La grogne des Jdidis à cause du

désordre des travaux de réhabilitation

Jusqu’à quand le citoyen va-t-il assister impuissant à la détérioration de la ville ? C’est la question que posent les Jdidis aux gérants de la ville qui ont mis en désordre de fond en comble presque toute la ville avec des travaux qui donnent l’impression qu’ils ne finisseront pas sans causer beaucoup de gênes. 

Le quotidien des citoyens, depuis des mois, ne donne pas l’impression d’arriver à terme. Car cela fait des mois que les travaux de réhabilitation traînent dans certaines avenues du centre-ville. Ce qui a perturbé énormément le trafic des voitures et surtout les piétons qui se trouvent astreints à patauger quotidiennement  dans la boue ou à « sautiller », au risque de glisser ou à tomber à tout faux pas. Imaginez le calvaire des personnes âgées, des handicapés et des enfants.

La grogne des citoyens, qui se plaignent de l’entassement des gravats et de certains matériaux devant leurs maisons et leurs boutiques, commencent à s’amplifier de plus en plus. Un commerçant au boulevard Mohammed VI a le ras-le-bol de toutes ces poussières qui envahissent son magasin. Quant à un handicapé dans sa chaise roulante, cesse de dire chaque jour : «  Àcause de ces travaux qui ne finissent jamais, il me faut faire plus de dix tours pour rentrer chez moi… Le désordre et l’anarchie de ces travaux suscitent de plus en plus de mécontentement…».

Les citoyens ont beau se plaindre, mais le paludisme des élus et des gérants de la ville prime sur l’intérêt général et fait que l’on peut pitonner sur tout et pour rien qu’on soit applaudi.

Il est temps que l’on cesse de considérer le citoyen comme un mineur et de faire comme si rien n’était du côté  des élus et notamment les autorités  qui doivent prendre le courage à deux mains face au désordre qui règne partout. Et ce afin de faire respecter la loi et mettre fin à toute forme d’incivisme qui compromet la ville. Àbon entendeur !