Oui, c’est profondément une question de crédibilité, parce qu’il n’est pas toujours donné à cette initiative citoyenne de pouvoir mobiliser un Premier Ministre (Driss Jettou), l’invitant ainsi à fêter avec elle cet événement qui a eu lieu le 27 Septembre de la même année et auquel ont été associés les autorités provinciales, la délégation de la culture, le conseil provincial et le conseil municipal de la ville.
Le faste de cette cérémonie et la symbolique qu’elle représente ont été appréciés à leur juste valeur de la part du premier ministre de l’époque ainsi que du côté de la délégation qui l’accompagnait, notamment l’ambassadeur du Portugal à Rabat, le représentant de l’Unesco au Maroc en plus d’une myriade d’intellectuels, députés, élus locaux et grandes personnalités d’El Jadida. Où ont est-on aujourd’hui?
Cette interrogation, je la laisse entre les mains de tous ces citoyens dont je comprends la passivité mais qui doivent savoir et bien méditer qu’ils doivent représenter des acteurs actifs et innovateurs afin de redresser la barre de leur ville, en allant au delà des difficultés et de la médiocrité qu’on cherche à lui imposer.
S’il se trouve qu’El Jadida d’aujourd’hui est en mal dans sa peau, ce n’est pas seulement en raison de ce qui lui tombe dessus comme légèreté dans le mode de gestion, mais aussi et en partie, suite à la défection au niveau de la société civile et du citoyen dans sa globalité qui semble se complaire dans sa torpeur tout en campant dans ses positions de simple observateur et critique d’un jour.
Ceci dit, je ne puis terminer cette petite prose, sans saluer au passage ce petit carré d’Associations fertiles et de plumes libres et consciencieuses qui continuent à alimenter El Jadida de sa bouffée d’oxygène.