Qui sont-ils et pour qui se prennent-ils ?
Des parvenus poussant comme des champignons au quatre coins de notre cité et pour qui, une simple parenté ou amitié avec X ou Y, haut placé dans la pyramide administrative, est censée les mettre, comme de facto, au dessus de toutes les lois en vigueur.
Avides de gains immédiats et gonflés à bloc par leurs X et Y précités, ils s’empressent de contourner les lois, pourvu qu’ils aient accès « au beurre, à l’argent du beurre… et même à la fermière avec… si personne ne daigne les remettre à leurs places.
Qui sont ces nouveaux Nababs de provinces, pour se permettre tant d’exactions, sans être rappelés à l’ordre ?
A défaut de pouvoir énumérer tous leurs outre passements des lois, contentons-nous de nous focaliser sur certains de leurs plus récurrents gestes et faits.
Des faits divers relevant du quotidien. Bénignes d’apparence, on en convient, mais ô combien révélateurs, sur un certain laisser-aller qui n’a que trop duré :
– Cimentation systématique de toutes les racines d’arbres ayant eu le malheur de pousser devant leurs commerces. Une asphyxie sadique, minutieuse, judicieusement programmée, pour aboutir au final à tous ces assassinats prémédités. Des serials-Killers ôtant la vie à ces « être », « enfantés », et financés par l’argent du contribuable.
– Les arbres de l’avenue Mohamed Errafiî, toutes et sans la moindre exception en sont un exemple des plus éloquent…
– Stationnement sauvage et anarchique de ces « nababs », y compris sur les trottoirs, obligeant « les castes de rangs inferieurs » à emprunter la chaussée de force et à leurs risques et périls. Les agents de circulation travaillant à proximité et les dépannages sillonnant pourtant la ville du nord au sud et d’est en ouest, deviennent comme frappés d’une soudaine cécité à la vue de ces voitures qu’ils ne connaissent que trop bien… Une « judicieuse » stratégie à même de leur éviter parfois des « tracasseries » inutiles avec leurs supérieurs. ..
Dans ce climat de clientélisme et de « BBak Sahbi », on a de plus en plus l’impression que chacun fait ce que bon lui semble…pourvu que…
Nous avons évoqué récemment (photo à l’appui) un patron de café qui a poussé le bouchon jusqu’à accrocher un interrupteur à même un tronc d’arbre. Nous revenons, cette fois-ci, en vous laissant seuls juges, du cas de cet autre propriétaire d’un café portant le surnom donné à El Jadida par le maréchal Lyautey, et qui n’a pas trouvé mieux, que d’utiliser un panneau de signalisation routière… pour afficher ses tarifs.