Après s’être approprié cette forêt, sise dans la commune de Moghress, le nommé haj Z.B a remué ciel et terre pour l’obtention d’une permission à même de lui permettre d’ « éradiquer » cette forêt, et en faire autre chose à la place.

Or d’après nos informations et vu les lois très strictes régissant la protection de chaque arbre dans notre pays, cette autorisation lui fut tout simplement refusée.

Loin de se décourager, notre bonhomme décida d’aller  voir dans la direction de la capitale pour régler une affaire  lui ayant été refusée au niveau local.

Et contre toute attente, l’autorisation lui fut accordé au grand désarroi des voisins et des protecteurs de l’environnement.

Sachant qu’une forêt ne peut être « assassinée » de la sorte et que les rares cas où cela peut être permis, relèvent des éventuels dangers qu’elle peut représenter pour les habitants des alentours : c  (présence de cochon sauvage-Hallouf…). Or, la présente forêt n’en représentait aucun et pas un voisin ne s’en est plaint. Alors comment notre hadj a t-il pu avoir gain de cause et arriver à ses fins ?

Comment est-ce possible, que des « personnes »  installées confortablement dans leurs bureaux climatisés à Rabat, puissent décider  de ce qui est mieux ou mal pour une contrée, se trouvant parfois, à l’autre bout du pays?

Soulignons qu’avant même d’avoir entamé le « massacre », proprement dit, des puits y ont été creusés à l’intérieur de cette forêt,  bien à l’abri des regards.

Nous ne faisons par le présent billet, qu’attirer l’attention sur le massacre de cette forêt. Aux ONG, la société civile et toute personne réellement concernée par l’Environnement, de faire entendre sa voix et mettre un terme à cet abus de pouvoir et cette politique des deux poids deux mesures. 

Affaire à suivre.