Comme s’il s’agit d’une richesse inépuisable, ou d’une matière régénérable à volonté, le sable de la plage d’El jadida a presque disparu, victime d’un pillage intensif et totalement irresponsable.

Rares sont les jdidis, qui fréquentent encore cette plage pour  s’en rendre compte des changements qui y ont été opérés et de l’ampleur des dégâts.

Entre l’hôtel IBIS et la salle des sports, on voit la base d’un mur censé initialement stopper l’avancée d’un sable, jadis si abondant !

Où est-ildonc passé… et en un laps de  temps aussi court ?

Des témoins n’hésitent pas à affirmer, que ce sable a servi à la construction d’une autre catastrophe naturelle, nommée ; « corniche » de l’avenue Annasr et qui s’étend du  Mellah aux environs du lycée El Qods.

En plus du mal que cela porte à la nature et à l’écosystème, le pillage du sable, entraine sa rareté et donc l’augmentation de son prix. Or qui dit rareté, dit entrée en scène des spéculateurs.

Qui arrêtera donc ce massacre ?

Que diront nous demain à nos enfants pour leur justifier cette surexploitation et ce massacre perpétré contre la nature ?