Mhamed Fakhir admet la réalité de tentatives de truquage

de matchs de la Botola 

L’entraîneur de l’équipe du Raja, Mhamed Fakhir, a reconnu que des tentatives ont bien eu lieu en vue d’arranger les résultats de certains matchs du championnat. Le responsable sportif, s’exprimant sur les ondes de Med Radio dans l’émission « le box des accusés », a admis avoir été approché par des gens qui l’avaient sollicité pour « faire ce qu’il fallait » lors d’un match avec l’un des clubs qu’il a déjà conduits. Ces gens lui avaient demandé de mettre la pédale douce pour faciliter la victoire d’équipes figurant parmi les plus fortes de la Botola, qu’il n’a pas nommées.

Fakhir a alors expliqué qu’il avait refusé les demandes qui lui étaient faites, menaçant même ses interlocuteurs d’aller porter plainte auprès de la police ; Fakhir a ajouté avoir été ainsi sollicité trois fois, du temps où il entraînait un club modeste, ce qui a fait penser à Agadir ou Settat dont il a eu à diriger les équipes de football.

Par ailleurs, Mhamed Fakhir a expliqué s’être séparé d’Amine Erbati pour son comportement non sportif à l’égard de son public rajaoui pendant la saison écoulée. « Erbati n’aurait de toutes les manières pas pu continuer de jouer et de s’entraîner au sein du Raja car le public avait juré vengeance, et j’avais contribué à éviter cela, demandant aux supporters d‘oublier cette affaire, mais l’esprit de vengeance était le plus fort et c’est pour cela que ce joueur devait partir« , explique Fakhir, qui ajoute que « les propos d’Erbati sont dénués de tout fondement car tous les titres que j’ai remportés l’ont été dans le respect le plus total des règles ».

Concernant le dopage, le coach des Verts a réclamé que des analyses médicales soient pratiquées sur les joueurs lors des deux Mercato, d’été et d’hiver, et il a insisté sur le fait que ces contrôles antidopage soient obligatoires et contraignants, tout joueur qui refuserait de s’y soumettre risquant alors la suspension dans son club.

S’exprimant au sujet de ses poulains, Fakhir a justifié l’éloignement d’Abdelfattah Boukhriss par son défaut d’adaptation au public casablancais rajaoui, lui qui vient du FUS de Rabat, une équipe qui n’est supportée que par un public peu nombreux, selon l’entraîneur casablancais. Concernant son  refus de puiser les nouveaux talents du Raja au sein de l’école du club, le coach a justifié cela par les objectifs qui lui sont fixés.