La section d’El Jadida de l’USFP, a organisé une rencontre sous le thème :
« La Promotion de la Santé:Projet Politique »
C’est pour voir ce pays doté de structures et des démarches nécessaires,
à même de mettre en œuvre une politique ambitieuse de protection et de
promotion de la santé de la population, que la section d’El Jadida de
l’USFP, a organisé en ce dimanche 19 octobre, une rencontre autour du
thème : « La Promotion de la sante: Projet Politique ». Un rendez-vous animé
par le professeur et ancien ministre de l’environnement, M. Moulay Ahmed
El Iraqi.
Il en ressort, d’après ce dernier que Santé et Soins sont deux choses,
qui ne revêtent pas la même signification. Parler de santé, c’est donner
la priorité à la prévention, à la recherche et à tout ce qui est à même de
parer à l’altération de la santé des citoyens. Quant aux soins, ce sont
l’ultime étape dans ce processus : quand la maladie est avérée et qu’il ne
reste plus d’autres alternatives, à part assurer les soins nécessaires.
Prenons une ville comme Casablanca, à titre d’exemple, où 38 % des
enfants souffrent de maladies respiratoires et que les soins de chaque
enfant, nécessitent pas moins de 4.000,00 DH/an.
Devant un tel état des choses, le ministère de la santé, n’a-t-il pas une autre
alternative a part assured les soins des enfants malades ?
N’est-il pas préférable de chercher l’origine du fléau et essayer de
l’éradiquer à la racine ?
Et peut-on accomplir ces tâches, quand les lois qui régissent la santé au
Maroc, datent de près d’un siècle (colonisation) et que le contexte qui les
a vues naitre, n’est plus le même ?
Il est à rappeler que lorsque le Marechal Lyautey avait demandé qu’on lui
envoie des médecins français au Maroc, sa préoccupation première n’était
pas la santé des marocains, mais la réalisation de trois points,
essentiels à ses yeux :
– Apaiser les craintes des français, pour les encourager à investir au
Maroc.
– Assurer la stabilité dans le pays.
– Préserver la santé d’une main d’œuvre locale, assez précieuse.
Certes aujourd’hui, plusieurs modèles de santé publique, à travers le monde
s’offrent à nous, pour qu’on s’y inspire. Mais choisir le plus adéquat pour
notre pays est loin d’être une tâche aisée.
Le modèle occidental est cher : 1450 dh/an et personne sont, dépensés par
notre pays, contre 8534 dollars/an aux Etats Unis.
La privatisation de la santé, comme cela se passe au Chili et au Liban,
mais le hic, c’est qu’aujourd’hui, il y a trois fois plus de césariennes au
Chili, que la moyenne mondiale…et pour les raisons qu’on devine.
Reste le modèle suivi par des pays comme Cuba, La Malaisie, le Sri Lanka…
Un modèle performant, en dépit des modestes sommes engagées.
qui ne revêtent pas la même signification. Parler de santé, c’est donner
la priorité à la prévention, à la recherche et à tout ce qui est à même de
parer à l’altération de la santé des citoyens. Quant aux soins, ce sont
l’ultime étape dans ce processus : quand la maladie est avérée et qu’il ne
reste plus d’autres alternatives, à part assurer les soins nécessaires.
enfants souffrent de maladies respiratoires et que les soins de chaque
enfant, nécessitent pas moins de 4.000,00 DH/an.
alternative a part assured les soins des enfants malades ?
l’éradiquer à la racine ?
Maroc, datent de près d’un siècle (colonisation) et que le contexte qui les
a vues naitre, n’est plus le même ?
envoie des médecins français au Maroc, sa préoccupation première n’était
pas la santé des marocains, mais la réalisation de trois points,
essentiels à ses yeux :
Maroc.
s’offrent à nous, pour qu’on s’y inspire. Mais choisir le plus adéquat pour
notre pays est loin d’être une tâche aisée.
notre pays, contre 8534 dollars/an aux Etats Unis.
mais le hic, c’est qu’aujourd’hui, il y a trois fois plus de césariennes au
Chili, que la moyenne mondiale…et pour les raisons qu’on devine.
Un modèle performant, en dépit des modestes sommes engagées.
Questionné sur le thème de cette journéee, M.Salaheddine Moktarid,
pharmacien de formation et premier secrétaire de la section d’El Jadida de
l’USFP, nous a fait savoir que : « La primordialité de la santé oblige à
reconnaître que la santé n’est pas un bien comme un autre qui pourrait être
déclassé au rang de bien marchand comme n’importe quel bien privé au nom de
la promotion de la concurrence considérée comme un principe universel.
Parler de santé publique, c’est parler d’une intervention qui resitue le
malade dans son environnement personnel, familial, professionnel, etc.
C’est donc parler d’une politique qui prenne en charge la prévention et les
soins.
C’est dans ce sens, que la rencontre d’aujourd’hui a été enrichissante à
plusieurs égards et qu’on fera en sorte dans l’avenir, d’en multiplier ce
genre de rendez-vous.»
Rappelons qu’au début de ce rendez-vous, M.Salaheddine Mouktarid, a fait un briefing sur les réalisations de la section locale du Parti. Une Fatiha fut
aussi lue à la mémoire du jeune Smail Belôrf, membre de la jeunesse locale
du Parti et dont le père est un membre actif au sein de la section locale.
pharmacien de formation et premier secrétaire de la section d’El Jadida de
l’USFP, nous a fait savoir que : « La primordialité de la santé oblige à
reconnaître que la santé n’est pas un bien comme un autre qui pourrait être
déclassé au rang de bien marchand comme n’importe quel bien privé au nom de
la promotion de la concurrence considérée comme un principe universel.
malade dans son environnement personnel, familial, professionnel, etc.
C’est donc parler d’une politique qui prenne en charge la prévention et les
soins.
plusieurs égards et qu’on fera en sorte dans l’avenir, d’en multiplier ce
genre de rendez-vous.»
aussi lue à la mémoire du jeune Smail Belôrf, membre de la jeunesse locale
du Parti et dont le père est un membre actif au sein de la section locale.