Un match des extrêmes. Une confrontation sur laquelle les deux clubs fondaient de grands espoirs et de llaquelle, ils comptent glaner les trois points de la victoire : le DHJ pour rejoindre le trio de tête et l’OCK pour éviter la relégation.

A priori, un match qui s’annonce ouvert, puisqu’aucune des deux équipes et encore moins le club Khouribgui, n’a intérêt à se cantonner en défense et jouer à l’économie.

Cette donne d’avant match, a augmenté notre intérêt pour ce match et à la tactique qu’allait adopter les entraineurs des deux équipes.

Mais ce sont là des appréhensions purement footballistiques, qui font une totale abstraction du facteur psychologique. En effet, dès la moindre pression ressentie par les joueurs de notre Botola,  ces derniers semblent perdre leurs capacités techniques et leur jeu finit par s’en ressentir, au point d’en devenir  méconnaissable.

Tout cela pour dire que le public  a assisté à une première mi-temps assez quelconque, pour ne pas dire indigne d’une Botola, dite professionnelle. Une première mi-temps qui s’est illustrée par les dégagements à l’aveuglette, les passes non précises, la lenteur  des actions…dus à une fébrilité manifeste des vingt-deux acteurs.

Faute d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent pendant les 45 premières minutes de ce match, nous avons attendu la deuxième période, espérant que les deux coachs sauraient agir auprès de leurs joueurs pour  diminuer la pression qui pèse sur leurs épaules.

Mais rien à faire, cette fébrilité semblait tenace et la médiocrité du jeu, continua de plus belle. Et même à la 71’, lorsque Besghoudi se retrouva seul  face au gardien doukkali Mouhammadina, il  eut le culot de tirer à l’aveuglette sur le keeper, au lieu de placer tranquillement son ballon dans les bois grands ouverts. Mais il fallait pour cela un minimum de lucidité et que le joueur khouribgui n’avait pas.

Et comme cela arrive souvent dans ce genre de match, c’est sur un cafouillage, suite à un corner tiré par Karnas de la droite à la 74’, que Chagou, monté prêter main forte à ses coéquipiers dans l’attaque, parvint d’un heading à battre le gardien khouribgui.

Quelques secondes avant le sifflet final de l’arbitre, les spectateurs ont cru revivre le même scénario cauchemardesque auquel ils assistaient depuis un certain nombre de matches, lorsque Bezghoudi, encore lui, et une fois encore seul devant Mohammadina, plaça de la tête un ballon que tout le monde voyait dedans, largement à côté des buts doukkali. Et c’est sur ce ouf de soulagement du public doukkali, que l’arbitre mis un terme à cette rencontre.

Après les six points empochés dans ces deux derniers matches, le moral des jdidis doit être au beau fixe. Les doukkalis s’approchent à pas de géants du peloton de tête, ce qui laisse augurer d’un match mémorable contre le Raja de Casablanca le weekend prochain.