Chaque jdidi de souche et/ou  de cœur. Chaque personne authentique et jalouse quant à l’avenir et au devenir de sa cité, doit se faire des appréhensions et se poser  des questions sur  les récentes mutations, vécues par  sa ville.

Chaque jdidi, voudrait  avoir des informations sur le développement de la ville nouvelle et les infrastructures sociales pour accueillir les nouvelles populations : centres de santé, écoles, Postes, transport en commun, Parcs et jardins, postes de police, …bref, tous les services de base dont une population peut avoir besoin. 

– Sur l’évolution de la Zone industrielle de Jorf, d’Azemmour, ou de Bir Jdid.

–  L’avancement de l’autoroute El Jadida – SAFI.

–  La place du tourisme, et  du tourisme écologique.

– Les projets économiques et sociaux et tous les projets pilotes destinés à booster la région…

Mais sur un autre registre, El Jadida que l’on croit ville tranquille, est la 2ème ville du Maroc pour son taux de criminalité…qui aurait pensé ça ?  Et les chiffres émanent  du ministère de l’intérieur.

El Jadida où on a des hauts le-cœur, en passant par le centre ville et qu’on voit l’immeuble Cohen prêt à tomber sans que cela ne semble inquiéter qui que ce soit.

Faut-il attendre la  chute d’un morceau de balcon sur la tête d’un passant pour réagir ?

Et qui en serait le véritable responsable si cela arrive :

– Le  café qui installe ses clients sous ces balcons menaçants?

– Le propriétaire de l’immeuble qui ne fait rien et même attend que cela se dégrade encore plus pour raser le tout ?

Et ce sera là un scandale d’une autre espèce…

– Les Pouvoirs publics qui laissent faire sans réagir?…..

 El Jadida où chaque saison estivale reçoit  un afflux important de vacanciers. L’infrastructure hôtelière se développe, on ne peut que le constater, mais les rues de la capitale des Doukkala ne sont pas faites pour accueillir autant de véhicules, qui ont du mal à stationner car il n’y a pas de parking dans la ville.

El Jadida dont le centre ville ressemble à un souk hebdomadaire :Ferrachas, vendeurs ambulants, occupation anarchique des trottoirs gargotes improvisées… sans que cela semble déranger,  Mokhaznis,Mokaddams, Khlifas, Caids, Pacha…

Certains points noirs dénaturent des quartiers de la ville, comme l’espace El Kalaâ, où de l’eau puante stagne depuis des lustres au grand dam des voisins, ou au début de l’avenue Mohammed V, face à  Bank al- Maghrib  où un bâtiment jamais fini, sert de toilette publique, près d’un arrêt  d’autobus !!!

-La rue Molière, entre le lycée Ibn Khaldoun et l’école Pigier, très fréquentée, mais non entretenue, depuis des décennies….

Un cumul de « laisser-aller » qui empoisonne le quotidien de chaque citoyen.

Quand  est-ce que  les composantes de cette ville daigneront (enfin) passer à l’action  et s’attaquer  à ces taches qui salissent notre ville ?