Pas l’ombre d’un plan de réhabilitation

El Jadida , compte plusieurs édifices datant de la période coloniale, tels que la poste, construit en 1922 et édifié par l’architecte Jean Georges GREL, la banque d’état du Maroc, construit en 1922 et conçu par les architectes AUGUSTE CADET ET EDMOND BRION , le théâtre SAID AFFIFI, construit en 1925 et signé par l’architecte M.A DELAPOSTE , Bureau Arabe (A.I) construit en 1916. Architecte J.G GREL. Les travaux publics , construit en 1916 , les services municipaux (2ème arrondissement) , la Douane , construit 1922 , conçu par l’architecte  J.G GREL, la perception EL HANSALI , construit en 1925 , par l’architecte J.G GREL , l’école Mohammed VI 5ex école française  et internat , construit en 1935 , par J.G GREL architecte. Le marché central, construit en 1932 par l’architecte J.G GREL ect…

La grande  partie de ces édifices agonissent sous nos yeux, ils sont aujourd’hui dans un état de délabrement avancés.

Les bâtiments déserts sont les plus atteints le cas de l’immeuble « MEIR COHEN » construit en 1906.

Quand mettra –t- on en place le projet de réhabilitation de la ville, annoncé par les responsables il y’a un an de cela qui soit applicable autrement que sur le papier ?

Les trottoirs menant à ces édifices n’encouragent toutefois pas la flânerie : poubelles surchargées, senteurs désagréables et sales, l’hygiène manque cruellement.

Le centre ville est devenu un vrai dépotoir, offrant un spectacle  de désolation quotidien aux riverains et visiteurs.

Les façades lépreuses qui n’ont connu ni chaux, ni peinture depuis des décennies.

Les avenues et boulevards sont caractérisés par une autre anarchie qui s’ajoute à la défiguration de la ville celle des panneaux publicitaires, les enseignes, et les implantations commerciales au bord des trottoirs et qui polluent le paysage urbain et accentuent  l’ampleur de l’agression visuelle

Les exemples ne manquent pas à El Jadida, ou un patrimoine d’une extrême importance  est en train de disparaitre à jamais, dans le silence d’une collectivité en déficit de moyen et d’imagination.