Si Abdelhak El Kadiri est décédé mardi21 novembre 2017,  à l’hôpital militaire de Rabat, où il a été admis mi-novembre en soins intensifs, suite à des “complications cardiaques”.

Hadj Abdelmajid Nejdi, sa femme Hadja Zoubida Belmamoune, ses enfants Fatima Ezzahra, Malika, Abdelhak, Asmaa, Elmostafa Lekhiar, Ahmed Chahid, Mohammed El Ghazouani, Hadj Ahmed Belfarji, ainsi que tous les membres du staff  du journal électronique « eljadidasat.info » présentent leurs sincères condoléances à sa femme, ses enfants, à la femme de feu Si El Ghali Kadiri, Hadja Aïcha, ses enfants Rachid, Hadja Amina, Fouzia et Badiâ, ainsi qu’à tous les membres de la famille du défunt, et à tous ses amis les plus proches. Puisse Dieu l’avoir en sa sainte miséricorde.

Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.

Si Abdelhak El Kadiri, un demi-siècle au service du pays

 

Né dans une famille de Chorfas Kadiriynes, à Mazagan « El Jadida » , en janvier 1936, Si Abdelhak El Kadiri a commencé sa scolarité primaire à El Jadida avant de poursuivre le cycle secondaire au Collège impérial à Rabat au côté de SAR feu le Prince Moulay Abdellah.

S’engageant à dix huit ans dans les FAR, Si Abdelhak El Kadiri sera de la première promotion de sous-lieutenants lauréats de l’Ecole spéciale militaire interarmes de Saint-Cyr (promotion Mohammed V 1956-57). Dix ans plus tard, le voilà encore à Paris où il décroche le diplôme de l’Ecole d’état-major (30ème promotion).

Depuis 1957, les fonctions qu’il a occupées l’ont conduit à exercer des responsabilités de plus en plus élevées dans la hiérarchie militaire. Durant dix-huit ans (1983-2001), il exercera d’abord les fonctions de directeur général de la DGED, avant d’être de nouveau promu, en juillet 2001, au rang d’inspecteur général des FAR.

Titulaire d’une trentaine de décorations nationales et étrangères (française, espagnole, italienne, égyptienne, tunisienne,…), feu Si Abdelhak El Kadiri a joui continûment du respect et de la considération des corps militaires ainsi que des grands dirigeants des partis marocains tels que feu Abderrahim Bouâbid et feu M’Hamed Boucetta.

La personnalité de feu Si Abdelhak Kadiri a été d’abord façonné par son père, Sidi Abdelouhad  Kadiri, notable d’El Jadida, était une figure du mouvement national. Ce qui ne pouvait que marquer l’univers du jeune garçon qu’il était ; confronté à la répression qui, à plusieurs reprises, avait conduit son père dans les prisons des autorités coloniales de l’époque. Puis, au Collège Impérial, il s’est forgé une forte personnalité. Car  il était aux premières loges en voyant chaque jour le combat libérateur du Sultan Feu Mohammed V et de sa famille, symbole du réveil, de la lutte et de la mobilisation du peuple marocain autour de ses principes référentiels de légitimité.