Cinq mois se sont passés, depuis que les joueurs doukkalis, ont repris leurs entrainements et signé leurs contrats, pour l’année en cours.
Cinq mois qu’ils jouent leurs matchs de coupe et de championnat, sans toucher le moindre centime sur leurs primes de matchs et encore moins, de signature.
Peut-on encore parler de professionnalisme dans un tel cas de mesure ?
Peut-on encore parler d’un quelconque contrat, liant un joueur…ou entraineur, au club ?
Devant cette situation aussi incompréhensible qu’infernale pour tous les joueurs, Anwar Sayed, le milieu égyptien du club, a failli quitter le club et porter plainte auprès de la fédération marocaine, pour récupérer son dû.
Mais Hassan Shehata, en homme mûr, a préféré s’accorder tout le temps nécessaire pour mieux jauger la situation financière du club, sa gestion et la valeur des hommes qui le dirige, avant de décider de s’éclipser en douceur, sans faire de vague et surtout, sans blesser ni embarrasser personne.
Le pire c’est que les mêmes « journalistes » qui se sont acharnés sur Ben Chikha après son départ, alors qu’ils lui mangeaient dans la main la veille, sont ceux-là même qui crient à la trahison de Shehata aujourd’hui.
De quelle trahison parle-t-on, lorsqu’après cinq mois, vous attendez toujours votre dû ?
De quelle trahison parle-t-on, lorsque le contrat en soit est caduc , puisqu’il n’a jamais été honoré ?
Mais qu’à cela ne tienne, pour cette catégorie de la « presse » , tout le monde est beau : comité, autorités (puisqu’elles sont partout, même dans les choses qui ne les regardent pas)…seul l’entraineur est traitre, étranger qu’il est et qui ne leur « servira » plus à rien, du fait de son départ.
Mais d’où sortent de tels journalistes : pourris, corrompus et soumis ?
Qui continue à les encourager pour dire de telles sottises : le comité, les autorités locales… ?
En attendant Godot, il y a un club qui est géré de manière catastrophique, un argent du contribuable dilapidé de la plus honteuse des manières…et des joueurs toujours impayés.