L’événement est toujours grandiose : la prière de l’Aid.
Qu’il s’agisse de celle d’Aid El Fitr ou Aid el kébir, le lieu c’est généralement la m’ssallah.
Mais de quelle « msallah » parle-t-on ?
Ce lieu supposé être propre, digne des musulmans et de leurs événements sacré et non un endroit quelconque ! Un endroit qui sert de parking, le reste de l’année.
Et il suffit de longer le mur du lieu « sacré », pour être rebuté par les excréments qui jonchent le sol et les odeurs nauséabondes qui s’en dégagent.
C’est tout simplement honteux !
Maroc, pays des senteurs et des odeurs, avancent certains romancier en mal d’exotisme, à moins que… ?
Pour la présente situation, chacun de nous à sa part de responsabilité, car c’est de notre «m’sallah » à tous qu’il s’agit.
Plus que toutes les autres crises, c’est la crise morale qui fait le plus de dégâts chez nous : Manque du respect dû aux lieux sacrés, mépris de l’autre, cynisme social, laisser-aller et je-m’en-foutisme…
C’est une vraie schizophrénie qui hante notre société.
Œuvrons ensemble pour que ça change. Notre religion et notre Maroc le méritent.