Coupe du Trône au complexe Moulay Abdellah, lundi 18 Novembre 2013 à 16H
DHJ- RCA, une finale de rêve!
Ce lundi 18 novembre 2013, coïncidant avec l’une des prestigieuses fêtes nationales que célèbre, avec faste, le peuple marocain, le complexe Moulay Abdellah abritera, aussi, la finale de l’une des fameuses compétitions footballistiques nationales. Une finale qui mettra en prise le Difaâ Hassani Jadidi et le Raja de Casablanca. Deux grands cylindrés de notre championnat habitués à cette compétion. C’est, donc, à une confrontation plaisante, séduisante et exceptionnelle qu’aspirent les amoureux de la balle ronde. Peut- être que la pelouse laisse sceptique plus d’un connaisseur. Mais vu la valeur des composantes des deux clubs, on peut être rassuré quant à la qualité du jeu que fourniront les protagonistes des deux bords.
C’est aussi une confrontation séduisante que vivra le complexe en raison de plusieurs affinités réunissant les deux équipes. Tout d’abord, leur couleur officielle est le vert. A défaut de cette couleur, elles arborent soit le bleu soit le blanc. Les deux clubs adoptent, depuis leur existence, le même style de jeu basé sur les petites passes et axé vers l’offensif à outrance. Sur leurs bancs de touche se trouvent dex grands techniciens surnommés « Général ». Tous les deux avaient dirigé l’équipe nationale de leur pays respectif. Les deux formations avaient été entraînées par deux mêmes grands entraîneurs ; à savoir le Hongrois Pàl Orotz et l’Algérien Cheikh Rabah Saâdane. A cela, il faut dire que, dans le passé, de profonds liens amicaux, pour ne pas dire fraternels, réunissaient les feu Petchou, P’tit Omar, Saîd Ghandi, Bénini, Hoummane et autres (RCA) à leurs homologues jdidis Mohammed Maâroufi, Abdellatif Chiadmi, Miloud Wazir, Baba, Chrif et autres. Les premiers passaient leurs vacances d’été à El Jadida. Une occasion pour organiser, avec les joueurs du KACM, de la RSS, du RBM et autres, de grands matchs, à la grande joie des estivants locaux et étrangers, sur, ce qui était, le sable d’or de la plage d’El Jadida. On ne peut ne pas citer, enfin, le passage des joueurs des deux équipes dans l’une ou l’autre équipe. Les derniers en date sont Réda Er- riyahi, qui avait joué un rôle prépondérant dans la suprématie du club casablancais sur les scènes africaine et mondiale, et Abdelwahad Abdessamad qui a aidé à construire l’équipe de Réda Er- riyahi, Dayfi, Demyani, Hammal, Lahoua et d’autres.
Ce sont, donc, deux frères- ennemis qui s’affronteront pour décrocher cet exceptionnel trophée. Le fair- play sera d’actualité vu les ressemblances et les liens qui unissent et les joueurs et aussi les supporters des deux.
Détenteur de la denière face aux FAR,le Raja entend défendre son titre et garnir son palmarès par ce prestigieux trophée convoité par l’ensemble des clubs marocains. Les poulains de M’’hammed Fakhir, après s’être renforcés à coup de millions depuis la saison dernière, auront à cœur de réaliser leur 8ème coupe. A leur mariage, l’année dernière, le duo M’hamed Fakhir et Mohamed Boudrika, on le sait, a tracé les objectifs. Le premier a déclenché l’opération «grande envergure de recrutement» et le second s’est plié aux exigences du coach avec la plus grande générosité. Résultat ? Le Raja opère avec le plus bel effectif, en qualité et en nombre, de la Botola Pro Elite 1.
Mission bien loin d’être une simple sinécure car la concurrence battra son plein. Surtout avec un super DHJ motivé qui voudrait à tout prix garnir son tableau d’un titre. Malheureux 3 fois, en 1985, 1986 face à l’AS FAR des Laghrissi, Timoumi, Dahane, Chicha, Khairi…, et en 1997 face, justement, à ce même adversaire qui n’est autre que le RCA. Un match qu’avait joué le coach rajaoui en tant que latéral. Joueurs, staff technique, supporters, officiels et toute une région table sur confrontation pour offrir cette coupe du Trône aux Doukkalis. Le DHJ a été, également, demi-finaliste à 5 reprises (1970/1971, 1971/1972, 1977/1978, 1978/1979 et 1998/1999) et une participation au championnat africain des clubs vainqueurs de coupe, où il a pu atteindre le ¼ de la finale, grâce à sa qualification à la finale de la coupe du trône 1985/1986. Cependant, il y a lieu de citer que le club a eu le mérite d’avoir dans ses rangs les meilleurs buteurs des saisons sportives 1957/1958, Mohamed Chtaini avec 22 buts, 1966/1967, Abdelatif Chiadmi avec 18 buts, 1967/1968, Abderrahmane EL GHARCHANI dit Chicha avec 19 buts, 1971/1972, Moulid Wazir avec 18 buts), 1974/1975, de nouveau Chicha avec12 buts) 2004/2005, Réda Er- riyahi avec 18 buts. Le club jdidi s’est distingué, également, par la meilleure ligne d’attaque en première division durant les saisons sportives 1957/1958 (39 buts), 1967/1968 (51 buts), 1970/1971 (41 buts) et 1971/1972 (39 buts) ainsi qu’en deuxième division durant les saisons 1965/1966 (30 buts), 1987/1988 (44 buts) et 2004/2005 (45 buts).Le cluba toujours alimenté l’équipe nationale en grands joueurs internationaux, dont on peut citer Feu Mohamed Samame (1957/1961), Mohamed Maâroufi (1967/1973), EL Mostafa Yaghcha (1972/1983), EL Mostafa FETOUI connu sous le nom de Chrif (1973/1979), Ahmed Magrouh, connu sous le nom de Baba (1975/1978), Azeedine Amanallah (1976/1988)…
Deux « généraux », donc, face à face. Deux techniciens maghrébins hors- pair. M’Hamed Fakhir et Abdelhak Benchikha. Deux fins limiers du foot- ball maghrébin et africain à la tête de deux équipes pratiquant un foot- ball plein, engagé et séduisant. La fête sera double. Une exhibition des plus palpitantes et une célébration à la hauteur d’une des glorieuses pages de l’Histoire du Maroc.