Jeudi 21 avril 2016, tard dans la nuit, le conducteur d’une voiture qui circulait sur l’avenue Mohammed VI à El Jadida a perdu le contrôle de sa voiture et est venu percuter des piquets métalliques, un banc public en béton ainsi que la clôture murale d’un petit jardin de la nouvelle place en face du théâtre Afifi.
L’homme a ainsi provoqué de nombreux dégâts sur le mobilier urbain et sur le bien public situés dans cette nouvelle place aménagée dernièrement en face du théâtre Mohammed Saïd Afifi. Nous tremblons à l’idée d’imaginer ce qui aurait pu arriver si la voiture avait traversé la place au moment où les petits enfants jouaient et couraient dans tous les sens dans cette place piétonne. Les dégâts seraient certainement très importants et même mortels.
Heureusement pour les habitués de cette place, l’accident s’est produit à une heure très tardive de la nuit sinon il y’aurait un carnage et beaucoup de morts surtout parmi les petits.
On doit à tout prix installer dans les brefs délais des équipements, des feux clignotants, des panneaux, des dos d’âne, pour éviter le pire puisque des chauffards, qui pourraient perdre le contrôle à cet endroit, pourraient rebondir dessus et aller de l’autre côté de la place, ce qui peut provoquer une grande catastrophe. Il est donc primordial d’empêcher les fous du volant de rouler trop vite dans cette zone. Faudra-t-il attendre un mort avant que la ville fasse quelque chose?
D’autre part, beaucoup de citoyens, ayant constaté les dégâts sur les lieux de l’accident se posent les questions suivantes : Comment et pourquoi l’automobiliste n’a-t-il pas respecté la limitation de la vitesse en plein-centre de la ville? Va-t-il comparaître devant un tribunal étant donné que ses comportements sont fortement répréhensibles ? Va-t-on passer cet acte de vandalisme et ce fait révoltant sous silence sachant que la loi ne s’applique pas à El Jadida en particulier contre les gros bonnets qui conduisent délibérément à une vitesse excessive?
Car, si on analyse la réalité, comment va-t-on réagir si deux automobilistes qui, de la même façon et dans les mêmes circonstances, roulent à toute vitesse en plein-centre de la ville en ayant conscience qu’ils risquent de tuer quelqu’un? Probablement, la gravité de l’acte et par voie de conséquence de la sanction dépendra de leur rang social. Mais jusqu’à quand, à El Jadida, ceux qui se croient très puissants ne sont pas traités de la même façon que le petit peuple en ce qui concerne la loi ?