Assemblée générale ordinaire du DHJ:
Circulez, il n’y a rien à voir
Un grand palace des environs d’El Jadida a abrité les travaux de l’assemblée générale élective du DHJ, en présence des représentants de la FRMF, de la ligue Doukkala-Abda, de la Jeunesse et Sports, des autorités locales, des membres du bureau, des adhérents, des sympathisants et des représentants de la presse nationale et locale. Le DHJ a dorénavant un nouveau président, Abdellatif Mouktarid, qui prend les commandes du DHJ pour un mandat de quatre ans à la place de l’ex-président Saïd Kabil.
Prévue le lundi 17 Août 2015, à 18 H, l’assemblée générale élective du DHJ a entamé ses travaux qu’après 19 h30.Tout le monde savait d’avance qu’il y avait eu une réunion de tous les membres du bureau pour bien appliquer la politique de ce que « la tête pensante » appelle « Attawafok » (entente) . Ainsi, il n’y a plus de dissensions, ni de démissions. Les Jdidis se posaient, alors, les questions suivantes : «Pourquoi tous ces bruits ont-ils été causés avant l’assemblée ? Pourquoi cette culture de zizanie et ce concert qui est loin d’être innocent? Pourquoi ce «théâtre» et ce «tintamarre» nourri de protestations et de dénigrements quand on a déjà une seule idée dans la tête « faire le cirque? ».
C’est vrai que le DHJ nous a surpris cette saison par ses mauvaises prestations, mais il ne faut pas oublier qu’il est passé près du ridicule tandis qu’on disait que tout allait à merveille. Or si c’est le cas, des points restent obscurs : Pourquoi Abdelhak Benchikha, Hassan Shehata et Tarek Mustapha ont-ils claqué la porte? Que dire de ces dirigeants qui ont, à maintes reprises, reproché à la présidence ses décisions illogiques ? Ah bon! On veut gentiment appliquer la politique « al ikhtilaf rahma». Les accusés, il faut aller les chercher ailleurs. Ce sont ces personnes qui s’émissent dans les décisions et de gestion du club.
Revenons à cette assemblée qui s’est tenue en présence de 43 adhérents sur 52. C’était un round de querelles, d’hypocrisie et de divergences. Ce qui s’est passé lors de ce « cirque » n’a aucun rapport avec l’éthique noble du sport : des injures, des nerfs tendus…L’assemblée générale devint plutôt houleuse lorsque des propos regrettables ont été tenus. Dès lors, une question essentielle se pose: A quoi sert le sport quand on oublie qu’il est une discipline noble et éducatrice ? Que récoltera le club de cette exaspération ? Qui veut profiter de cette déplorable situation? Et dire qu’on pense à l’intérêt du football Doukkali !
Il a fallu l’intervention de Fouad Maskout, ex-secrétaire-général du DHJ, pour calmer les esprits et mettre fin à la polémique stérile et les querelles byzantines.
Par la suite, les adhérents ont adopté à l’unanimité les deux rapports présentés moins une abstention et deux voix contre. Il est à signaler que lors de la saison 2014-2015, le club a dépensé pas moins de 36.805.103,10 dirhams. Le montant des recettes a, par contre, été de plus de 29.488.103,80 dirhams avec un déficit budgétaire de l’ordre de 7.316.659,23dirhams, sans compter les arriérés et autres dépenses.
Après la démission du bureau sortant, les membres ont procédé à l’élection du nouveau président. Initialement, Abdellatif Mouktarid, Hadj Mohammed Aboulfaraj et Abdellah Fakour avaient déposé leurs candidatures. Mais finalement, Hadj Mohammed Aboulfaraj et Abdellah Fakour se sont retiré pour céder la place à Abdellatif Mouktarid qui n’est autre que l’ex-trésorier du DHJ.
Ainsi, lors de cette fameuse assemblée générale élective du 17 Août 2015, les assises ont accouché d’au moins d’une seule décision de poids selon les recommandations télécommandées: 2 retraits et 1 candidature à la présidence. Hadj Mohammed Aboulfaraj et Abdellah Fakour se sont donc, comme prévu, retiré. Un scénario qui a laissé le champ libre à Abdellatif Mouktarid de briguer le poste de président du DHJ.
C’est donc en candidat unique qu’Abdellatif Mouktarid a été élu à la tête du bureau directeur du club Doukkali. L’assemblée générale a mandaté M. Abdellatif Mouktarid pour former le nouveau bureau du comité.
Maintenant que les choses sont rentrées dans l’ordre, deux questions primordiales brulent les lèvres : « Où vont les gros moyens financiers prévus initialement pour le fonctionnement et la formation des jeunes talents ? », « Combien d’adhésions sont-elles fausses ou truquées ? », « Qui est derrière les recrutements des joueurs fantoches ? », « Qui dirige vraiment le DHJ et qui choisit et nomme les membres du bureau ? », « Comment le nouveau président va-t-il permettre au club de continuer de recruter si ses finances ne sont pas équilibrées ? ». Le président Abdellatif Mouktarid a du pain sur la planche.Gardons espoir!
Et, si le nouveau président aura pour mission de convaincre les joueurs de l’équipe à rempiler, il devra également assainir l’entourage du club devenu plus que jamais pourri. Autant dire que la mission du nouveau pensionnaire du local de l’avenue Bagdad ne peut être qu’un cadeau empoisonné d’autant plus qu’il découvrira que derrière les feux de la rampe, il ya un grand manitou qui manipule les marionnettes selon ses fantaisies et ses envies. Alors il aura du mal à mettre fin à ce monde vicieux qui considère le DHJ comme une vache à traire.
Le DHJ a besoin plus que jamais de gens capables de répondre aux besoins financiers du club. Car l’expérience et l’amour du club ne suffiront pas. Ce qu’il faut au DHJ, c’est l’argent et les compétences. Le DHJ a besoin d’un bureau solide avec des personnes capables d’injecter de l’argent pour gérer le club avant la création de la société.