D’ordinaire, on parle beaucoup de présidents de clubs, d’entraineurs que de joueurs voire des clubs, pionniers de notre football ! Alors remuons l’histoire de l’Kora marocaine pour sortir du chapeau, non pas, un beau lapin blanc du magicien, mais la réalité de notre football qui, au bout du compte, ne sourit qu’aux clubs riches ! Et pour cause, le football de la Botola Elite « PRO » est géré à cout de milliards ! Il suffit de jeter un œil sur les rapports financiers des deux clubs de tête du tableau de classement du championnat pour comprendre le pourquoi de la souffrance financière des petits clubs…Une réalité, hélas amère pour les responsables, dirigeants, supporters voire entraineurs. Le cas, pratiquement de toutes les associations sportives qui luttent pour éviter la descente en enfer ; la seconde division. Alors que dire de tous ces anciens clubs, prestigieux et pionniers, de notre football national à l’image de l’USK, RSS ,TAS,SCCM, MCO, IRT, RBM , CODM ?
Que dire aussi de leurs ex-joueurs ? Ceux qui ont marqué de leur empreinte le football national à l’image des frères Amri, Slaitane, Smate, Larbi Chebak, Maati, Rhiadi, Belfoul, Boudraa, Alaoui, Slimani, Bouassa, Ghazouani, Ahmed Farasse, Acila, Raad, Bachir, Lakhmiri, Maghfour, Belhiouane,Najah,Lahbib, Ghouini…
En ce temps-là, l’équipe national ne comprenait que des locaux ! Leurs clubs respectifs étaient des piliers du championnat des années 70-80-90, puis ils ont sombré dans les ténèbres des divisions amateur. Et leurs footballeurs dans l’oubli !
Et si le Maroc vibre pour le ballon, et que notre football a changé. Celui des années 70-80-9O était entre les hommes forts du pays…Des hommes puissants et silencieux, aux décisions sans appel. Ils ont disparu, laissant la place à une nouvelle génération. Celle qui ne résonne et ne jure que par l’argent. Sans autre pouvoir que l’argent, les hommes de cette génération cherchent à transformer les associations sportives de football en entreprises afin qu’elles puissent s’autogérer ! Une bonne initiative mais encore faudrait-il y réfléchir sur le plan juridique !