées dans les Doukkala sont le «Sardi», la race «Timahdite», la race «Boujaâd», appelée aussi «Race jaune» et la race «Dammane».
L'Aïd El Kébir n’est pas seulement une affaire d’éleveurs et de consommateurs. Les intermédiaires " Chennaka" font légions dans les souks. Il leur arrive de réaliser des gains considérables. Le plus souvent, ils suscitent la flambée des prix en manipulant les opérations de vente. «Dupe est celui qui achète son mouton sans savoir s’il a affaire à un éleveur vendeur ou à un intermédiaire. La différence peut atteindre
800 DH lors d’une transaction de cinq minutes», indique Driss. Les « Chennaka», qui veulent engranger le maximum d’argent et rapidement, n’hésitent pas à employer les grands moyens, peu importe les contre-indications. Ces « Chennaka» sont des maquignons improvisés qui imposent leur diktat. Ils sont issus de toutes les catégories sociales et professionnelles. Ils sont épiciers, vendeurs de légumes, enseignants, fonctionnaires, voire cadres. Ce sont les intermédiaires entre l’éleveur et le client, lequel est appelé à être sacrifié lui-même. Pis encore, ces opportunistes utilisent un aliment de croissance destiné au poulet de chair pour engraisser les moutons. Pour les connaisseurs, rencontrés sur place, «l’engraissement des moutons par cet aliment est visible sur les viandes de boucherie avec des parties grasses et d’autres maigres. Cet aliment permet de transformer un poussin de quelques grammes en un poulet de 3kg et plus, et ce, en 45 jours seulement. Imaginez un mouton qui a cette nourriture en abondance!!! ».
De son côté, M.B., professeur universitaire, préfère acheter directement d’une écurie pour deux raisons : «Primo, pour éviter la spéculation stimulée par les intermédiaires durant les derniers jours et secundo, pour m’assurer un bélier sain, en le laissant dans l’écurie jusqu'à la veille de l’Aïd». C’est pour une raison de commodité que la tendance actuelle des achats se concentre sur les écuries. «Les habitants des immeubles et des maisons sans petit jardin ne peuvent se procurer le plaisir de garder une semaine ou dix jours à la maison le mouton de l’Aïd ave tout le rituel de henné et la joie des enfants», développe avec nostalgie une mère de famille.
Sur le volet des achats, nombreux sont les acquéreurs qui ont déjà fait leur choix de la bête à immoler. C’est souvent le choix des enfants qui prime. Les parents ayant des petites bourses recourent à des avances, à des prêts ou à des crédits bancaires uniquement pour ne pas priver leurs enfants de cette joie collective: «La joie de mes enfants est au-dessus de toutes les dépenses», déclare A. Ahmed dont le fils a choisi un mouton estimé à 3700DH. L’Aïd El Adha, tout comme le Ramadan, est le terrain propice pour «tomber de Charybde en Scylla». Malheureux sont ces parents qui, pour échapper à la tristesse de leurs enfants, le jour de la Fête, préfèrent s’endetter. Ainsi, au-delà du sacrifice du mouton, symbolisant la soumission du prophète Ibrahim à Dieu, ce rituel religieux crée son lot d’offres de crédits à la consommation auxquelles ne résistent pas de nombreuses familles désireuses de pouvoir commémorer cette incontournable tradition. Par conséquent, la frénésie de consommation qui l’accompagne fait parfois oublier l’aspect religieux de cette tradition…Malgré tout, le sacrifice du mouton reste incontournable aux Doukkala, chaque famille cherche par tous les moyens à respecter la tradition. Peu importe les solutions utilisées. L’achat de l’animal reste une priorité même si les crédits à taux zéro proposés ne dupent personne. "Il faut être vraiment naïf pour croire qu’il existe des crédits à taux zéro», affirme Ben Salah.
Lors de notre passage à Sebt Douib, la semaine dernière, le prix du mouton sortait complètement de l’ordinaire. On y trouve des bêtes en tous genres avec des prix très variables, qui peuvent aller jusqu'à 6000 DH la tête. La différence des prix ne réside pas dans le poids mais dans les cornes! Les moutons ayant de grands appendices céphaliques en spirale et pointus, sont chouchoutés par leurs propriétaires. La nature a gâté cette fois-ci les éleveurs. Ainsi, contrairement à l’année passée où le mouton pesant entre 20 et 25 kilogrammes n’avait pas dépassé les 2000 DH, cette année, le prix du mouton de même poids est cédé entre 2500 et 2800 DH.
Au souk de bétail de Had Ouled Frej, connu par toute la population des Doukkala, surtout à l’approche de l’Aïd El Adha, les prix pratiqués sont vertigineux. Même si les moutons sont disponibles, le choix reste rare pour la majorité des bourses. Au sujet des prix excessifs des moutons, la majorité des citoyens disent que cela contribue encore plus à la diminution de leur pouvoir d’achat, déjà fortement érodé. C'est pourquoi plusieurs familles ont décidé cette année de se cotiser pour acheter un veau coûtant entre 8000 et 11000 DH.
L’Aïd, c’est aussi l’occasion pour la prolifération de certains métiers saisonniers. Vendeurs de charbon, les connaisseurs en achat du mouton, les commerçants d’aliments de bétail, les aiguiseurs de couteaux munis de machines manuels ou électriques sans oublier les «hammala» ou transporteurs avec charrette ou véhicule.
La veille de l'Aïd El Kébir, tout est purifié : les maisons sont nettoyées de fond en comble, les tissus jusqu'au moindre petit chiffon, consciencieusement lavés.
À partir du moment où le mouton est choisi pour être destiné au sacrifice, il devient presque sacré, on lui fait boire différents breuvages, le matin de l’Aïd. C’est après la prière que le mouton peut être égorgé, généralement c’est autour de 9 H30. Le sacrifice doit être accompli par un homme pieux qui tranche la carotide de la bête dont la tête est dirigée vers La Mecque. Commence alors le travail : une fois la tête coupée, à l’aide de pompe à vélo ou tout simplement en soufflant dedans. On gonfle l’animal afin de détacher la peau des muscles. Puis par les pieds, on le suspend et on commence à lui retirer la peau très délicatement. Celle-ci sèchera puis sera nettoyée. C’est un très bon tapis pour la prière. La bête est vidée de ses entrailles qui seront conservées. Tout se mange : poumons, foie, cervelle, boyaux, le gras…. Une fois le mouton dépecé, on le laisse sécher. Le premier jour, selon les us et coutumes, le mouton n’est pas entamé n’importe comment. Les Doukkalis commencent par «boulfafe» (morceaux de foie enrobés de crépine grillés). Le soir, on mange du couscous préparé avec l’épaule droite qui, désossée permet d’y lire l’avenir : la bonne récolte, un bonheur quelconque, les jeunes filles peuvent distinguer les silhouettes d’éventuels prétendants… Et aucun repas ne saurait se terminer sans le fameux verre de thé.
Le reste du mouton entier passe la nuit dans la maison enveloppé dans un linge et suspendu. Il n’est découpé que le lendemain. Et selon la tradition, un tiers est donné en aumône, un tiers consommé et un tiers conservé. La viande du mouton est conservée pendant une certaine période (le guédid). La recette consiste à découper la viande en fines lanières et à la faire mariner dans un récipient en y ajoutant du sel et des épices (cumin, gingembre, curcuma, etc). La dernière étape, c'est le séchage au soleil pendant quelques jours. Le guédid est utilisé dans la préparation des tajines et en couscous. Avant d'utiliser cette viande séchée, il faut la laisser tremper dans de l'eau pendant une nuit. Le guédid peut être conservé plus de deux mois. Certains ménages, en plus du guédid, préparent des petites boules de graisse dans une bande d'estomac ficelées avec des intestins (sel et épices). Ces boules appelées "Courdas" sont utilisées uniquement dans le couscous.
Il reste que, dans certaines familles, le sang et certaines parties du sacrifié sont utilisés à des fins magiques. L’omoplate sert à lire l’avenir. Quand à la Gadida (7 différents morceaux de viande séchée et épicée), elle sert à prévenir la stérilité.
Quant aux enfants, de simples observateurs au début, ils prendront part activement à la fête. Ils vont recevoir au deuxième jour de la maîtresse de maison quelques morceaux de viande et des légumes pour confectionner un plat appelé
« Khailouta» (mélange).
Selon Mohammed Ben Salah, un vieux jdidi: «Autrefois, l’Aïd avait aussi ses traditions. C’était une occasion pour la famille et les amis de se retrouver pour échanger les vœux de l’Aïd. La communion entre les voisins était profonde et peut aller jusqu’à offrir un mouton aux familles pauvres. Mais les temps ont bien changé, on n’égorge plus le mouton comme avant. L’évolution du mode de vie a entraîné de nouvelles habitudes, les gens n’ont pas appris les techniques du sacrifice comme le faisaient leurs ancêtres. Aujourd’hui, le sacrifice du mouton se fait par des bouchers ambulants qui font le tour des zones urbaines et fixent leurs tarifs entre 200 et 300 DH par tête d’agneau. Le sacrifice et son sens demeurent ancrés. Mais les modes ont changé, même les réjouissances ne semblent plus avoir le même goût. Autrefois, le soir de l’Aïd, les gens se livraient à des festivités et à des rituels tels que le «Sbâa Boulabtayene»(le lion aux sept peaux de mouton). Les festivités pouvaient durer sept jours. Et le matin du deuxième jour, c'est "Hlilou". Les enfants et les jeunes y disposent d'une totale liberté pour asperger voisins, amis et passants. Garçons et filles trottent dans les rues à la recherche d'une proie ou d'un point d'eau pour s'approvisionner.».
L’Aïd El Kébir, la fête de tous les sacrifices
Aux Doukkala, l’Aïd El Adha est aussi l'occasion d'effacer toutes les rancœurs, de pardonner, de se réconcilier ou de se rapprocher les uns les autres et de repartir sur de bonnes bases. Et pour les enfants, cette fête est synonyme de joie, de gaieté et de bonheur. À l'occasion on leur offre des vêtements neufs.
Mais beaucoup de gens ont oublié le vrai sens de l'Aïd, son sens religieux. Nombreux sont ceux qui procèdent à ce sacrifice pour se créer une bonne image auprès des autres, ou pour concurrencer son voisin. Même ceux qui n'en ont pas les moyens s'endettent afin d'acheter un mouton et faire bonne figure au sein de la société. Ainsi, toutes les catégories sociales respectent la tradition. Rares sont les exceptions et les plus pauvres empruntent ou vendent quelques pièces de leurs meubles pour acheter un mouton ou, à défaut, une chèvre. Les sommes en jeu sont importantes. Mais la pression sociale est forte et il est difficile d'ignorer l'Aïd. « Que faire de la journée de l'Aïd si l'on n'a pas chez soi un mouton à découper? Se résigner à humer les brochettes du voisin est un inimaginable supplice à la limite de l'humiliation», nous a dit Latifa, veuve et mère de trois enfants.
El-Jadida : une belle partition qui ne peut perdre ses notes
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Au-delà de sa connotation urbanistique, l’architecture a de tout temps porté en elle les germes de ces grands champs d’expression d’une civilisation, d’une société ou d’un groupement humain. Elle a toujours représenté le reflet d’un état des lieux tout en symbolisant un mode d’organisation économique et social qui fait appel à un certain génie collectif. Essayer de remettre en question ce concept, serait indéniablement faire preuve d’une transgression aux règles déontologiques et partant de tout un art de vivre.
Aujourd’hui, il nous suffit contempler ces massifs de béton qui envahissent nos villes à un rythme on ne peut plus effrayant, de méditer ce paysage urbain contemporain réduit en une accumulation simpliste d’objets standardisés pour comprendre que la leçon n’a pas été bien apprise par nombre d’intervenants dans ce domaine. C’est qu’en fait, la prise de pouvoir par les professionnels s’est focalisée, sans succès d’ailleurs, sur la productivité et les coûts, dans un marché de logements en permanente pénurie et face à une demande incapable d’imposer ses exigences qualitatives. Le sur mesure, le pittoresque, l’expressif se trouvent ainsi disqualifiés explicitement pour laisser libre cours à la froideur et à la neutralité qui se trouvent normées ou, au contraire exaltées comme signes de la modernité.
Il faut dire que dans bon nombre de nos villes, les choses sont arrivées à un stade irréversible. Toutefois, certaines évidences nous amènent à estimer que ce constat ne s’est pas encore généralisé. Il existe encore quelques villes qu’on peut qualifier d’émergentes, où le paysage urbain demeure encore dans un état inachevé ou embryonnaire et à ce niveau, des possibilités de redressement ou de rattrapage sont toujours envisageables.
Cela nous ramène à la ville d’El-Jadida, devenue ces derniers temps, l’exemple de cet espace urbain et architectural qui se voit insidieusement sombrer dans les banalisations, exception faite de certaines tentatives sérieuses et réfléchies.
Pourtant, pas plus loin qu’hier, ses traits se dessinaient de très loin comme une belle partition de musique.
Aujourd’hui, il n’est nullement question d’un sujet d’arrière plan, il s’agit bel et bien d’une question de fond qu’il y a lieu de débattre, car la notion de beauté dans le cadre bâti semble être en voie de disparition.
C’est peut-être parce que ce concept n’est plus appréhendé dans son intégralité, ou pris pour le dernier des soucis aux yeux des gens du milieu.
Pour conclure dans la raison et loin de toute intention réductrice, nous estimons que l’acte architectural qui se ressource de la réflexion et de la noblesse du savoir être, doit renouer avec ses véritables portées et ses profondes significations, afin que chaque intervenant retrouve en lui cet artiste toujours en quête de beauté et de cet esprit créatif, libre et spontané.
Quoi qu’il en soit, le beau n’exclue guère l’utile, au contraire, celui-ci en fait partie intégrante.
Salon du Cheval d’El Jadida : Une Culture Equine à Sauvegarder
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Si le salon du cheval, organisé cette année du 02 au 06 octobre à El Jadida, met en exergue, et à chaque édition, l'ancrage de la culture équine au Maroc, il ne manque pas sur un autre registre, de souligner le danger qui la menace et qui se profile clairement à l'horizon au fur et à mesure de l'écoulement du temps, favorisé en cela par la mécanisation et la raréfaction de ses usagers dans notre société.
Par ailleurs, le cheval reste toujours présent dans le travail agricole, spécialement pour les petites et les moyennes exploitations agricoles et également un moyen de locomotion indispensable dans les régions reculées et montagneuses. C'est une composante essentielle du patrimoine culturel et identitaire marocain, ainsi qu'un levier à fort potentiel en matière de développement socio-économique.
Mais aujourd'hui, le cheval voit sa population décliner et pour pallier à cela, un certain nombre d'actions et de mesures chiffrées et ciblées ont été programmées d'ici l'an 2020. Car au Maroc, le cheval jouit depuis des temps immémoriaux d'une place privilégiée dans l'imaginaire collectif.
Composante essentielle de l'identité culturelle et religieuse marocaine, il continue à être considéré comme un motif de fierté et d'affirmation identitaire.
Cet attachement des marocains au cheval est palpable au quotidien. Plus qu'un simple moyen de locomotion et d'apparat, le cheval continue à être un acteur majeur des fêtes populaires, ainsi que des cérémonies religieuses et politiques. Cérémonie d'allégeance (Bey‘a), moussems, mariages… le cheval est en effet omniprésent dans la vie des marocains.
Paradoxalement, un constat s'impose : la population équine est en net déclin au Maroc et si cette tendance perdure dans le court et moyen termes, le cheptel équin marocain, évalué aujourd'hui à quelques 160.000 chevaux, devrait se réduire de 15.000 têtes d'ici l'an 2020.
Face à une mécanisation galopante qui menace à moyen terme les usages traditionnels notamment dans le transport et l'agriculture (Ces usages traditionnels concernent, aujourd'hui, la majorité de la population chevaline nationale), il importe de promouvoir à grande échelle des usages modernes du cheval afin d'éviter sa disparition progressive du paysage marocain.
La voie de la reconversion du cheval de son rôle traditionnel vers des usages modernes passe par la démocratisation de l'accès au cheval à travers la création et le renforcement d'activités à fort potentiel de croissance telles que : les sports et les loisirs équestres, le tourisme équestre, les arts équestres…
En multipliant les débouchés et en créant de la richesse, ces nouveaux usages auront un impact direct sur la sauvegarde du cheval en général et de la race barbe en particulier, en tant qu'élément majeur de notre patrimoine culturel.
Cet encouragement s'inscrit dans un objectif ambitieux visant le développement du potentiel patrimonial (tbourida), récréatif (sports, loisirs et arts équestres) et financier (tourisme…) de la filière équine.
LE CHEVAL UNE PASSION ROYALE
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Élégance, force, endurance, courage, patience et liberté, représentent autant d’indéniables vertus ayant illustré depuis toujours le cheval, cet ami fidèle qui a accompagné l’homme dans toutes ses aventures ses pérégrinations et ses grands moments de liesse.
Profondément ancré dans l’identité et la culture marocaines depuis des temps immémoriaux, le cheval conserve jusqu’à nos jours ses titres de noblesse et sa popularité exemplaire qu’on peut aisément
découvrir lors des spectacles de tbourida, dans les champs de courses, durant les parties de sport ainsi
que dans le domaine de l’agriculture. « Le cheval fait partie de notre famille, de notre culture, et de notre civilisation. », disait Feu Sa Majesté Hassan II. Et c’est ce rituel, transmis d’une génération à l’autre qui continue à nourrir aujourd’hui encore cette passion jamais inassouvie, qui donne au cheval une distinction emblématique et un rayonnement des plus éclatants dans tout le pays.
Dans ce sillage, et en s’octroyant le privilège d’abriter pour la 6ème année, sous le Haut Patronage de
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’un des plus prestigieux événements au centre duquel le cheval est
toujours à l’honneur, la Province d’ El Jadida ne fait que confirmer son statut de terre où toutes les expériences ne peuvent être vouées qu’à la réussite.
Doukkala est indéniablement le plus authentique berceau du cheval. La renommée du Moussem de
Moulay abdallah Amghar qui a rassemblé cette saison quelques 1800 cavaliers et dont les échos ont dépassé largement les frontières Marocaines, est un indicateur des plus significatifs de cette notoriété.
Un rang des plus avancés qui puise toute sa force du gisement traditionnel dont regorge cette contrée
à forte charge historique, patrimoniale et culturelle.
Il faut souligner qu’au-delà de ses aspects événementiels et festifs, la philosophie du salon du cheval
se nourrit d’une dimension beaucoup plus importante.
D’une part, elle reflète l’attention particulière que le Souverain et la Famille Royale ont toujours accordée au cheval et à la pérennité des traditions qui l’accompagnent, d’autre part le salon tel qu’il est présenté se dessine comme le moyen le plus adapté pour valoriser encore plus la noble espèce équine en l’introduisant dans le cycle de la modernité tout en préservant la singularité de son charme traditionnel.
Ainsi donc, c’est dans ce cadre bien précis et sagement réfléchi qu’on peut inscrire cette édition et celles qui l’ont précédée.
Les succès cumulés tout au long de ces années nous rassurent fortement quant à l’avenir de la filière équine dans notre pays.
Salon du Cheval d’El Jadida : Une Culture Equine à Sauvegarder
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- المجموعة: Arts & culture
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Si le salon du cheval, organisé cette année du 02 au 06 octobre à El Jadida, met en exergue, et à chaque édition, l'ancrage de la culture équine au Maroc, il ne manque pas sur un autre registre, de souligner le danger qui la menace et qui se profile clairement à l'horizon au fur et à mesure de l'écoulement du temps, favorisé en cela par la mécanisation et la raréfaction de ses usagers dans notre société.
Par ailleurs, le cheval reste toujours présent dans le travail agricole, spécialement pour les petites et les moyennes exploitations agricoles et également un moyen de locomotion indispensable dans les régions reculées et montagneuses. C'est une composante essentielle du patrimoine culturel et identitaire marocain, ainsi qu'un levier à fort potentiel en matière de développement socio-économique.
Mais aujourd'hui, le cheval voit sa population décliner et pour pallier à cela, un certain nombre d'actions et de mesures chiffrées et ciblées ont été programmées d'ici l'an 2020. Car au Maroc, le cheval jouit depuis des temps immémoriaux d'une place privilégiée dans l'imaginaire collectif.
Composante essentielle de l'identité culturelle et religieuse marocaine, il continue à être considéré comme un motif de fierté et d'affirmation identitaire.
Cet attachement des marocains au cheval est palpable au quotidien. Plus qu'un simple moyen de locomotion et d'apparat, le cheval continue à être un acteur majeur des fêtes populaires, ainsi que des cérémonies religieuses et politiques. Cérémonie d'allégeance (Bey‘a), moussems, mariages… le cheval est en effet omniprésent dans la vie des marocains.
Paradoxalement, un constat s'impose : la population équine est en net déclin au Maroc et si cette tendance perdure dans le court et moyen termes, le cheptel équin marocain, évalué aujourd'hui à quelques 160.000 chevaux, devrait se réduire de 15.000 têtes d'ici l'an 2020.
Face à une mécanisation galopante qui menace à moyen terme les usages traditionnels notamment dans le transport et l'agriculture (Ces usages traditionnels concernent, aujourd'hui, la majorité de la population chevaline nationale), il importe de promouvoir à grande échelle des usages modernes du cheval afin d'éviter sa disparition progressive du paysage marocain.
La voie de la reconversion du cheval de son rôle traditionnel vers des usages modernes passe par la démocratisation de l'accès au cheval à travers la création et le renforcement d'activités à fort potentiel de croissance telles que : les sports et les loisirs équestres, le tourisme équestre, les arts équestres…
En multipliant les débouchés et en créant de la richesse, ces nouveaux usages auront un impact direct sur la sauvegarde du cheval en général et de la race barbe en particulier, en tant qu'élément majeur de notre patrimoine culturel.
Cet encouragement s'inscrit dans un objectif ambitieux visant le développement du potentiel patrimonial (tbourida), récréatif (sports, loisirs et arts équestres) et financier (tourisme…) de la filière équine.
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