El Jadida, au climat ensoleillé doux et tempéré quasiment toute l’année, est Idéalement située à 100 kms au sud de Casa, 200 de Marrakech et 250 d’Essaouira, El Jadida, le Deauville marocain a 20 kms de plage de sable fin sur l’atlantique.

De la forêt El Haouzia, qui abrite l’un des complexes touristiques de luxe, Mazagan Beach & Golf Resort, le Salon du Cheval, où se réunissent chaque année les amateurs de chevaux, professionnels comme particuliers, le Royal Golf Club, l’un des plus beau parcours du Maroc, aux falaises de Sidi Bouzid, passant par de belles plages, tantôt sables, et des fois rocheuses. Ici se côtoient baigneurs, pêcheurs et ramasseurs d’algues.

À El Jadida, on peut y pratiquer la natation, la planche à voile, le surf, la pêche, la randonnée, l’équitation ou le golf, puis manger d’excellents poissons. C’est vrai que certaine clientèle ces dernières années est plutôt aisée grâce à la station touristique Mazagan et le Royal Golf Club. Mais le tourisme à El Jadida reste aussi familial. Ainsi, à l’entrée de la ville d’El Jadida, des jeunes gens agitent, au bord de la route, des trousseaux de clés en signe d’invitation à la location chez les particuliers. De la chambre meublée d’un simple tapis à la villa VIP. C’est un moyen pour certains habitants de gagner un peu d’argent. On y vient aussi voir sa famille ou ses amis, on s’installe, invité ou pas, on débarque pour partir au bout de la troisième journée comme le voudrait la tradition. Ces derniers jours, El Jadida enregistre une grande animation. Le centre-ville, la promenade de la plage, les places publiques et la gare routière en sont les indicateurs. Ces lieux sont beaucoup plus fréquentés qu’il y a quelques jours. Car la Deauville marocaine, El Jadida, a attiré, depuis la première semaine de juillet, des milliers d’estivants et de visiteurs venus surtout de Marrakech, Casablanca, Fès, Tanger Settat, Khouribga, Béni Mellal et d’Europe.

Ainsi, la ville n’a plus dans son dictionnaire le mot «sommeil». Édifiée dans une région connue pour la douceur de son climat, la ville dispose de magnifiques plages réputées dans l’ensemble du pays: Deauville, El Haouzia, Sidi Bouzid, Sidi Bounâïm, Mrizika, Sidi Moussa, El Harchane, … Mais la plage d’El Jadida est une destination prisée de tout estivant cherchant une belle plage avec toutes les infrastructures nécessaires à un séjour en toute quiétude et tranquillité. Car elle séduit et s’abandonne à tous ses prétendants, qui affluent par milliers de tous les horizons, en quête de fraîcheur naturelle. Elle dispose de cafés, dans leurs nouveaux emplacements, pied dans l’eau et donnant sur la plage d’où l’on peut admirer un magnifique coucher de soleil. Voilà pourquoi les habitants d’El Jadida aiment se promener sur la corniche, en famille ou en amoureux. Certains d’entre eux profitent le soir de l’éclairage de la plage pour disputer des matchs de football. Mais, tout le monde se sent frustré et souffre de la monotonie.

Le seul loisir c’est seulement le va-et-vient le long du boulevard «choufouni» ou les café vu que le Conseil municipal n’a pas pensé cette année encore à l’animation de la ville. Pas de soirées artistiques, pas de festival. Blocus total. Et ce n’est pas les artistes ou les associations culturelles et artistiques qui manquent à El Jadida. Il faut simplement les impliquer et leur faire confiance au lieu de laisser le théâtre hanté par les fantômes et être un lieu prévilégié pour les chats et les souris. Heureusement, pour colmater le vide, cette période d’estivage, elle aussi, se caractérisera en particulier par l’organisation du Festival Jawhara, dans sa septième édition, du 3 au 5 août 2017 et le moussem Moulay Abdellah Amghrar, du 4 au 11 août 2017. Ces deux actions ne manqueront pas de générer sur le plan de l’animation de la ville à travers l’attrait des touristes nationaux et étrangers et la viabilisation des espaces. Mais ya-t-il vraiment de l’animation artistique et sportive dans la ville ?

El Jadida et les bons vieux temps : YA HASRA !!!

Jadis, outre le Festival des Doukkala, El Jadida, avec  des moyens de bord, proposait, durant tout l’été, un programme riche en animations : activités sportives telles que le Beach soccer, Beach volley, water-polo, tours du port et catch, ateliers ludiques tels que la sensibilisation à la protection de l’environnement, l’apprentissage de travaux manuels en peinture, poterie, sculpture sur sable, ou encore des scènes artistiques mises à la disposition des jeunes pour valoriser leurs talents en matière de musique, théâtre et danse. Des jeux gonflables géants et des concours attractifs faisaient quotidiennement le bonheur des jeunes et des moins jeunes avec à la clé des milliers de cadeaux et de prix à gagner. Sans oublier le gymkhana, la Retraite aux Flambeaux, les majorettes, les chars fleuris, les tournois de la pêche (petits, moyens et gros poissons), le concours des châteaux de sable, la course des garçons de cafés... Toutes ces manifestations visaient en premier lieu à donner un cachet de loisirs et de gaieté au Deauville Marocain dont la vocation touristique est indiscutable.

En plus, des rencontres sportives étaient organisées tout en déployant tous les efforts pour qu’elles créent l’ambiance, l’enthousiasme et l’amitié. La programmation musicale a été plus orientée vers des styles musicaux appréciés par les jeunes, notamment la musique ghiwanie et le châabi. Le but était surtout de partager avec les Jdidis et les estivants, durant la période estivale, des moments de fête, à travers l’organisation de soirées artistiques et de promouvoir la culture et la chanson marocaine, présenter le patrimoine culturel doukkali, soutenir la scène artistique et encourager tout effort conduisant à l’émergence de nouveaux talents. YA HASRA OUYA HASRA!!!