Le stationnement sur un trottoir est une gêne pour les piétons. Souvent, ils sont obligés de marcher sur la chaussée. Surtout, les personnes à mobilité réduite et les enfants sont mis en danger. Les trottoirs, c’est pour les piétons, pas pour les voitures ! Mais, chez certaines personnes, l’instinct de propriété prend des proportions de plus en plus inquiétantes. Non contents de vouloir tout s’approprier par les culbutes en tout genre, ils ont même tendance  à vouloir s’emparer de ce qui est du domaine public. C’est-à-dire ce qui est financé par vous et nous et qui destiné impérativement à l’usage de tous, sans aucune distinction de classe sociales. Ce vent de folie qui s’est emparé de certaines personnes « dasrines » leur fait croire que tout est leur dû. Evidemment, ce ne sont pas les pauvres citoyens qui stationnent leurs voitures sur les trottoirs, ce sont ces « nouveaux  les cowboys du Far West». Ils se croient au-dessus des lois et n’éprouvent ni culpabilité, ni aucune morale! Honteux

Ces gens, qui se croient au-dessus de la loi, stationnent sauvagement leurs voitures, font des trottoirs leur propriété privée en toute impunité, sans se soucier un seul instant du piéton qui doit contourner les véhicules pour passer ou encore de recourir à la chaussée au risque de se faire percuter. Pour s’en convaincre, il suffit encore de se promener autour de la place Mohammed V. Mais le constat est amer, que ce soit dans les avenues Mohammed VI, Mohammed V, Ibn Khaldoun, Errafîi, Ennakhil, Hassan II ou juste devant la municipalité: des voitures en pagaille, indûment stationnées sur le trottoir, sur le passage clouté, tout au long d’un ”traçage d’interdiction de stationner” ou à cheval sur le trottoir et la chaussée. Le tout servi dans un sentiment d’impunité quasi généralisé et surtout au mépris total de la sécurité des piétons qui, bien souvent, se trouvent obligés de contourner les véhicules

C’est, malheureusement, le pauvre piéton qui fait les frais de ce laisser-aller. On lui pique son trottoir et on l’oblige à marcher sur la chaussée. Un véritable danger, surtout lorsque ce piéton est un enfant, une femme derrière une poussette, une femme enceinte, une personne âgée ou un malvoyant. Ainsi, on viole les règles classiques de la loi urbaine, mais on viole aussi les règles basiques de sécurité et de civisme. Est-ce que les responsables vont mettre fin à cette vague de SIBA à El Jadida ? Basta