De 1914 à la fin de la première guerre mondiale, plusieurs clubs vont être crées au Maroc, en 1920 pratiquement, chaque grande ville avait au moins un club sportif. Les programmes des rencontres entre les différents clubs étaient organisés par le comité central des sports constitué à l’image de la vielle “Union des Sociétés Français des Sports Athlétiques” (U.S.F.S.A.). À ce moment là, naissaient en France les Fédérations Sportives Autonomes représentées par des Ligues et Comités qui se fondèrent immédiatement au Maroc et elles étaient devenues les représentants officiels. C’est à cette époque (juste après la première guerre mondiale) que le sport au Maroc allait connaître son premier véritable essor. Cependant, le nombre de marocains affiliés a été très restreint parce que la pratique sportive au sein des clubs et associations sportives n’était réservée qu’aux européens.
À Mazagan, les associations sportives s’appelaient :
– S.C.M: Sporting Club Mazagan (Football)
– M.U.C: Mazagan Universitaire Club (Handball)
– B.C.M: Basket Club Mazagan (Basketball)
– T.C.M: Tennis Club Mazagan (Tennis)
– C.E.M: Cercle Escrime Mazagan (Escrime)
– C.N.M : Club Nautique Mazagan
– A.N.M : Association nautique de Mazagan
– ESMM : Ecurie Sport Mécanique Mazagan (automobile)
– C.B.D : Club des boules des Doukkala
– C.C.M: Club Cyclisme Mazagan
Pendant la période du protectorat et jusqu’à l’indépendance du Maroc, le sport en général et le football en particulier faisait partie des activités réservées en priorité aux européens essentiellement Français et Espagnols ! Il leur revenait de créer, gérer et diriger les clubs. Les ligues et en général toute association. Néanmoins pour renforcer leurs effectifs, ils étaient obligés de faire appel à quelques « indigènes » dont les qualités et les performances se sont avérées exceptionnelles.
À Mazagan, puisque c’était le nom d’El Jadida, le Sporting Club Mazagan (S.C.M), section Football, qui a toujours fait partie de l’élite, avait les caractéristiques suivantes :
Le S.C.M (maillot bleu, short blanc, et bas rouge) a toujours fait partie de l’élite avait comme président Yvars (policier de sinistre mémoire), entraîneur et homme à tout faire. Ses matches se déroulaient sur le terrain de l’actuel lycée Ibn Khaldoun jusqu’au début des années 50 puis le stade Archambault, l’actuel stade El Abdi. Les familles Rizzo, Jacquety, Chatillon fournissaient l’essentiel des Joueurs Européens. Les Marocains étaient recrutés parmi les pratiquants de la plage Gharbaoui, Mahjoub, Charqui, Bouâalam, Belhaj, Kadmiri, Birto, Haj Ahmed Kamel, Nino Levy, Jacques Benaroche, Lopez , Chatillon, Guy et plus tard Samame, Jacquety, Riffi, Fabre, Baba, Miloud, Si Khlifa, Haj Salah, Zoufri, Labdi, Chtaïni …..
Les compétitions étaient organisées par la ligue du Maroc qui dépendait directement de la Fédération Française de Football (F.F.F).
Le championnat se jouait en 2 divisions – Honneur et Pré-honneur. Les clubs participaient également à la coupe d’Afrique du Nord.
Vers la fin des années 40, une poignée de jeunes marocains issus de toutes les classes sociales, d’un niveau intellectuel très appréciable pour l’époque, parfaitement bilingues et dont le patriotisme n’avait d’égal que leur confiance dans l’avenir du pays, ont décidé d’organiser un championnat local ouvert à toutes les équipes de la ville qui pratiquaient alors le Football, les vendredis entre le Casino et l’enceinte du port (plage).
Les équipes organisées par quartiers : Sfa, Derb Ghalef, Kalâa, Derb Touil, Derb Ben Driss, Sidi Daoui… avaient pour objectif de remporter le championnat local. Il y avait comme équipes les plus en vue : le Rachad, le Difâa, le Hilal, le Nejm, le Hayat, le Youssoufia, le Hassania …
En 1946, sur une initiative de Belâarbi Bakel et Mustapha Bencherki, une poignée de jeunes marocains Jdidis issus de toutes les classes sociales, d’un niveau intellectuel très appréciable pour l’époque, parfaitement bilingues et dont le patriotisme n’avait d’égal que leur confiance dans l’avenir du pays, ont tenu une réunion au café Rahmani (près de l’actuelle gare routière) pour créer le Difâa et organiser un championnat local ouvert à toutes les équipes de la ville qui pratiquaient alors le Football, les vendredis entre le Casino et l’enceinte du port (plage).
Bien entendu la rivalité entre le Difâa et le S.C.M était forte car pour la majorité des mazaganais musulmans le Difâa était leur équipe favorite et le supportaient avec ferveur même s’il n’était pas reconnu officiellement par les autorités coloniales.
Les équipes organisées par quartiers : Sfa, Derb Ghalef, Kalâa, Somic, Derb El Hajjar, Derb Touil, Sidi Daoui… avaient pour objectif de remporter le championnat local.
Les équipes les plus en vue à cette époque sont le Difâa, le Hassania, le Hilal, le Nejm, le Hayat, le Youssoufia …C’était l’époque où l’on guettait la marée basse pour tracer les terrains afin de jouer pieds nus, un Football très spectaculaire qu’une partie du public suivait à partir du fameux pont du Casino.
Mais, les responsables du Difaâ : Benchaâ, Belârbi, Dahchi, Mustapha Bencherki, impressionnés par l’exemple et les résultats du WAC, seul club à 100 /100 marocain à l’exception d’un certain Gomez, et fort du soutien de la population ont décidé de franchir le Rubicon en entamant les démarches pour engager leur équipe dans le championnat de la ligue du Maroc.
N’ayant pas réussi à trouver une entente avec les responsables du Difaâ, Frédéric Weisgerber, contrôleur civil et chef de circonscription de Mazagan et le policier criminel Fernand Yvars, président du Sporting Club Mazagan (S.C.M), ont décidé de mettre toutes les entraves devant les dirigeants du Difâa. Dans ce contexte, Mustapha Bencherki a été plusieurs fois convoqué au commissariat de police pour des séances d’interrogatoire musclées.
Lors de son dernier interrogatoire, le policier criminel Fernand Yvars, chef des services de renseignements, lui a tenu ce langage : «Tu dois adhérer à la cause de la première équipe de la ville, le Sporting Club Mazagan. Crois-tu que la ligue du Maroc va accepter le dossier du Difaâ Club Africain ?». Et Mustapha Bencherki de lui répondre sèchement au sein même du commissariat: «Vous vous trompez, Monsieur Yvars, c’est moi qui ai obligation en premier de militer pour la cause du Difaâ Club Africain en donnant l’exemple de mon attachement à mes collègues… ».
Poursuivant son interrogatoire, il lui pose la question suivante : «Ce n’est pas cette réponse que j’attendais, je te demande si tu acceptes d’être vice- président du Sporting Club Mazagan.». Mustapha Bencherki répond : «Jamais de la vie ! J’ai le droit de prendre cause pour le Difaâ». A cette réponse, le policier criminel Fernand Yvars, fou de rage, se lève promptement, lui dit : «Je vais passer aux actes les plus terribles ».Mustapha Bencherki a rétorqué en osant tenir des propos outranciers devant le chef de l’instance policière : «Sachez que vous avez en face de vous un homme qui respecte la loi et non un criminel et que si vous passez aux actes les plus terribles, je vous poursuivrez devant la justice. Votre vie professionnelle dépend de la mienne, à vous de réfléchir !».
Prenant au sérieux les menaces proférées, Frédéric Weisgerber, contrôleur civil et chef de circonscription de Mazagan, qui était à la veille de sa sortie en retraite, le libère illico presto.
À signaler que Si Mustapha Bencherki a toujours refusé d’être sous les lumières des projecteurs. Son vœu a été respecté par tous les membres de sa famille jusqu’à l’annonce de sa mort le mardi 18 décembre 2012.
Quant à Lâarbi Bacle, il a été atrocement torturé. Puis attaché aux pieds et mis à terre, il a été traîné sur une longue distance le long d’une corde par une jeep Land Rover sur un terrain caillouteux près du camp militaire “Requiston», lui causant sur tout le corps des plaies profondes, et ceci afin d’exercer auprès des autres membres du Difaâ un effet dissuasif.
De même, plusieurs membres du Difaâ Club Africain ont subi les plus dures humiliations. Leurs tortionnaires, sans états d’âme, se sont évertués des jours durant à redoubler d’agressivité pour punir tous ceux qui ont osé défier le système imposé et dit non à la répression du policier criminel Fernand Yvars, président du Sporting Club Mazagan et oui pour un Difaâ Club Africain libre et indépendant. Cependant, les responsables du Difaâ, avec courage et force de caractère, ont enduré cette épreuve avant que Frédéric Weisgerber, contrôleur civil et chef de circonscription de Mazagan ne leur donne avec réserve le récépissé de déclaration de l’association du Difaâ Club Africain (D.C.A).
Le club adopta le nom du Difaâ Club Africain (D.C.A), le vert et blanc ont été choisis comme couleur, et des démarches pour l’acquisition d’un terrain d’entraînement étaient très avancées du côté de Sidi moussa. Car la municipalité de l’époque avait réservé le stade Archambault pour la seule équipe du S.C.M. L’effectif était composé de Hansali, Mahjoub, Moulay saïd,Tijani, Boumelha, Benchaâ, Belâzri Omar, Chtaïni Mohtammed, Mehdi, abdallah, Gharbi, abderrahim, ainsi que des jeunes dont un certain Abdelkbir Khatibi, Abderrahmane Essfini (Baba) avec les Chiadmi, Harkati, Bencherki …
Afin d’empêcher la création de cette association considérée à juste titre comme un symbole de l’émancipation de la jeunesse marocaine et sous la pression des autorités coloniales (Frédéric Weisgerber, contrôleur civil et chef de circonscription de Mazagan et le policier criminel Fernand Yvars, président du Sporting Club Mazagan (S.C.M)) ont incité la ligue du Maroc à poser des conditions inacceptables: Le président doit être Européen- Au moins 6 joueurs doivent être de « souche » européenne- Le changement de la couleur du club- Élimination du mot :club Africain du nom de l’association Difaâ Club Africain (D.C.A).
Devant ces conditions draconiennes, les responsables du Difaâ, parmi lesquels Hassan Benchaâ, Lâarbi Bacle et Mustapha Bencherki étaient très actifs, prirent contact avec la F.F.F, qui après étude du dossier ordonna à la ligue du Maroc d’accepter l’engagement du Difaâ en championnat pré-honneur pour la saison sportive 1953-1954 selon le modus vivendi suivant: – La présidence a été confiée à Monsieur Charles Frappart, un français libéral (comme on les appelait à l’époque : anticolonial) et qui était instituteur à l’école des fils des notables (l’actuel Collège Lalla Meryem).
– Les joueurs pouvaient être à 100/100 marocains- Le vert et blanc a été maintenu comme couleur de l’équipe-Le DCA devenait : le Difaâ Club Athletic au lieu d’Africain.
Ayant donc réussi son examen le Difaâ ou DCA commença la préparation de la saison sportive et plusieurs joueurs du Sporting ont commencé à rallier le Difaâ entre autres le gardien de but Mahjoub, l’avant centre Chtaïni et Abderrahmane Essfini (Baba)…Cela ne va pas durer longtemps.
Le 20 Août 1953, la résidence en la personne du Général Guillaume dépose le Sultan Mohammed V et le remplace par son cousin Ibn Arafa. Et, comme le sultan Mohammed V est déporté en Corse puis à Madagascar, plus personne ne pensait au football, le seul objectifs des Marocains était : Le retour du Sultan Sidi Mohamed Ben Youssef sur le trône de ses Glorieux Ancêtres.
Ainsi, le Difaâ s’est mis en « sommeil ». Et, en 1955, les Marocains unanimes ont fêté chacun à sa façon le retour de Sidi Mohamed Ben Youssef …Le Difaâ organisa des journées mémorables au quartier Sfaa chez Driss Âdmoune et au café Rahmani. Le 16/17/18 novembre 1955, à la fin des festivités, au café Rahmani, il a été décidé de réactiver le D.C.A. Parallèlement à ces événements, d’autres Jdidis du Hassania ont récupéré les joueurs du Sporting.
Les dirigeants du Difaâ et du Hassania, qui ont eu toujours des relations très fraternelles, ont décidé de fusionner le Hassania avec le Difaâ pour créer le Difaâ Hassani Athletic Club, et ce en décembre 1955. L’assemblée générale officielle de cette fusion a été tenue le 6 juin 1956. Cette équipe a été engagée dans la ligue libre nouvellement créée et qui s’apprêtait à prendre la place de la ligue du Maroc pour devenir en 1956, après l’indépendance, la Fédération Royale Marocaine de Football (F.R.M.F).
La nouvelle équipe adopta comme première couleur, le vert et blanc couleur du Difaâ, et comme deuxième couleur, le rouge et noir couleur du Hassania.
La présidence du club a été confiée au Feu Monsieur Driss Âdmoune, ex-employé de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), le secrétaire général à Moundib Mohamed, le trésorier était Haj Zaki, les autres membres étaient : Znibi, Dahchi, Tarik mustapha, Si Rahal.
Le Difaâ Hassani Athletic Club (DHAC) a participé au premier championnat national de la 1ère division après l’indépendance, et ce après des matchs éliminatoires joués contre l’USM (1er tour : 6-1), le Barid de Casablanca (2ème tour : 1-0), le RCOZ d’Oued Zem (3ème tour : 1-1; 1-1 et 3-0) et l’ASDM de Meknès (4ème tour : 2-1).
En 1960, le club quitte l’élite. Il devient, au temps du sadique Oufkir, un club de police sous le nom ASPDH. Mais, grâce aux grands efforts de feu Lyazid Chergui, président charismatique du club, le DHAC retrouve ses racines en 1963 et change de nom pour devenir Difaâ Hassani Jadidi (DHJ) qui retrouve la cour des grands en 1966, au terme d’un match de barrage mémorable disputé au stade Philip de Casablanca face au Youssoufia de Rabat. Et c’est grâce à Si Lyazid que le DHJ a connu son âge d’or (1963-1974). Voilà pourquoi feu Si Lyazid Chergui est considéré comme le père spirituel du DHJ.
Parmi les personnes qui ont été présidents du Difaâ, nous citons Lâarbi Bacle, Charles Frappart, Driss Âdmoune, Abdellah Znibi, Ahmed Kamel, Taoufik Brahim, Lyazid Chergui, Abdelkrim Benslimane, Driss Chakiri, Bouchaïb Lahlali, Mohammed Alaoui, Mohammed Feggane, Hadj Abderrahmane Kamel, Hadj Elmostafa Saâdaoui, Noureddine Kaïssoub, Elomstafa Antari, Abdellah Ettoumi, Mustapha Moundib, Saïd Kabil, Abdellatif Mouktarid…
Quand l’ignorant tâcheron de Radio Mars s’illustre par une sortie médiatique ridicule
Lorsqu’un simple débat footballistique va beaucoup trop loin, il faut s’attendre à d’éventuels débordements très graves … Tout est parti d’une intervention du pseudo- journaliste , sur les ondes de radio mars, concernant les prestations du DHJ, et qui a laissé entendre que le DHJ est une simple petite équipe qui n’a guère de gloires.
Le pseudo- journaliste a été ainsi au cœur de la polémique. En direct sur les ondes de radio mars, il s’est illustré par une sortie médiatique ridicule sur le DHJ, qui a immédiatement enflammé les réseaux sociaux. Aussitôt, les réseaux sociaux ont tout de suite réagi, et de nombreux internautes ont apporté leur soutien au DHJ même des Rajaouis et des Widadis. Il semble que ce journaleux n’a jamais entendu El Hiyani, El Gharbi, entre autres, ne cessaient de faire l’éloge du DHJ dans leurs interventions, insistant sur le fait que la plupart des joueurs Jdidis étaient “des mythes”, et que personne ne pouvait dire que, à titre d’exemple, Chtaïni, Chiadmi, Maâroufi, Baba, Chrif ne sont pas les meilleurs. Et ce, sans oublier les ténors du football marocains en tant que dirigeants tels que Lyazid Chergui, Brahim Taoufik, Driss Chakiri, Abdelkrim Benslimane, Hadj Abderrahmane Kamel…
Ainsi, ce pseudo- journaliste ignorant a tenu des propos diffamatoires très grave à l’encontre de tous les Jdidis avec une démagogie sans précédent, des propos très ridicules et des insinuations sans commune mesure.
À vrai dire, dévoiler à ce pseudo- journaliste-tâcheron et aux détracteurs et aux magouilleurs ignorants quelques tronçons du parcours de ces vaillants présidents du Difaâ n’est ni plus ni moins qu’une reconnaissance symbolique à ces grands Hommes qui ont tant donné au football Jdidi.
D’autre part, ce récit permet donc de mieux cerner ces intrépides hommes qui ont porté le DHJ au cœur au temps de l’oppression coloniale et courageusement lutté et combattu avec tous les hommes de leur génération pour la libération du Maroc du joug colonial.
L’histoire retiendra donc les noms de Si Lâarbi Bacle, Si Mustapha Bencherki, Si Lyazid Chergui, Si Brahim Taoufik, Si Abdelkrim Benslimane, Si Hadj Driss Chakiri et Si Hadj Abderrahmane Kamel qui ont tout sacrifié pour le triomphe de la cause du Difaâ, profondément convaincus dès la première heure de la justesse de leur combat. Les générations montantes devront s’inspirer de leur bravoure, de la grandeur de leur patriotisme et de leur implication et leur abnégation envers l’équipe du DHJ pour mesurer l’ampleur des sacrifices consentis par leurs aînés. L’histoire du DHJ n’est pas seulement jalonnée de succès, mais aussi de souffrances et de turbulences sur un fond de sacrifices. Ce qui lui a permis de forger sa propre identité. Le nom et l’identité du Difaâ proviennent de son lien avec la résistance contre le colonialisme. Car le Difaâ a incarné dès le départ un acte de résistance silencieux contre la colonisation française. Ainsi, le nom du Club Difaâ (DHJ) inspire les valeurs morales, le respect, l’humilité, la solidarité, le patriotisme et la liberté. À tous les vrais fans du Difaâ, nous rappelons le vrai historique du DHJ afin qu’ils poursuivent cette œuvre pour que leur club demeure fidèle à ses principes. Car le mot « Difaâ » était très important aux yeux de ses fondateurs et représentait le symbole de l’identité marocaine d’El Jadida. Le Difaâ a été créé par Si Lâarbi Bacle, Si Mustapha Bencherki et autres pour permettre aux jeunes Jdidis de s’approprier l’outil sportif pour en faire un vecteur de nationalisme et de patriotisme au temps où les colons voulaient l’employer comme outil de domination.